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[Flashback] Le vagabond et l'apprenti [PV Kwo]

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Mar 4 Avr 2017 - 23:54
Quelques mois auparavant…

Merde ! Pour une raison qui nous échappe à tous sur l’île, les monstres du fond de la forêt ont décidés de se rapprocher dangereusement de la route qui mène au Temple de Kilika. Autant vous dire que d’habitude, on arrive à gérer ça avec l’aide des Bannisseurs habituels et des quelques Gardiens avec leurs Invokeurs lorsqu’ils viennent, mais quelques Ochus ont commencés à montrer le bout de leur nez… Déjà que je peine à tuer un monstre sans me mettre en danger, je dois avouer qu’on va avoir besoin du plus d’aide possible.

Il fait assez frais cet après-midi, je remercie les nuages de nous soulager un peu car progresser dans une forêt remplie de monstres par une chaleur étouffante, il n’y a surement rien de pire. De plus, je suis l’un des seuls qui peut connait suffisamment bien la voie des arbres pour me rendre au Temple sans risquer de me faire attaquer par les monstres, j’en profite donc pour apporter des vivres aux religieux qui sont bloqués là-bas et les informer régulièrement de l’avancée du passage qui les reconduirait jusqu’au village de façon sécurisé. Et une fois de plus, les prêtres du Temple m’annoncent qu’ils luttent tant bien que mal avec l’aide d’un Invokeur a repoussé les monstres qui montent les marches sacrés. Je tire une sale tête en entendant ça : nous n’avons que peu de Bannisseurs de ce côté, et à part si les soldats présents du côté village parviennent à faire une percée jusqu’aux marches, la situation va continuer de s’aggraver petit à petit.

Je dois retourner prévenir le plus vite possible les Bannisseurs de la situation afin qu’ils puissent décider d’un plan d’attaque. Si je dois les aider, je le ferais sans la moindre hésitation, nous devons nous mobiliser au mieux pour repousser les monstres. Je saute de branche en branche, essayant d’être aussi vif que discret, car ça ne serait pas la première fois que je vois un Ochû essayer de me balayer un pied alors que je suis censé être hors de sa portée. D’ailleurs, leur foutu Séisme est une véritable plaie pour moi dans les arbres, autant que ceux qui sont au sol à proximité, mais avec la chute en plus.

Allez, pas le temps de penser à tout ça, je reste concentré et je vois déjà le petit campement installé à l’entrée de la forêt, je n’ai plus que quelques arbres à parcourir pour arriver à destination. Mais un cri vient me glacer le sang et je m’arrête instantanément presque pour chercher d’où provient cette voie. Un homme semble en grande difficulté, blessé à la jambe par une Abeille Tueuse. Aucune idée de si le poison s’est déjà répandu ou non, mais vu les vingt mètres qui le sépare des autres, il n’aura peut-être pas le temps de pouvoir recevoir des soins s’il se fait attaqué au sol. Tant pis pour la sécurité, je commence à prendre mon élan, saisissant mon arc et une flèche dans mon carquois, avant de sauter en avant pour rejoindre la route. Je décoche une première flèche durant mon saut, elle ne touche pas la cible, mais j’attire son attention le temps de faire ma réception, à quelques mètres de l’homme blessé.

Pas sûr que j’ai le temps de reprendre une nouvelle flèche pour la tirer, j’agrippe mon arc par le bout et je fais un joli swing qui vient donner un bon coup de recul à l’Abeille. Je glisse au sol dans mon élan et attrape la main de l’homme.

« Vite ! Venez nous aider ! Un homme est blessé ! »

Si personne ne l’avait vu, maintenant ils étaient prévenus en tout cas. Je n’ai pas le temps de me préoccuper de si les renforts sont déjà en train de courir ou non, l’Abeille commence à ne plus être déstabilisé et je ne peux que reprendre une flèche pour la coller à mon arc. Cependant, j’entends quelques bruits de pas dans mon dos, puis une ombre qui rentre dans mon champ de vision avant de frapper la créature d’un coup nette… Quel… Qu’est-ce que c’était ? C’était assurément trop cool ! Je distingue lentement la silhouette d’un homme devant moi à présent, et je ne peux pas cacher ma surprise et mon admiration :

«  Wo… Waouh ! Incroyable ce que vous venez de faire ! Merci pour le coup de main ! »

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Kwokkak

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Kwokkak

Bannisseur

Mer 5 Avr 2017 - 1:12
Cela fait maintenant quoi … Une semaine ? Peut être un peu plus ? Je ne me souviens plus. Bref. Cela fait donc maintenant un certain temps que je suis arrivé a Kilika. C'est sympa comme ville. Plus grand que là où j'ai grandi, certes, mais ce n'est pas invivable comme Luca ou Bevelle. On sent encore l'air de la nature. De la tranquillité. De la mer aussi.

Cette fois çi, c'était un pécheur qui avait eu besoin de moi. Un vieil homme rabougri qui sent bon le poisson frais et la mer. Malheureusement pour lui, une vague traîtresse avait abîmé son bateau. Et sans bateau, plus de pèche. Et sans pèche, plus d'argent. Vous voyez le soucis ? Il avait de quoi se procurer les matériaux, mais pas de quoi payer quelqu'un pour réparer. Une véritable tristesse. Heureusement que je suis passé par là.

Je ne vais pas dire que ça a été facile. Non non. Je suis un paysan. Parfois un combattant. Les bateau et moi, c'est comme la mer et la montagne. Pour ainsi dire qu'on se croise rarement. Mais bon. Il avait besoin d'aide le vieux. Je pouvais pas le laisser comme ça, non ? Et puis, qui sait, c'est de l'expérience qui pourrait peut être me servir un jour. Je ne suis pas malin, mais je ne refuse jamais d'apprendre.

En me levant ce matin, j'ai remarqué comme un changement dans l'air. Une sorte de lourdeur. Je ne dois pas être le seul, car tout le monde semble a cran. Comme si un orage allait éclater. Je commence a travailler. Une heure passe, et ce sentiment ne disparaît pas. Deux heures maintenant. Encore une fois, tout le monde semble tendu. Pourtant, le ciel est dégagé. Ce serait presque une journée agréable, si il n'y avait pas ce sentiment étrange.

