Invité
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Jeu 13 Avr 2017 - 19:56
Les vagues s’écrasaient sur les côtes, le feu au centre du village crépitait encore, illuminant la nuit. Mais dans la grande tente qui faisait office d’auberge, seuls les rayons de la lune perçaient. Des bougies qui avaient été allumées étaient désormais privées de leur vie, les flammes depuis longtemps consumées. Un homme était assoupi sur un lit. Une femme était à côté, ayant cédé aux appels de Morphée au bout d’un moment. Mais son visage n’exprimait pas la quiétude de l’être endormit. Une expression de colère sourde, une moue qui semblait prêtre à transformer les mots en poignards. Seule la haine était visible, mais la femme restait inconsciente. Sa colère n’était pas contre l’homme à sa proximité, mais contre un souvenir d’il y a plus de trois ans.
"Lian ! Par Yevon, arrêtes tout ce cirque et revient à la maison !"
Gaseun eu tout juste le temps de prononcer cette phrase qu’il dû bondir en toute hâte pour esquiver un coup de poing précis qui était dirigé à son foie. Instinctivement, il se mit en position de combat. Il savait que Lian était sa petite sœur, mais elle semblait déterminée à se battre. Elle avait été rejetée par leurs parents vers ses douze ans… Cela faisait dix ans. Dix ans que Gaseun n’avait pas pu revoir Lian, après que son père ait affirmé qu’elle avait fugué. Elle avait bien changé, elle avait l’air de savoir se battre désormais. La colère sur son visage montrait qu’elle n’était clairement pas disposée à accepter la demande de son aîné. Ce dernier sentait qu’il allait devoir passer par une autre méthode.
"Les vieux m’ont abandonnée, et t’ose me dire de revenir ?! T’es pas mieux qu’eux, Gaseun !", dit Zhang en ponctuant sa réponse d’un crochet du droit vers la tête du jeune homme. Facile à prévoir, Gaseun s’écarta vers la gauche… pour être cueillit par un crochet descendant du gauche. Il tomba à terre, mais se releva assez vite pour éviter un coup de poing asséné comme un marteau. Il en profita pour faucher les jambes de la jeune femme avec un balayage de sa jambe droite avant de s’éloigner à une distance plus sécurisée. Elle avait beaucoup appris : des attaques dirigées vers des points vitaux, des techniques se révélant dévastatrices…
"Lian… Par Yevon, écoutes-moi. Reviens à la maison. Tu n’auras plus à vivre parmi les pauvres, tu auras de quoi faire ce que tu veux. Père et mère seront sûrement heureux de te revoir vivan-…
_Épargne-moi tes mensonges ! Jamais ils n’ont fait attention à moi. Dix ans que je suis dehors ! Et c’est pas parce que tu m’as reconnue dans la rue que je reviendrais tout sourires !, répondit Zhang d’un ton rageur.
_Lian…
_Ne m’appelles plus par ce prénom !"
Une Zhang rendue folle par la colère se précipita sur son frère, commençant à faire une avalanche de coups qu’elle avait longtemps élaborée : ce qu’elle appelait BREUM. Gaseun bloquait tant bien que mal l’assaut. Mais à un moment, un poing réussit à l’atteindre au plexus solaire, le vidant de son souffle et le laissa en proie à un vicieux coup dans la mâchoire. Tombant à genou, le jeune adulte retrouva suffisamment d’énergie pour attaquer à son tour en direction du plexus. Il trouva sa cible, freinant brutalement l’effort guerrier de sa sœur. Il en profita pour se relever, avant de lancer son poing droit directement vers le visage de Zhang dans un accès de colère. Elle vit le poing arriver, désemparée…
Zhang ouvrit les yeux et se dressa en position assise, à court de souffle et en sueur. Où était-elle ? Elle reconnu l’armoire de l’espace repos de son auberge. Elle était dans un lit. L’Invokeur avait disparu. La nuit semblait être tombée depuis quelques temps. La jeune femme prit un moment pour essayer de se calmer suite à ce cauchemar, pour ensuite quitter le lit et jeter un œil par le pan de tente donnant sur le village. Shinsuke s’y trouvait, un livre sur les cuisses qu’il semblait lire. Discrètement, Zhang remit le tissu à sa place et alla en arrière-cuisine pour récupérer quelques fruits, du fromage local et un morceau de pain d’orge et les poser sur un plateau assez grand pour tout contenir.
