Lenia
Gardienne
Etat civil
Surnom(s) : Len
Race : Humaine
Âge : 28 ans
Place dans la société : Gardienne
Groupe : Gardien
Physique
Couleur de peau : Blanche
Taille/Poids : 5'10/135 LBS
Couleur/Longueur des cheveux : Roux/mi-long
Couleur des yeux : Rouge
Signe(s) distinctif(s) : Porte toujours un collier en forme de rond dans lequel se trouve une spirale; souvenir de son amie d'enfance.
Prendre les armes
Classe : Chevalier Noir
Armement : Épée à deux mains - Une poignée enrobé de tissus blanc, ressemblant à un pansement. La lame est d'une longueur extrème, légèrement plus petite que sa porteuse et large presque comme son avant-bras.
Caractère
- Calme
- Réfléchie
- Garde Son Sang-Froid
- Authentique
- Fidèle
- Entêtée
- Solitaire
- Peu Sociable
- Directe
- Froide
Détenant une certaine expérience au combat, Lenia a appris à garder son sang-froid dans des situations particulièrement anxiogènes. C’est à croire qu’elle réfléchit aussi bien sous la pression que dans le calme. Le travail sous pression devient donc une tâche plutôt aisée, pour elle.
Réfléchie, la jeune femme use de stratégie et de son mentale pour résoudre rapidement des situations pouvant lui nuire. Elle n’est pas du genre à agir sur un coup de tête ou encore d’attaquer sans avoir prévu une stratégie ou une action précise.
Lenia est une personne authentique et n’est pas du genre à allez à l’encontre de ce qu’elle dit. Fidèle à elle-même et à ses principes, agi selon ce qu’elle croit être juste. Elle est aussi fidèle à ce qu’il lui est cher. Si l’on tombe de son bon côté, qu’elle vous appelle ami , vous pouvez être assuré d’avoir une amie qui restera à vos côtés et vous supportera.
Entêtée, quand la jeune femme à quelque chose en tête rien ne sert de lui faire changer d’idée ; elle obtiendra ce qu’elle désire, même si cela implique de la patience ou du travail. C’est d’ailleurs ce qui la autant pousser à s’entrainer et à devenir la personne qu’elle est aujourd’hui. Allant même au point d’être têtu, il ne serait pas si rare de devoir l’affronter pour rejoindre un consensus.
Lenia est du genre solitaire. Elle aime se retrouver avec elle même et a besoin de moment pour méditer avec elle-même. Peu bavarde, la Gardienne n’est pas du genre à entretenir ou entamer une conversation avec autrui pour le plaisir. Celle-ci le fait par nécessiter, sauf si, dans de rares cas, le sujet couvre l’un de ses champs d’intérêt, comme le combat ou encore l’histoire de Spira. Mais, peu importe la relation que vous entretenez avec elle, si vous mentionnez son passé, il vous sera difficile d’avancer dans cette direction sans frapper un mur.
Lenia a toujours été une femme allant droit au but. Si celle-ci à quelque chose à mentionner, elle ne passera pas par cinquante chemins. Heureusement, comme elle ne parle pas énormément, vous trouverez que ce défaut est plutôt une bénédiction, lorsque vous pourrez éviter les dures remarques qu’elle pourrait vous envoyer à la figure. Par son manque d’entre-gens, la Bevellienne peut paraitre froide et distante avec autrui. Cet aspect peut être repoussant pour les gens qui l’entourent ou être particulièrement désagréable. Mais les rares personnes qui briseront sa coquille trouveront une alliée en or.
Ayant été désillusionné à plusieurs reprises au cours de sa vie, Lenia ne croit plus en l’espoir ou encore à toute sorte de croyances abstraites. Selon elle, nous ne pouvons compter que sur notre propre force personnelle pour accomplir ce que l’on désire et non de croire à quoi que ce soit.
Histoire
Bien qu’elle était souvent avec ses parents, comme tous les enfants de Yevon, Lenia fut envoyée au temple pour faire son apprentissage, pour cultiver sa croyance, mais également pour créer des liens avec ses paires. C’est avec une de ses meilleures amies qu’elle vécut la plupart de son temps, une petite fille du nom de Nadiya, qui était également la petite fille d’un ami de la famille.