C'est un gamin qui a mis fin à ce calme apparent. Il porte l'uniforme des banisseurs. Je le reconnais. J'avais été, en arrivant, me signaler à la mission locale. Au cas où. Et il semblerait que le cas est arrivé. En route, il m'explique rapidement la situation. Les éclaireurs ont remarqué des mouvements de plus en plus suspects des monstres. Comme si ils se rapprochaient de la route. Une boule naît dans mon ventre. Ce ne serait pas un signe de son retour, non ? Instinctivement, je resserre les liens de la corde qui retient mon épée et son fourreau.

Le gamin me dit aussi que, du coup, ils ont besoin de tout le monde pour assurer la sécurité du temple et de sa route. Pas question que les pèlerinages soient bloqués par des monstres. Il en va de notre honneur de banisseur, yadda yadda. Pas besoin de me sortir toute la saussissonade. Je sais ce qu'il y a a faire.

On doit arriver juste à temps, car c'est un peu le chaos là. Des gens qui combattent de partout. Des bléssés. Avec le gamin, on avance sur le chemin. Il faut apporter du sang neuf au temple.En espérant qu'il n'y en a pas trop de déjà versé. Je remarque un homme qui court vers une silhouette au sol. Instinctivement, je fonce vers lui. C'est un archer, il ne doit pas avoir l'habitude des mêlées. Il ne réagit pas à la guêpe. Allez.

J'accélère encore un peu. Je n'aime pas courir avec mon arme sortie, mais là, il n'y a pas le choix. Je fais attention à mes pas. Pas question de tomber et de m’empaler sur mon arme. Ce serait bête. Je pousse un souffle rauque en abaissant mon arme vers la tête de la bête. Wow. Elle est fendue en deux d'un coup. Elle devait être trop obnubilée par le gamin pour réagir. Tant mieux, en vrai. Je regarde vite autour de moi. Encore trop de monstres à mon goût. Je jette un œil à l'homme par terre, qui semble se tenir la jambe. Merde. Je regarde l'archer, qui me félicite. Mouais. Il pourra me féliciter ce soir si on est encore vivants.

« Tu peux l'aider à se relever ? Je vais maintenir les monstres à distance. »

C'est l'heure d'adopter une position moins brutale. Je libère ma main gauche de mon sabre pour la faire se saisir du fourreau. Ça me fait une arme de plus pour repousser les monstres. En parlant de monstres .. Un Ochû se rapproche. Merde. Des tentacules. Je n'aime pas les tentacules.

J'esquive avec grâce le premier coup. Il faut que je l'attire. Je frappe son appendice de ma main la plus proche. C'est la gauche. Zut, ça ne coupera pas. Mais le monstre semble ne pas aimer. Parfait … je crois. Il me frappe de l'autre coté, et le bloque cette fois çi avec la lame, qui repends un liquide poisseux sur le sol. J'ai du reussir à entamer la chair de son tentacule. Le monstre pousse un cri strident alors que je le contourne. Allez mon gros. Suis moi. Je recule de quelques pas. Il me suit. Parfait.

Maintenant, c'est toi contre moi mon gros.

C'est … sensé être une bonne nouvelle pour moi ? J'esquive encore un de ses assauts avant de me prendre un coup de fouet dans les jambes, ce qui me met à terre. Je lance ma lame pour ne pas retomber dessus. Ce serait idiot comme mort. Le coup suivant me frappe les côtes. Je sens comme du fer dans ma bouche. Je reussis à parer le coup suivant. Mais sans mon arme, c'est tout ce que je peux faire. Au moins, il me reste le fourreau. Si quelqu'un devait m'aider, ce serait le moment parfait.

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Invité

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Mer 5 Avr 2017 - 2:10
Je secoue un peu la tête de gauche à droite avant de regarder à nouveau l’homme qui se tient devant moi, l’arme à la main, vraiment trop classe ! C’est bête de penser ainsi, mais je suis comme un gamin devant un héros pour le coup. Je ne néglige pas pour autant l’homme blessé qui est au sol, et à la demande de mon sauveur, j’attrape le blessé et le place sur mon dos pour le ramener vers ses camarades. J’aurais pu l’aider à marcher, mais je ne suis pas dupe : plus il va faire d’efforts, plus le poison va se répandre dans son corps à grande vitesse. Je parcours quelques mètres avant qu’on ne prenne en charge l’homme qui me remercie de mon intervention. J’hoche simplement la tête pour lui faire comprendre que j’ai bien compris, mais pour le coup, ce n’est pas moi qui l’ait vraiment sorti d’affaire, c’est plutôt le… Où il est d’ailleurs ?!

Mon regard se concentre rapidement sur un Ochû plus loin qui semble agiter ses tentacules pour essayer d’attraper ou frapper quelque chose. Merde, combattre un Ochû seul c’est la classe, mais c’est surtout extrêmement dangereux. Je me doute que sous-estimer un homme qui m’a sauvé n’est pas très sympa, mais dans le doute, je commence à courir à vive allure pour rejoindre le combat. Cet homme aux cheveux longs attachés et à la grande classe, il semble se donner à 100% contre la créature, et cette dernière ne se préoccupe pas le moins du monde du fait que j’arrive dans son dos. Je saisis une flèche et lui tire dans la base d’une de ses tentacules, ça c’est fait ! Pas le temps de souffler, je vois un tronc effondré qui le contourne, je saute dans sa direction et en quelques pas rapides, je saute dessus. Mon équilibre est bien moindre à cet endroit, mais j’ai une vue un peu plongeante sur sa gueule, une flèche en plein dedans devrait faire hurler la créature, mais aussi lui donner une nouvelle cible peut-être.

Bingo, ça a l’air d’être le cas ! Je profite d’un moment de douleur du monstre pour finalement rejoindre le guerrier qui n’a plus son arme en main apparemment. Je me place devant lui, l’arc bandé au maximum et une flèche prête à être tirée !

« Je n’ai pas l’audace de dire que je peux vous rendre la pareille, mais foncez récupérer votre arme, je devrais pouvoir gagner un peu de temps ! »

Pour le coup, je n’essaie même pas de jouer au héros car même avec mes années d’entrainement à l’arc et à manier très peu mes deux dagues planqués dans mes jambières, je doute fort avoir l’expérience requise pour affronter ce monstre. Ma seule chance actuellement, c’est de combattre avec l’aide de ce nouveau compagnon de combat, en espérant qu’il accepte de combattre à mes côtés. Les circonstances l’exigent plus ou moins, mais bon, Frau ne cesse de me répéter que je suis naïf et vu que je n’aime pas vraiment tuer… Non, pour un Ochû aussi dangereux, je dois mettre tout ça de côté !