Un fois assurée que tout ce qui pouvait être comestible soit là, elle ajouta sur le plateau de bois une amphore de jus de fruits et un verre avant de finalement sortir et de se diriger vers la place. Bien que n’étant pas discrète, le jeune brun ne sembla pas la remarquer. Sa lecture devait vraiment le passionner pour qu’il en oublie le monde extérieur. Cela dit, c’était l’occasion rêvée pour une personne avec de mauvaises intentions pour subtiliser quelque chose à l’Invokeur. Zhang approcha donc, appelant même Shinsuke par son prénom, sans pour autant qu’il ne décroche de son ouvrage. Zhang posa donc le plateau sur le sol et alla s’accroupir devant Shinsuke, tout en restant à une distance raisonnable du feu.
"Monsieur Shinsuke ?" Il sembla réagir à cet appel-ci. Zhang lui offrit un sourire gêné avant de reprendre la parole. "Je suis désolée que m’être assoupie alors que je devais veiller sur vous. Pour me faire pardonner, je vous ait ramené des fruits, du fromage et un peu de pain, ainsi que du jus de fruits.", dit-elle en inclinant respectueusement sa tête. Elle se leva ensuite, se dirigeant d’un pas lent vers sa tente. Elle était troublée par ce jeune homme, qui était bien charmant. Mais s’il était seul depuis tout à l’heure… Où était son Gardien ? En avait-il un, pour commencer ? Elle lui demanderait ça le lendemain matin, il avait l’air de vraiment apprécier son livre, elle ne voulait pas le déranger.
Peut-être avait-elle une chance, une infime chance de pouvoir réaliser son rêve et devenir une Gardienne. Mais pour une personne qui avait connu beaucoup d’échecs dans ce domaine, elle avait peur d’essuyer un refus une fois de plus… Elle en avait peur...
* * *
"Lian ! Par Yevon, arrêtes tout ce cirque et revient à la maison !"
Gaseun eu tout juste le temps de prononcer cette phrase qu’il dû bondir en toute hâte pour esquiver un coup de poing précis qui était dirigé à son foie. Instinctivement, il se mit en position de combat. Il savait que Lian était sa petite sœur, mais elle semblait déterminée à se battre. Elle avait été rejetée par leurs parents vers ses douze ans… Cela faisait dix ans. Dix ans que Gaseun n’avait pas pu revoir Lian, après que son père ait affirmé qu’elle avait fugué. Elle avait bien changé, elle avait l’air de savoir se battre désormais. La colère sur son visage montrait qu’elle n’était clairement pas disposée à accepter la demande de son aîné. Ce dernier sentait qu’il allait devoir passer par une autre méthode.
"Les vieux m’ont abandonnée, et t’ose me dire de revenir ?! T’es pas mieux qu’eux, Gaseun !", dit Zhang en ponctuant sa réponse d’un crochet du droit vers la tête du jeune homme. Facile à prévoir, Gaseun s’écarta vers la gauche… pour être cueillit par un crochet descendant du gauche. Il tomba à terre, mais se releva assez vite pour éviter un coup de poing asséné comme un marteau. Il en profita pour faucher les jambes de la jeune femme avec un balayage de sa jambe droite avant de s’éloigner à une distance plus sécurisée. Elle avait beaucoup appris : des attaques dirigées vers des points vitaux, des techniques se révélant dévastatrices…
"Lian… Par Yevon, écoutes-moi. Reviens à la maison. Tu n’auras plus à vivre parmi les pauvres, tu auras de quoi faire ce que tu veux. Père et mère seront sûrement heureux de te revoir vivan-…
_Épargne-moi tes mensonges ! Jamais ils n’ont fait attention à moi. Dix ans que je suis dehors ! Et c’est pas parce que tu m’as reconnue dans la rue que je reviendrais tout sourires !, répondit Zhang d’un ton rageur.