Suivant ses prochaines années de formation, il fut alors temps pour la jeune Lenia de choisir un cursus qui la guiderait vers son avenir. Avec les valeurs inculquées par ses parents, la jeune fille hésitait. Deviendrait-elle un membre des moines-guerriers ou encore un bannisseur ? C’était compliqué, pour une jeune adolescente de choisir une voie. Bien sûr, elle pourrait toujours essayer autre chose, mais son cœur la guidait vers une voie de protection. Mais la révélation que Nadiya lui fit, un soir, l’envoya sur une voie qui changerait le cours de sa vie.
Nadiya allait devenir Invokeur. C’était décidé. Si son amie devenait Invokeur, Lenia deviendrait son protecteur, sa Gardienne. Puis, les deux jeunes adolescentes entamèrent leurs apprentissages en même temps. L’une suivit la voie de l’Invokeur et l’autre celle du Gardien. Ambitieuse, dévouée et rempli d’espoir, Lenia était déterminé à soutenir son amie, à la protéger et à exaucer son souhait de détruire Sin et d’apporter la Félicité.
Puis vint le temps du pèlerinage. Le premier pèlerinage des deux jeunes femmes. Elles avaient travaillé si fort pour y arriver. Traversant Spira, les deux amies découvraient le monde pour la première fois, avec les yeux naïfs de deux adolescentes. C’est probablement cette naïveté qui mena à la perte de son Invokeur.
De retour à la ville Sainte, elle partagea la nouvelle du décès de Nadiya. Comme si la blessure fraîche n’était pas suffisante, il fallait bien qu’on y rajoute du sel. Les prêtres étaient déconcertés face au calme de la gardienne et demandèrent des explications. Lenia ne fournit que les informations nécessaires et repartit de son côté, laissant les prêtres dans un état de confusion et d'incompréhension.
La Gardienne se remit à l’entraînement. Elle combattait des monstres, combattant ses démons par la même occasion. Après quelques années de cette routine acharnée, ses parents poussèrent leur fille à joindre la troupe de moines-guerriers de Bevelle, mais ce n'était pas ce qu'elle voulait faire. Ce ne fut qu'un bandage temporaire sur son cœur qui sombrait de plus en plus dans les ténèbres. Un bandage temporaire de deux ans.
Ces deux ans, bien qu'elles fussent utiles pour se remettre en forme, n'aidaient pas Lenia à refermer ses blessures, bien au contraire. Rester à Bevelle ne lui procurait que de la douleur. Celle-ci se décida enfin, elle savait ce qu’elle ferait. Se retroussant les manches, Lenia partit, se mettant en route pour parcourir le monde. Elle avait déjà voyagé dans le passé, hors des murs de la ville Sainte. Peut-être que ces lieux qu’elle avait visités auparavant lui donneraient les réponses qu’elle désirait.
Allant de Macalania à Guadosalam, de Guadosalam à Djose et de Djose à la route de Mi’ihen, la jeune femme avait l’esprit emboué. Elle ne pouvait rester en place, fuyant ses pensées, son destin. Brandissant son épée, elle décapita les monstres les uns après les autres, ne laissant qu’une nuée de furolucioles derrière elle et, elle espérait, une partie de son passé, de ses troubles.
Le cœur pur, plein de vie de la jeune femme n’était plus. Celui-ci avait disparu au moment où son invokeur implora sa gardienne de la tuer pour ne plus souffrir. Laissant place à un cœur de pierre, l’ancienne gardienne continua sa route, une route ou seuls les ténèbres et le désespoir se dressait devant elle. Lenia, depuis des années, utilise ainsi ses ténèbres intérieures pour combattre les monstres qui se dressent sur son chemin.
Arrivant à la jonction de la route de Mi’ihen et de Luca celle-ci leva les yeux et aperçus une brume épaisse se dressant devant elle. Quelque chose n’allait pas. Lenia brandit son épée et s’introduit dans la ville.