Avant même que je m’en aperçoive, l’ennemi est déjà prêt à se battre à nouveau, et je n’ai que le temps de faire une roulade en avant pour esquiver son coup de tentacule, c’était moins une ! Il va vraiment falloir que je neutralise ces maudites tentacules ! Je prends quelques pas de  côté pour que je sois la seule cible possible et j’analyse la situation : un tentacule arrière n’est plus vraiment utilisable à cause de ma flèche, et l’homme au sabre en a bien blessé une autre apparemment. Reste toujours les deux autres foutu tentacule. Je tire rapidement la flèche déjà prête et je continue à tourner autour de la créature, dans le peu d’espace que me laisse le côté où je me trouve. Exposer son dos à un homme qui a une arme aussi tranchante, ça pouvait que nous rendre service !

« Si vous m’entendez, n’hésitez pas à l’attaquer, je vais servir d’appât et encaisser au possible ! »

…Ok, je suis donc devenu complètement fou pour dire une connerie pareille, mais va falloir assumer maintenant ! Eh merde, heureusement que je dois esquiver qu’un seul tentacule à la fois, ça devrait… Hop là ! J’esquive un tentacule que j’ai à peine vu arriver, il faut vraiment que j’arrête de penser en combattant, ça va me coûter cher ! Mais pourquoi l’Ochu se met à trembler comme ça ? Me dites pas que… MERDE !

« Séisme ! »

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Kwokkak

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Kwokkak

Bannisseur

Mer 5 Avr 2017 - 14:29
Je n’entends même pas le sifflement de la flèche qui vient frapper la plante-chose géante. Par contre, le hurlement de douleur, je l'entends. Je lutte pour me relever. Il suffit que la douleur plonge la bête dans un état second de rage intense et s'en est fini de mon petit moi. Surtout sans arme. Une silhouette se place devant moi. C'est le jeune à l'arc de tout à l'heure ? Est-ce que ça veut dire que le mec blessé est seul maintenant ? Au fond, j'en suis content. Le transporter, c'est bien gentil, mais jamais on ne pourrait distancer le monstre. Autant le combattre de suite avec toutes nos forces.

Pendant que l'archer occupe le monstre, je m'affaire à reprendre mes esprits. Il va falloir finir ça vite. Une fois debout, je frotte rapidement mes vêtements. J'ai de la boue partout. Génial. Maintenant, retrouver mon épée ? Dans la végétation, ce n'est pas si facile. Il faut que je cherche quelque chose qui luit, mais les arbres bloquent une partie de la lumière directe du soleil. Je suis désolé gamin, mais il va falloir que tu tiennes le monstre un peu plus longtemps.

Bon, je n'ai pas pu la jeter loin, non ? Je farfouille avec vigueur. Je n'ai pas envie de me présenter dans l'Au Dela en devant expliquer que je suis mort parce que j'ai perdu mon épée. Ce serait beaucoup trop humiliant. J'entends le jeune homme crier. Seisme ? Instinctivement, je me jette à terre. C'est ce que l'on m'a toujours conseillé de faire dans ce cas. Ce serait bette de tomber en plus de subir un séisme, non ? Heureusement, il semblerait que soit la bête soit fatiguée, soit elle ait envoyé tout vers l'archer. Tant mieux, car je n'ai vraiment pas envie d'encaisser ça du tout.

Je sens comme une chose dure sur mon ventre. Le sol est il très heureux de me voir ? Non. C'est dur et froid, mais aussi un peu poisseux. Ne me dites pas que … Et si, j'ai sauté sur mon épée. Je ne sais pas si je dois me considérer chanceux de l'avoir retrouvée si facilement ou si je dois me sentir chanceux de ne pas m'être éventré dessus. Je pousse un long soupir et me relève. C'est plus facile cette fois. Visiblement, le petit tabassage en règle que j'ai subi commence à se dissiper. Mes esprits me reviennent. Je ramasse en même temps l'épée et je pousse un long soupir. C'est l'heure d'en finir. Je range rapidement mon fourreau dans mon dos. Si je veux être sur d'abattre la bête, je vais devoir y aller à deux mains. Je les sens devenir moites. J'en suis content. L'idée de retirer la vie à une créature me dérange encore un peu. C'est bien. J'espère que cela ne deviendra jamais facile. Enfin, trop facile. Je serre un peu mes doigts, histoire que mes forces ne me lâchent pas.

En faisant le moins de bruit possible, je m'approche de la créature. Je lève mon arme bien au dessus de moi. De ce que je peux voir, quelques flèches sont fichées dans la créature. Bien. Je bascule le poids de mon corps vers l'avant et fait retomber ma lame comme un couperet, qui se fiche dans le corps de la bête. Ses lianes-tentacules raidissent d'un coup avant de tomber mollement. Bien.

Je sens une main me taper dans le dos et je me retourne, surpris. C'est le chef des banisseurs de Kilika.

« Bien joué, Kwokkak. Toi et ton camarade. La situation est sous contrôle maintenant. Va te reposser. »

Je ne sens pas ça très sincère. Nos précédentes interactions avaient été assez difficiles. Visiblement, il me considère comme une sorte de traître, même si je ne sais pas si le terme est bon. Il ne me considère pas comme un vrai banisseur en tout cas. Je ne fais pas partie d'un vrai régiment, je voyage comme je l'entends. Et je comprends dans sa voix qu'il ne souhaite plus me voir ici. Je peux le comprendre. Et, de toute façon, j'ai un bateau à réparer. Néanmoins, je me dirige vers l'archer. A son absence d'uniforme, j'infère qu'il n'est pas banisseur.

« Bien joué mon gars. Je pense que sans toi, j'aurai fini en charpie. »

Mon ton s'assombrit un peu.

« J'ai du travail qui m'attends en ville, mais si tu veux, on peut se retrouver dans un pub ce soir. Je te dois bien une choppe je pense, non ? »

Je retrouve mon air calme et serein et lui tends la main.

« Moi, c'est Kwokkak d'ailleurs. Et toi ? »

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Invité

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Mer 5 Avr 2017 - 15:41
Que faire… Que faire ?! Oh bordel ça secoue fort, plus fort que d’habitude. Je finis par tomber sur mes genoux et ma vision se trouble un instant tant je suis secoué, comme si l’Ochû avait prévu de me faire passer un sale quart d’heure. J’espère que ça va aller pour le guerrier qui a surement dû retrouver son arme à présent… Si le Séisme ne l’a pas trop touché. Merde, je me tiens allongé au sol et j’ai du mal à coordonner mes mouvements pour me redresser ! Ça fait combien de temps que j’ai crié ? Quinze secondes tout au plus ? Ce n’est pas assez ! Je prends appui sur mon arc lorsque les vibrations cessent et je roule en arrière pour me cacher dans des feuillages, allongeant mon arc devant moi pour être capable de tirer au moment opportun.

