Camelia
Joueuse de Blitzball
Mer 16 Aoû 2017 - 16:50
❝ a couple of idiots.
ft. SpitFire
Camelia fulminait autant qu'un cœurl enragé à qui on venait tout juste d'arracher la queue, à l'exception près qu'elle ne disposait pas de crocs capables d'arracher une tête en un coup de mâchoire. Et quand bien même elle aurait pu, l'idée de commettre un meurtre ne lui effleurait qu'à peine l'esprit à chaque fois qu'elle se disputait, - plus ou moins violemment - avec Esra. Elle l'aimait sûrement un peu trop pour ça, en dépit de la rage que cette constatation faisait ramper le long de ses entrailles, à l'heure actuelle. Elle lui en voulait, comme à chaque fois qu'il y avait conflit entre eux. Comme à chaque fois qu'elle s'en allait, pleine de mauvaise foi, et qu'il ne la rattrapait pas. Au fond, c'était sûrement parce qu'elle était un peu trop sauvage qu'il ne le faisait pas. De toute manière il est con.
Ses oreilles frétillaient nerveusement, de chaque côté de sa tête, colorées d'une petite teinte rosâtre elle-même visible sur ses joues et elle passa la porte de la maison de son coéquipier avec une telle rage qu'elle s'étonna elle-même de sentir ses chaussures claquer violemment sur le parquet. Au fond, est-ce qu'elle s'en fichait ? Pas le moins du monde. Elle était venue à Kilika pour voir un peu de monde, pour se changer les idées, pour se sortir de son train-train quotidien à Luca, quand bien même sa routine lui plaisait. Elle avait accepté de sortir avec Esra, ce soir, s'était même mise en tête de, peut-être, profiter de la magie de l'événement qui se profilait pour lui avouer qu'elle l'aimait. Au lieu de quoi, elle avait tout gâché. Et lui avec. Alors elle s'en voulait, autant qu'elle lui en voulait. Et si elle avait pu, elle serait rentrée d'elle-même à Luca sans aucune information à l'égard du moindre de ses coéquipiers... Hormis Spit. Qu'elle repéra presque instantanément, une fois rentrée, et il ne lui fallût qu'une poignée de secondes pour le rejoindre en se retenant d'exploser.
Il lui était un peu l'équivalent d'un grand frère, ou d'un meilleur ami, depuis qu'il était arrivé. Un garde-fou et un confident à qui elle aimait parler, même si c'était de choses aussi stupides qu'insensées.
Si ses premiers contacts avec lui avaient été pour le moins fougueux - parce qu'elle avait un certain mal à comprendre son humour -, elle s'y était pourtant assez vite habituée et avait même fini par accepter qu'il pose ses bagages chez elle, le temps de se débrouiller. Depuis, elle s'était, pour ainsi dire, faite à sa présence et passait ses nerfs avec lui à chaque fois qu'Esra les lui titillait un peu trop lui était presque devenu parfaitement naturel.
— Spit, j'ai besoin de me calmer. On sort.
Ni une ni deux, elle s'empara de la main du blitzballeur et le traîna vers l'extérieur de la maison sans plus de cérémonie. Ou tout du moins, tenta. De toutes ses forces. Il était hors de questions qu'elle reste une seconde de plus ici. Devoir des explications aux autres présents sur le pourquoi du comment elle ne passait finalement plus la soirée avec Esra lui donnait le tournis. Encore plus si on considérait le fait qu'elle avait peur de subir leurs râilleries. Évidemment, sa relation avec Esra était étrange. Évidemment, leurs coéquipiers le leur rappelaient. Mais les entendre faussement la rassurer sur leur « dispute de couple » risquait, au contraire, d'un peu plus attiser la rage qu'elle sentait déjà l'étrangler et elle était encore trop jeune pour terminer enfermée pour meurtre. Encore plus si c'était pour eux.
— Je te jure, je vais le tuer ! éructa-t-elle en secouant frénétiquement son bras, à peu près au même rythme que ses oreilles.
Ses oreilles frétillaient nerveusement, de chaque côté de sa tête, colorées d'une petite teinte rosâtre elle-même visible sur ses joues et elle passa la porte de la maison de son coéquipier avec une telle rage qu'elle s'étonna elle-même de sentir ses chaussures claquer violemment sur le parquet. Au fond, est-ce qu'elle s'en fichait ? Pas le moins du monde. Elle était venue à Kilika pour voir un peu de monde, pour se changer les idées, pour se sortir de son train-train quotidien à Luca, quand bien même sa routine lui plaisait. Elle avait accepté de sortir avec Esra, ce soir, s'était même mise en tête de, peut-être, profiter de la magie de l'événement qui se profilait pour lui avouer qu'elle l'aimait. Au lieu de quoi, elle avait tout gâché. Et lui avec. Alors elle s'en voulait, autant qu'elle lui en voulait. Et si elle avait pu, elle serait rentrée d'elle-même à Luca sans aucune information à l'égard du moindre de ses coéquipiers... Hormis Spit. Qu'elle repéra presque instantanément, une fois rentrée, et il ne lui fallût qu'une poignée de secondes pour le rejoindre en se retenant d'exploser.
Il lui était un peu l'équivalent d'un grand frère, ou d'un meilleur ami, depuis qu'il était arrivé. Un garde-fou et un confident à qui elle aimait parler, même si c'était de choses aussi stupides qu'insensées.
Si ses premiers contacts avec lui avaient été pour le moins fougueux - parce qu'elle avait un certain mal à comprendre son humour -, elle s'y était pourtant assez vite habituée et avait même fini par accepter qu'il pose ses bagages chez elle, le temps de se débrouiller. Depuis, elle s'était, pour ainsi dire, faite à sa présence et passait ses nerfs avec lui à chaque fois qu'Esra les lui titillait un peu trop lui était presque devenu parfaitement naturel.
— Spit, j'ai besoin de me calmer. On sort.
Ni une ni deux, elle s'empara de la main du blitzballeur et le traîna vers l'extérieur de la maison sans plus de cérémonie. Ou tout du moins, tenta. De toutes ses forces. Il était hors de questions qu'elle reste une seconde de plus ici. Devoir des explications aux autres présents sur le pourquoi du comment elle ne passait finalement plus la soirée avec Esra lui donnait le tournis. Encore plus si on considérait le fait qu'elle avait peur de subir leurs râilleries. Évidemment, sa relation avec Esra était étrange. Évidemment, leurs coéquipiers le leur rappelaient. Mais les entendre faussement la rassurer sur leur « dispute de couple » risquait, au contraire, d'un peu plus attiser la rage qu'elle sentait déjà l'étrangler et elle était encore trop jeune pour terminer enfermée pour meurtre. Encore plus si c'était pour eux.
— Je te jure, je vais le tuer ! éructa-t-elle en secouant frénétiquement son bras, à peu près au même rythme que ses oreilles.
© Shae.