_Lian…
_Ne m’appelles plus par ce prénom !"
Une Zhang rendue folle par la colère se précipita sur son frère, commençant à faire une avalanche de coups qu’elle avait longtemps élaborée : ce qu’elle appelait BREUM. Gaseun bloquait tant bien que mal l’assaut. Mais à un moment, un poing réussit à l’atteindre au plexus solaire, le vidant de son souffle et le laissa en proie à un vicieux coup dans la mâchoire. Tombant à genou, le jeune adulte retrouva suffisamment d’énergie pour attaquer à son tour en direction du plexus. Il trouva sa cible, freinant brutalement l’effort guerrier de sa sœur. Il en profita pour se relever, avant de lancer son poing droit directement vers le visage de Zhang dans un accès de colère. Elle vit le poing arriver, désemparée…
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Zhang ouvrit les yeux et se dressa en position assise, à court de souffle et en sueur. Où était-elle ? Elle reconnu l’armoire de l’espace repos de son auberge. Elle était dans un lit. L’Invokeur avait disparu. La nuit semblait être tombée depuis quelques temps. La jeune femme prit un moment pour essayer de se calmer suite à ce cauchemar, pour ensuite quitter le lit et jeter un œil par le pan de tente donnant sur le village. Shinsuke s’y trouvait, un livre sur les cuisses qu’il semblait lire. Discrètement, Zhang remit le tissu à sa place et alla en arrière-cuisine pour récupérer quelques fruits, du fromage local et un morceau de pain d’orge et les poser sur un plateau assez grand pour tout contenir.
Un fois assurée que tout ce qui pouvait être comestible soit là, elle ajouta sur le plateau de bois une amphore de jus de fruits et un verre avant de finalement sortir et de se diriger vers la place. Bien que n’étant pas discrète, le jeune brun ne sembla pas la remarquer. Sa lecture devait vraiment le passionner pour qu’il en oublie le monde extérieur. Cela dit, c’était l’occasion rêvée pour une personne avec de mauvaises intentions pour subtiliser quelque chose à l’Invokeur. Zhang approcha donc, appelant même Shinsuke par son prénom, sans pour autant qu’il ne décroche de son ouvrage. Zhang posa donc le plateau sur le sol et alla s’accroupir devant Shinsuke, tout en restant à une distance raisonnable du feu.
"Monsieur Shinsuke ?" Il sembla réagir à cet appel-ci. Zhang lui offrit un sourire gêné avant de reprendre la parole. "Je suis désolée que m’être assoupie alors que je devais veiller sur vous. Pour me faire pardonner, je vous ait ramené des fruits, du fromage et un peu de pain, ainsi que du jus de fruits.", dit-elle en inclinant respectueusement sa tête. Elle se leva ensuite, se dirigeant d’un pas lent vers sa tente. Elle était troublée par ce jeune homme, qui était bien charmant. Mais s’il était seul depuis tout à l’heure… Où était son Gardien ? En avait-il un, pour commencer ? Elle lui demanderait ça le lendemain matin, il avait l’air de vraiment apprécier son livre, elle ne voulait pas le déranger.
Peut-être avait-elle une chance, une infime chance de pouvoir réaliser son rêve et devenir une Gardienne. Mais pour une personne qui avait connu beaucoup d’échecs dans ce domaine, elle avait peur d’essuyer un refus une fois de plus… Elle en avait peur...