Allez foutu corps, réponds correctement ! J’arrive à peu près à récupérer les sensations dans mes jambes, bonne nouvelle vu que l’énorme monstre se rapproche dangereusement de moi à nouveau. Je bande mon arc avec deux flèches, j’attends, je concentre ma respiration et j’attends dangereusement le moment où un tentacule va essayer de me faucher à nouveau. Au bout de quelques secondes, le voilà qui va s’écraser sur moi, je me redresse juste ce qu’il faut pour tirer mes deux flèches correctement dans le tentacule, la créature pousse un nouveau cri de douleur terrifiant. Je ne veux pas la faire souffrir, j’ai horreur de faire souffrir qui ou quoi que ce soit, mais là, ce n’est pas seulement ma vie qui est en danger ! Je commence à vider mon carquois rapidement en tirant flèche après flèche en direction de la base de ses tentacules, peut-être qu’on arrivera à fuir finalement si on les neutralise…

Malgré mes tirs incessants, je me prends un coup de tentacule qui me soulève du sol et me projette un peu plus loin. Je n’ai rien de cassé, mais je me suis ouvert au niveau du bras, pas sur que je puisse tirer correctement plus longtemps… Devrais-je sortir mes dagues pour simplement me défendre ? J’ai vraiment besoin d’aide là, je me redresse tant bien que mal et je me rends vite compte que, encore une fois, j’ai dû sous-estimer mon nouvel allié : je n’ai vu que la pointe de sa lame dépasser au-dessus du monstre de la forêt avant qu’elle ne se plante en lui comme un couperet, d’un coup net et précis. Quelques instants après, la créature qui me faisait si férocement face tombe au sol, inerte, ses tentacules toutes tombés au sol. C’est enfin fini… Je me laisse retomber sur les fesses un instant, la douleur parcoure mon corps librement maintenant.

Très faiblement, j’entends la voix d’un homme qui s’adresse au maitre du sabre que j’ai essayé d’aider dans ce combat : impossible de comprendre ce qui se dit, je suis encore bien sonné et je crois qu’à mon avis, il n’y a qu’avec un peu de repos et de soin que la douleur passera. Je regarde autour de moi pour voir où sont mes différentes flèches, pour éviter de les laisser à la portée de n’importe qui. Alors que je me relève lentement en me tenant le bras, j’entends une voix à nouveau, celle de l’homme qui m’a sauvé un peu plus tôt, et je suis assez gêné de recevoir des compliments alors que je n’ai fait que ce qui me semble être logique. Je m’incline légèrement pour le remercier alors qu’il me propose d’aller boire une choppe en me tendant la main. Je me redresse et lui prend la main pour la serrer amicalement.

« Enchanté ! Mon nom est Shinsuke, monsieur. C’est un honneur de recevoir de telles paroles d’un guerrier comme vous. Je n’ai toutefois pas fait tant que ça, avec beaucoup plus d’expériences, j’aurais pu être bien plus utile, j’espère que vous me pardonnerez ce défaut. »

Malgré tout, je garde le sourire aux lèvres, je sais que les Bannisseurs sont des gens sympas mais on m’a rarement parlé ainsi, alors même si je ne mérite pas vraiment ces mots, je les apprécie à leur juste valeur. Je recule d’un pas pour récupérer mes flèches, prenant appui sur mon arc le temps que mon équilibre soit pleinement revenu. Quel guerrier en tout cas, Kwokkak n’a pas l’air de tituber le moins du monde, ou alors il le cache très bien en tout cas. Il ne me faut que quelques secondes pour récupérer les flèches récupérables, je me tourne à nouveau vers cet homme fort sympathique et me dirige vers lui, me rendant compte que j’ai oublié de répondre à sa question !

« Veuillez m’excuser ! Je ne vous ai pas répondu : je serais ravi de pouvoir discuter avec vous un peu plus tard, si vous avez du temps à m’accorder. Vous avez l’air d’avoir vécu tellement de choses comparés à moi, ça serait très généreux de votre part de m’en conter quelques-unes ! Et pour la choppe, je suis partant, mais vous ne me devez rien: c’est plutôt l’inverse selon moi. »

Je ris un peu à mes dernières paroles : Frau m’a interdit de boire tant que je n’aurais pas invoqué ma première Chimère, ce qui voulait dire être Invokeur, mais rien ne m’empêche d’en payer une à quelqu’un qui le mérite, non ?

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Kwokkak

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Kwokkak

Bannisseur

Jeu 6 Avr 2017 - 0:45
Un honneur ? Un tel guerrier ? Qu'est-ce que j'ai fait de spécial ? Je veux dire, mis a part passer la moitié du temps à me prendre des coups et presque l'autre moitié à chercher mon arme par terre. Il ne doit pas sortir beaucoup, si il me prends pour un soldat d'élite. On m'avait dit que les gens des îles étaient bizarres, mais quand même. Je ne peux que lui adresser un sourire un peu forcé alors qu'il cherche ses flèches. Au moins, il a été bien appris. Mais j'aurai bien aimé ma réponse, avant qu'il ne reparte vaquer à ses occupations. C'est pas tout ça, mais j'ai des planches à fixer avant la nuit. Je me sens déjà un peu mal d'avoir laissé ça en plan, maintenant que l'alerte est finie. Ah, il revient. Il me met un peu mal à l'aise. Je suis juste un homme qui voyage et essaie de rendre service, rien de plus. J'hésite à annuler ma proposition. Autant le décevoir maintenant que plus tard, non ? Je ne sais pas pour qui, ou pour quoi, il me prends, mais je ne suis pas cet aventurier qu'il croit que je suis.

Mais attendez. Il a proposé de payer ? Ça change tout ça. Alors toi mon gars, je ne vais pas te laisser partir. C'est rare, les gens qui veulent payer à boire. Je ne vais pas le laisser s’échapper comme ça. Je lève les yeux au ciel, comme si je cherchais quelque chose. Enfin, comme si. Pas vraiment j'essaie vraiment de me souvenir d'un nom. Celui du bar où je loge. Le vieux qui m'emploie en ce moment n'a pas vraiment de place chez lui. Rah, j'ai vraiment pas une bonne mémoire pour ce genre de choses. C'est bête, parce que le patron est un gaillard sympa. Un ancien banisseur, mais du genre tranquille. Pour lui, l'important chez les banisseurs, c'est le travail rendu, pas la hiérarchie. J'y pense, c'est peut être pour ça qu'il n'est plus dans la maison.

« Si tu veux, tu peux venir me retrouver à l'auberge … Sur le port, pas loin de la criée. Les murs sont … rouges, je crois. Avec une ancre près de la porte. »

Décidément, le nom ne veut pas revenir. Tant pis. Il n'y a pas mille auberges dans le coin je pense. Il saura trouver. Et au pire, les gens du coins me connaissent un peu. Il ne devrait ps avoir de mal je pense. Enfin, j'espère.

« Je te laisse, j'ai des planches à clouer, et ça ne va pas se faire tout seul. »

Je commence à m'éloigner, quand cela me reviens soudainement. Je retourne donc vers Shinsuke. Un drôle de nom tiens, d'ailleurs, quand j'y pense. Mais bref.

« On peut se dire vers … vingt heures ? J'aurai fini à cette heure là je pense. »

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

Il est à peine vingt heures passées quand je descends de ma chambre. Je me sens las. Ce n'est pas que le combat d'ailleurs. Non. Les douleurs du combat viendront demain. Là c'est plus le fait d'avoir du être tordu dans mille et un sens pour pouvoir clouer qui me fait mal. Bordel, je n'ai que la trentaine, bien tassée certes, et pourtant je me fais mal comme un petit vieux. Quelle déchéance. Le patron me regarde, un sourire amusé aux lèvres.

« Tu attends encore une poulette ? La brune de la fois dernière peut être ? »

Je lui renvoie son sourire. C'est vrai, j'avais ramené une … poulette, comme il le dit, là fois dernière. Elle avait payé une tournée a tout le monde. Sûrement pour ça qu'il s'en souvient. Malheureusement …

« Non, cette fois ci c'est un garçon. »

Son visage se décompose légèrement. Je l'ai fait exprès. Il ne sait pas si je rigole ou si je vire vraiment de ce bord là.

« Un gamin qui m'a aidé lors de l'attaque de tout à l'heure. Il veut me payer à boire pour me remercier. Je ne vais pas l'en priver, haha. Tu devrais être content, ça te fait de la clientèle en plus. »

Il secoue la tête et retourne essuyer ses verres alors que je vais m'installer dans un coin. Mon ventre gargouille. Peut être que je vais aussi réussir à me faire payer à manger ? Il ne me reste plus qu'a l'attendre maintenant.

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Jeu 6 Avr 2017 - 17:51
J’espère qu’il ne prendra pas mal le fait que je tiens à payer alors qu’il a proposé en premier, ça me gênerait de l’avoir vexé à cause de ça…. Ah ben apparemment c’est bon, il a l’air d’accord ! Super ! J’esquisse un grand sourire assez bête et hoche la tête pour faire signe que je me rendrais au lieu convenu, ce n’est d’ailleurs pas très loin de chez moi, sait-on jamais si je finis par briser la règle de ne pas boire. Vu que le combat et l’alerte semble fini pour l’instant, Kwokkak m’annonce qu’il retourne clouer des planches et que ça ne va pas se faire tout seul. Alors même un guerrier comme lui s’abaisse à faire de petits travaux pour aider les gens de l’île ? Grande leçon d’humilité que je viens de recevoir… Plus je le regarde, plus je me dis qu’il est vraiment exceptionnel ce mec-là, j’ai beaucoup à apprendre de lui.

Je le salue simplement d’un signe de tête et alors qu’il reprend la marche vers Kilika, je le suis à un rythme un peu plus lent, pour éviter de trop balancer mon bras qui nécessite quelques soins. Contre toute attente, je ne suis pas le seul à être tête en l’air au final : l’homme au sabre se retourne vers moi pour me préciser qu’on pourrait se retrouver là-bas pour vingt heures. C’est vrai que si on doit se revoir plus tard, c’est mieux de se donner un horaire précis, bien que j’aurais pu attendre là-bas une partie de la journée sans vraiment me rendre compte que fixer une heure précise m’aurait évité cette galère.

« Ça marche ! A tout à l’heure ! »

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Qu’est-ce que j’ai pu me faire engueuler par Frau quand je suis revenu de chez les Bannisseurs après m’être blessé ainsi… A croire que je suis encore un gamin à ses yeux, mais c’est son côté papa poule qui m’a toujours évité bien des ennuis depuis que je suis petit, alors je ne vais pas m’en plaindre. Le bandage fait gracieusement par une demoiselle au camp temporaire dans la forêt de Kilika ne lui convenait pas, alors il a décidé de me soigner avec un sort de haut niveau dont il a la connaissance et à part une cicatrice qui va se résorber quand ma peau aura complètement assimilé la magie, je n’ai plus de soucis à me faire. De façon globale aussi, le sort a boosté ma régénération et je me suis mieux, c’est presque abusif, quand j’y pense, de se dire que je peux me blesser sans vraiment craindre de ne pas guérir s’il est là.

Le soleil est sur le point de se coucher, m’indiquant que l’heure d’aller à l’auberge sur le port est finalement arrivée et que si je ne me dépêche pas un peu, je risque de faire attendre Kwokkak ! Enchaînant les pas rapides et les mouvements fluides sur le chemin en planches de bois pour esquiver les gens que je croise, il ne me faut que quelques minutes pour rejoindre l’endroit et j’entre pour saluer le patron, une connaissance de longue date pour Frau. Je le salue respectueusement lorsqu’il m’aperçoit et je me dirige vers lui.

« Salut patron ! Tu peux me servir un cocktail Chocobo, s’il te plait ?

- Pas de soucis garçon ! Sans alcool, comme d’habitude ?

-Tout juste !... Ah ! Tant que je suis là, tu peux me dire si tu as vu un guerrier assez sérieux, plus âgé que moi, avec un sabre qu’il doit porter avec lui souvent ? Je dois le voir ce soir ! »


Alors que le tenant de l’auberge me tend gentiment mon grand verre de cocktail Chocobo, il pointe du doigt d’une direction, et en y regardant bien, je vois la longue chevelure de l’homme que je recherche ! Je saisis ma boisson en faisant signe de me préparer une note, le patron sait déjà que je fonctionne comme Frau et que je règle tout à la fin. Sans trop de précipitation, je m’avance vers Kwokkak avant de m’arrêter juste devant lui.

« Désolé de vous avoir fait attendre Monsieur Kwokkak ! J’espère ne pas avoir été trop long. Vous vous souhaitez boire quelque chose dès maintenant ? »

En attendant sa réponse, je m’installe en face de lui, non sans avoir les yeux rempli d’étoiles à l’idée qu’il va pouvoir me conter des aventures le concernant ! Quel genre de périples a-t-il vécu ? A-t-il déjà vu un Chocobogre ? Ou peut-être même un Béhémoth ?! Ah, je meurs d’impatience de savoir tout ça et pour le coup, mon visage doit bel et bien l’indiquer !

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Kwokkak

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Kwokkak

Bannisseur

Ven 7 Avr 2017 - 14:56
Il ne me demande pas par mon nom. Marrant. Bon, après tout, il ne peut pas savoir que c'est mon lieu de villégiature et que, de ce fait, le patron me connaît. Il commande un cocktail Chocobo. C'est sans alcool ça, non ? Je le fixe un peu plus intensément. Quel age il peut bien avoir, en fait ? Hum. Je n'ai jamais été bon pour ça. Il n'a pas l'air si jeune, non ? Peut être … Dix huit ans ? Dix neuf ? Ah, au fond, il a bien raison de se tenir éloigné de l'alcool. Tout le monde sait à quoi ça sert. C'est pour tuer les mauvaises choses qui veulent nous faire du mal. C'est pour ça qu'on en met sur les plaies, non ? C'est aussi pour ça qu'on le boit. Pour tuer les choses dedans qui nous font du mal. Eh bien. Je suis bien philosophe ce soir …

Je joue un peu avec mes mains en attendant qu'il arrive. Ma peau est rêche et dure. Calleuse. Ce sont des mains de travailleur. Cela me rassure un peu. Ce sont des mains dont mes parents auraient été fiers. Ah. Le voilà. Je le salue de la tête. Il me demande si je veux à boire. Qu'il est brave ce petit. Je lève la main et me tourne vers le patron.

« Chef, tu me ramènerai bien un grog ? »

Je me tourne ensuite vers Shinsuke.

« Pour ce qui est de la note, on verra ça après. »

Même si je veux bien me faire payer à boire, je tiens quand même à réussir, à un moment, à lui payer un godet. Je l'ai dit quand je l'ai invité, je le ferai. Je suis un homme qui aime bien se faire offrir des choses, mais je ne suis pas un radin pour autant. Harkus rapporte bien vite une petit choppe en terre cuite qui contient un breuvage qui fume doucement. C'est une boisson que je ne connaissais pas avant de venir ici. Il semblerait que ce soit une recette de cet établissement. C'est un alcool que je ne connais pas, à base d'algues, si je me souviens bien, porté à température et mélangé à moult épices et autres herbes. Au goût, c'est assez spécial. C'est … fort en fait. Pas en alcool. Mais ça a tendance à saturer bien vite les papilles des gens. Moi, j'aime bien. Et en plus, ce mélange d'épices et d'autres choses dont mon courage pourtant pas si ridicule m'a empêché de demander le nom à un léger effet curatif. Ça calme les humeurs, ça revigore, çà fait du bien. C'est pour ça sûrement que c'est bien vite devenu ma boisson spéciale pour le retour du travail. Je trinque avec le gamin et avale la première gorgée, qui me monte directement à la bouche. C'est la gorgée la plus dure, le temps que votre corps s'habitue à la boisson.

Ensuite, je m'étire. Y'a pas a dire, ça a pas été une journée facile. J'ai encore mal aux cotes. Il aurait fallu que j'aille voir un prêtre pour vérifier que rien n'est cassé, mais je n'ai pas eu le temps. Tant pis. Je fixe ensuite mon regard sur Shinsuke.

« Tu ne portes pas l'uniforme des Banisseurs. Tu n'as pas une tête de moine. C'est quoi du coup, ton histoire ? »

Je prends une seconde gorgée. Elle descends bien plus facilement et je peux enfin commencer à discerner les goûts plus subtils de la boisson. Good stuff.

« J'ai jamais trop vu d'archers, mais je doute que n'importe quel gamin qui met la main sur un arc puisse combattre un monstre comme ça aussi bien. Je veux dire, c'est moi qui ai porté le coup final, mais c'est toi qui a fait le plus gros du travail. Je dois t'avouer que je suis curieux. Même si bon, c'est bien hein. C'est bien de voir des jeunes qui s’intéressent à défendre les gens plutôt qu'a aller chasser les jupons. »

J'éclate d'un rire un peu gras. C'est pas comme si l'un empêchait l'autre, en vrai. Mais il à un peu l'air de sortir droit des jupes de sa mère. C'est marrant. Autant l'asticoter un peu. En toute gentillesse bien sur.

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Ven 7 Avr 2017 - 19:40
Du grog ? La boisson préférée de Frau et aussi son plus grand ennemi : nombre de fois que j’ai dû le ramener à la maison alors qu’il avait un peu forcé sur le verre, même si c’était toujours en étant joyeux. Personne n’a dit que les Prêtres ne pouvaient pas boire et surtout lui ! Lorsque Kwokkak se tourne vers moi en précisant que la note, on s’en occuperait plus tard, je n’ai pas vraiment mon mot à dire, je l’invite avec plaisir mais s’il me propose un verre, je risque de l’offenser si je refuse, je prie simplement pour ne pas devoir boire un verre de grog moi aussi, j’en ai jamais bu mais je ne suis surement pas prêt non plus…

Je finis par lever mon verre en même temps que mon nouvel ami, si je peux l’appeler ainsi, et je trinque avec lui pour que nous puissions prendre notre première gorgée, tel qu’on me l’a appris au fur et à mesure de mes venues ici depuis que je suis petit. Au début, je trouvais ça long de devoir attendre comme un abruti pour boire, mais j’ai fini par voir l’aspect social et traditionnel de la chose, ça n’en est que meilleur. Rapidement, lorsque le cocktail Chocobo se glisse dans ma bouche, quelques instants me suffisent pour en ressentir toute la saveur ! Du jus d’ananas frais, un peu de jus de fraise pour colorer le cocktail et alimenter le goût, et une petite goutte de sucre de canne, de quoi sucré le tout pour en faire un cocktail qu’on pourrait boire en une seule fois tellement c’est bon et revigorant. Toutefois, je m’en garde à peu près la moitié dans le verre, pour pouvoir y replonger mes lèvres dedans plus tard, alors que je lâche un léger soupir qui trahit mon allégeance à cette boisson dont je raffole depuis bien des années.

Et dire qu’il y a quelques heures, je me battais au côté de l’homme qui me fait face à cette table, contre une abeille puis contre un terrible Ochû. Le fait qu’il s’étire de cette façon dois surement indiquer qu’il a encore quelques douleurs. Je ne suis malheureusement pas capable d’utiliser de la magie blanche comme le fait Frau, j’en suis loin d’ailleurs, mais si je peux lui apporter un peu de bien-être en lui payant un verre, ainsi soit-il !

Sa remarque concernant le fait que je ne porte pas l’uniforme des Bannisseurs et que je n’ai pas non plus la tête de quelqu’un de l’Eglise me fait rire discrètement. Je ne le prends absolument pas mal, mais c’est vrai qu’à mon accoutrement habituel, on se demande bien ce que je peux être, même avec mon arc sur le dos. Je le laisse boire sa seconde gorgée sans toucher mon verre, je me dis que j’aurais toujours l’occasion de lui répondre après mais il enchaine et là… Je rougis un peu de gêne. Je ne m’attendais pas à une telle humilité et de tels compliments, j’en détourne même le regard, malgré cette blague à la fin que je ne comprends pas vraiment. C’est vrai que moi et les filles de toute façon… Ce n’est pas qu’elles ne me plaisent pas, mais je n’y songe jamais vraiment. Le rire de Kwokkak finit par me remettre à l’aise, je dois me montrer un peu plus naturel en sa présence !

« Pour répondre à votre première question, je ne suis qu’un Apprenti Invokeur en formation. Vous en avez déjà vu beaucoup je suppose, même en cette période de Félicité, vous en avez peut-être même protégés, ce qui a dû un voyage passionnant ! »

Un instant, une pensée me traverse l’esprit, mais je l’abandonne presque aussitôt. Mon avenir d’Invokeur est encore incertain, lui demander de bien vouloir être mon Gardien peut être une bonne idée sur le papier, mais qui sait combien de temps il devrait attendre ? Ou même s’il accepterait d’aider quelqu’un comme moi sans grande expérience ? De toute façon, je ne peux pas demander à quelqu’un de mourir pour moi, tant bien même cet homme pourrait faire un Gardien de génie selon moi. Il connait les Bannisseurs apparemment, peut-être qu’il en fait partie après tout, ça expliquerait les travaux qu’il doit faire… Oh je m’égare encore dans mes pensées et Kwokkak attend probablement que je lui explique pourquoi j’utilise un arc ! Je secoue un peu la tête pour revenir à moi et je le regarde dans les yeux, amusés, en pointant mes avants bras.

« Même si vous me flattez en me disant de telles choses, je ne suis pas aussi sur que vous que j’ai fait tant que ça. Si je devais avoir un ‘’secret’’ concernant ma façon de manier l’arc, je dirais que c’est l’entrainement, comme on peut s’en douter. Cependant, je m’entraine depuis quelques années déjà et le maniement de l’arc n’est qu’une des choses que j’ai apprises. Avec une forêt comme celle de Kilika, il serait dommage de se limiter à combattre au sol ou avoir un seul point de vue sur les choses, je grimpe donc aux arbres pour me déplacer, voir les choses, observer et apprendre. Et en de très rares occasions j’utilise des dagues mais uniquement pour me protéger au corps à corps. »

J’attrape doucement mon verre pour le finir d’une traite lente, me disant que je parle surement encore trop et il ne faudrait pas que je finisse par ennuyer cet homme qui m’est si amical à présent. Je repose mon verre et je juge bon d’attendre qu’il finisse le sien pour en recommander un, pour éviter toute impolitesse et de trop déranger le tenant du bar. Je reconcentre donc mon attention sur la conversation :

« Et vous ? La forme de votre sabre me semble assez particulière, bien qu’on en voie de toutes sortes passées par Kilika, vu que nous avons l’un des meilleurs bois pour les manches d’armes. D’où vous vient cette arme ? A-t-elle une histoire ? Si ce n’est pas trop indiscret, évidemment ! »

Malgré ma curiosité, je sais que si je brusque quelqu’un avec un nombre conséquent de questions, je risque de ne rien apprendre au final. Et puis il a peut-être soif à force de m’écouter, je vais attendre bien sagement qu’il me réponde pour une fois, s’il souhaite toujours me parler de ses histoires !

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Kwokkak

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Kwokkak

Bannisseur

Mar 11 Avr 2017 - 12:11
Le gamin, Shinsuke, semble gêné par ma remarque. Haha, les jeunes de maintenant. Il n'y a pas de honte à chasser les jupons, loin de là. Certains diraient même que c'est normal, et je ne suis pas le genre de personne à vouloir être en désaccord avec ça. Mais je ne fais pas de remarque. Qui sait, il a peut être des raisons d'être comme ça. Loin de moi l'idée de vouloir le mettre encore plus mal à l'aise. Autant le laisser répondre.

Ah. Il est apprenti Invokeur. C'est bien ça ! J'ai bien fait de ne pas me moquer alors. C'est vrai qu'en le regardant comme ça, je n'aurai pas deviné qu'il était sur le chemin de notre salvation à tous. Comme quoi, il ne faut jamais juger un livre par sa couverture. Et ça explique aussi son gêne face aux femmes. C'est vrai que ce n’est pas un plan de carrière qui invite forcément à s'investir dans des relations. Vous savez, le fait que vous vous dirigez vers une mort certaine.

C'est pas mal, son idée d'apprendre à grimper aux arbres. Mais ça me laisse quand même un peu perplexe. C'est sympa, quand … Et bien, quand il y a des arbres. Mais notre monde n'est pas une foret géante. J'espère juste qu'il sera aussi prolifique en idées quand il s'agira de combattre dans des plaines. Mais bon, je ne m'en fait pas vraiment. Au pire, il pourra invoquer ses chimères, non ? Je ne sais pas vraiment quelles limitations il u a sur ce pouvoir, mais bon. Et au pire, il aura des gardiens. Je me gratte la tête.

Et il finit sur mon sabre. Il est étrange ? C'est marrant, il ne m'a jamais choqué. C'est vrai qu'il a vu de meilleurs jours, mais bon. Je finis mon godet de grog et pousse un petit soupire.

« J'ai déjà protégé des Invokeurs, ouais. Mais de la même façon que je protégerai des autres civils. Je respecte beaucoup, beaucoup les gardiens et les invokeurs, je dis pas. Mais il faut aussi des gens pour aider les autres, je pense. Il y a beaucoup de gens qui veulent la … gloire, a défaut d'autre mot, qui va avec le fait de faire un pèlerinage. Moi, je veux juste aider les gens. »

Je passe la main sur ma nuque. Parler de moi ne me rends pas très à l'aise, mais bon. Lui rendre la politesse, c'est la moindre des choses que je peux faire, non ?

« Mon sabre … héhéhé. Je pourrais inventer que c'est une arme de famille, un présent passé de génération en génération. Ou bien une relique. Mais, pour ainsi dire ... »

Je signale au patron de faire une nouvelle tournée de la main.

« Et bien, en fait, quand je suis parti pour aller acheter une arme, quand j'ai décidé de devenir banisseur, je n'avais presque pas d'argent. Du coup, j'ai pris une sorte de déchet, je ne sais pas si c'est le bon mot. Le forgeron avait tenté quelque chose, et le résultat ne lui avait pas plu. Il me l'a vendue pour presque rien. C'est pour ça qu'elle a une forme bizarre. Ca, et le fait que je n'en prends pas forcément le plus grand des soins. »

Je me gratte le menton. Je sais que ce n'est pas bien, mais qu'est-ce que j'y peux ? Je ne suis pas forgeron. Je fais ce que je peux, mais pareillement, je ne tombe pas toujours dans des endroits avec quelqu'un capable de prendre soin de mon arme.

« Mais elle fonctionne, comme tu as pu le voir. Pour moi, c'est le plus important. Quand j'aurai un peu plus économisé, je pourrai peut être m'acheter une arme de meilleure qualité. Mais en attendant, je fais avec ce que j'ai. »

Je m'étire et commence mon second grog.

« Mais je suis un peu curieux. Je suis né sur le continent moi. C'est la première fois que je viens sur une île. Comment c'est, grandir ici ? »

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Mer 12 Avr 2017 - 15:02
Au moins, je peux me dire que j’avais en partie raison : il a protégé des Invokeurs d’une certaine façon. Son intention n’en est plus noble à mon avis, le fait de vouloir défendre tout le monde de la même façon. Kwokkak respecte énormément les Invokeurs et leurs gardiens, mais pour le coup, il n’a pas vraiment tort en disant que certains ne sont intéressés que par la gloire, mais je trouve qu’il se méprend aussi sur beaucoup d’entre nous. Si nous voulons nous sacrifier en traversant Spira pour acquérir l’Ultime Chimère, c’est surtout pour protéger, nous aussi, les civils d’un mal certain. Je ne grimace pas face à cette remarque, je reste parfaitement cool, mais j’avoue que cela me reste un peu en tête.

Quant à l’histoire de son sabre, je suis surpris mais de façon agréable, de voir l’honnêteté avec laquelle il me confie ce qu’il en est. L’arme ne fait pas le porteur, mais le porteur peut définir son arme, c’est ainsi que je vois les choses. Les légendes concernant les grands guerriers et leurs armes sont racontés car les guerriers ont accomplis d’impressionnants faits d’armes, par l’inverse. Je le regarde, le sourire aux lèvres, mes yeux allant de temps à autre regarder le fameux sabre courbé. Malgré qu’il avoue ne pas en prendre toujours grand soin, son arme ne me semble pas en si mauvais état que ça, et quand je me rappelle la facilité avec laquelle il a pu trancher la peau de l’Ochû cet après-midi, je me dis que la lame doit rester infiniment tranchante.

Je suis vite ramener hors de mes idées lorsque je vois le patron nous apporté la deuxième tournée, me ramenant un délicieux cocktail Chocobo à nouveau, mes yeux se mettant à briller l’instant même où la boisson rentre dans mon champ de vision. En plus, il a mis une petite brochette de bonbons, ah je redeviens enfant pour le coup ! Un simple regard et un beau sourire au patron lui font comprendre à quel point je le remercie, puis je me concentre à nouveau sur ce que me demande Kwokkak. « Grandir sur l’île » ? C’est vrai que je n’ai jamais songé à imaginer la vie sur le continent de la même façon, bien que je sois allé quelques fois à Luca voir des matchs.

«  Pour être honnête, j’ai toujours vécu ici, alors je ne me suis pas spécialement posé la question, mais en y réfléchissant… Je pense que c’est un peu comme partout. J’ai grandi en vivant avec la peur de Sin, jusqu’à ce qu’il soit vaincu. Mon enfance est assez commune à celles de beaucoup d’autres enfants : j’ai perdu mes parents avant même d’être capable d’avoir des souvenirs d’eux. C’est un prêtre et ami de mes parents qui m’a élevé jusqu’à présent, m’enseignant les préceptes de Yevon, mais j’ai choisi par moi-même la voie d’Invokeur. Sinon, on voit pas mal de gens venir visiter l’île, donc on apprend à côtoyer toutes sortes de personnes, j’espère que cela répond à votre question ? »

A vrai dire, la question m’a un peu pris de court, alors j’ai dit ce qui me semblait le plus logique, mais j’affiche un air songeur, voyant si je peux ajouter quelque chose à tout ça. Selon moi, ça devrait suffire, mais je n’hésiterais pas à répondre à d’autres de ses questions si je dois détailler. En attendant, j’attrape la petite brochette de bonbons et j’en croque un que je tire avec les dents avant de boire dans mon cocktail. Je dois avouer que c’est difficile de ne pas avoir l’air enfantin lorsqu’on me met devant l’une de mes faiblesses les plus évidentes : cette première boisson que j’ai bue lors de ma première venue ici avec Frau.

Une nouvelle pensée me vient à l’esprit : Pourquoi quelqu’un comme Kwokkak est venu sur cette île alors qu’il aurait pu continuer d’aider les gens sur le continent ? Le signalement d’attroupements de monstres n’est apparu qu’il y a quelques jours, et je pense fortement qu’il a dû arriver avant que le signalement n’atteigne le continent. Je repose mon verre et la petite brochette par-dessus, penchant un peu sur la tête tellement la question me semble intéressante pour le coup.

« Pardonnez-moi ma curiosité, mais pouvez-vous me dire pourquoi êtes-vous venus à Porto Kilika ? Je sais que vous souhaitez aider les gens, mais est-ce là l’unique raison de votre venue ? Ou vous n’aviez peut-être jamais mis les pieds ici et c’était l’occasion de venir aider ainsi que de découvrir notre île ? »

Ma question ne devrait pas le mettre mal à l’aise, mais vu que je suis le champion pour mettre le doigt sur des sujets sensibles en général… espérons que je n’ai pas touché la corde sensible une fois de plus !

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