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Whatever lies beyond this morning [PV Cillian]

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Cillian

Classe : Chevalier Noir

Points de rang : 1394



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Cillian

Monsieur tout le monde

Mer 27 Déc 2017 - 15:26

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Ryme

Classe : Mage blanc

Points de rang : 2097



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Ryme

Invokeure

Mer 3 Jan 2018 - 10:32

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Cillian

Classe : Chevalier Noir

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Cillian

Monsieur tout le monde

Mer 3 Jan 2018 - 14:41

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Ryme

Classe : Mage blanc

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Ryme

Invokeure

Mer 3 Jan 2018 - 21:12
Comment décrire, comment exprimer ce sentiment ravissant qui s'était installé dans son cœur ? La joie ? Non, la joie était bien trop forte pour l’engourdir de la sorte. L'amour ? Bien que ce qui était en elle était né de son sentiment amoureux et du fruit de sa manifestation physique, ce n'était pas ça : Eros était un être bien trop tumultueux pour cet instant. Alors qu'il la bascula doucement sur le côté et que leurs corps retrouvèrent leur indépendance, elle trouva la réponse : elle était sereine. Pour la première fois, depuis longtemps, Ryme touchait et embrassait à bras-le-corps la plénitude d'un esprit en paix. Les doutes, les peurs, les blessures s'étaient envolés comme par magie lorsqu'il avait pétri sa chair lors de leur union.
Un sourire paresseux, mais radieux, se dessina sur son visage alors qu'il répondait à sa déclaration d'amour. L'Invokeure avait envie de graver cet instant dans sa mémoire afin de chérir cet instant, lorsqu'il serait loin. Ryme souhaitait tout mémoriser, du frisson qu'elle avait ressentit lorsqu'il lui avait remis une mèche de cheveux en place jusqu'à sa voix rendue un peu rauque par leur danse.

Elle allait lui répondre, qu'elle non plus, elle n'avait pas envie que le temps les rattrape et les entortille à nouveau dans sa course. Que, si elle le pouvait, elle aurait bien volontiers consumé sa vie d'un sort de chronomancie pour pouvoir effleurer des lèvres, le goût de l'éternité avec lui. Mais il scella leurs lèvres avec douceur. Ryme aimait la manière avec laquelle il l'invitait à le rejoindre. Le contact était toujours doux, comme s'il s'agissait d'un baiser volé, puis tout devenait plus intense ou tendre selon l'humeur qu'il donnait à sa langue.
La jeune femme poussa un soupir tandis qu'il attrapait ses doigts, des siens. Elle non plus, n'oubliera it pas cette soirée, ni même ces jours. A vrai dire, le concernant, elle ne voulait jamais rien oublier ; du jour de leur rencontre, jusqu'au aujourd'hui. Leur histoire était bien trop précieuse pour qu'elle se perde dans le néant et la vacuité de la mémoire.

« Je n'oublie jamais rien te concernant. Aujourd'hui, ne sera pas différent des autres jours. Quoi que, peut-être un peu. » déclara-t-elle presque pensive avant de baisser un peu le regard.
« Cette soirée à presque le goût d'une nuit de noces, tu ne trouves pas ? »

C'était à son tour de dire quelque chose de mièvre, de cliché et de stupide. Mais, elle semblait mieux assumer la chose que lui, se contentant de fuir son regard et de rougir comme une adolescente en pleine floraison. Pendant quelques secondes, elle ferma les yeux et imagina un Cillian vêtu majoritairement de blanc, la mine à la fois gênée et fier devant l'autel. Quel dommage qu'il ne l'ait jamais vu dans la robe que Vilhatt avait choisie pour elle. Peut-être qu'à l'époque son cœur aurait été plus docile et leur amour aurait pu s'épanouir avec un peu plus d'avance. Mais, elle ne regrettait rien. Dans ce monde-ci, c'était peut-être sa résistance qui les avait conduits à ces jours, ces sentiments, mais également cette soirée.

« Allons prendre un peu de temps pour un bain ou une légère toilette. J'aime un peu trop l'odeur que tu as sur la peau maintenant pour la laisser s'évanouir et dormir. » déclara-t-elle avec la même lueur malicieuse et amoureuse que lui, dans le regard.
« Et puis, même si la lune nous est favorable vis-à-vis de la fécondité, je dois quand même préparer une décoction, au cas où... »

A regret, Ryme dégagea doucement ses doigts et se releva. Une fois debout, elle le regarda. Et ne pus s'empêcher de le trouver magnifique. Certes, il n'était plus comme 'avant', mais il n'y avait rien que du repos et de bons repas ne pourraient endiguer. Mais, les épreuves qu'il avait vécu, qui s'était imprimé dans son corps, mais également dans son esprit le rendait... Époustouflant. Et, elle ne mesurait pas vraiment sa chance. Quel homme en ce monde aurait pu tout risquer pour une rouquine ? Peu. Beaucoup auraient choisi de rejoindre les rangs des moins guerriers. Mais pas lui. Cillian était un homme extraordinaire.
Des remerciements allaient fleurir sur ses lèvres, mais, elle se retint au dernier moment, songeant que peut-être, cela ne lui ferait pas plaisir et au contraire, le plongerait dans la tourmente. Alors, avec un sourire énigmatique, comme une enjôleuse invitation, elle se détourna de lui pour aller vers son sac de voyage afin d'en sortir un petit sac de plante. Elle versa un peu d'eau dans une bouilloire qui avait échappé a leur folie cuisinière avant de rejoindre la salle de bain.

Son regard se perdit sur son propre reflet et pour la première fois de sa vie, elle se trouva belle. Son visage était encore un peu rouge et les cheveux de ses tempes étaient collés à son front par la transpiration. Ses cuisses ainsi que sa toison pubienne, étaient un peu brillantes du mélange de transpiration et d'autres fluides. Mais, il y avait une lueur dans son regard, une grâce, une noblesse que seul lui semblait pouvoir faire naître.
Elle l'observa au-dessus de son épaule grâce à un jeu de reflet du miroir. Leurs regards se croisèrent et elle lui offrit un sourire complice. Le reste du monde n'existait plus, il n'y avait qu'eux.

« Que préfères-tu ? Un bain ou quelque chose de plus rapide ? » demanda-t-elle en se retournant vers lui et en le détaillant sans le moindre complexe.
Ryme, autrefois, n'aimait guère la nudité masculine. Les corps des prêtres des Voix n'étaient guère attirant, il fallait bien avouer que la plupart n'était pas dans la fleur de l'âge. Vilhatt devait probablement avoir une cinquantaine d'années si ce n'était plus, lorsque Ryme avait été obligée de lui abandonner sa virginité. Et si, elle avait flirté avec d'autres Voix, elle n'avait jamais eut réellement envie de faire quoi que ce soit de plus avec eux : s'exposer de quelconques manières avait toujours été périlleux politiquement parlant au sein de l'organisation.

« Je te trouve superbe, tu sais. J'aimerais avoir plus de temps pour imprimer dans ma mémoire chaque détail, chaque petite aspérité de ta peau. » soupira-t-elle doucement en prenant distraitement sa brosse à cheveux.
« Tu vas sans doute me rire au nez... Mais... J'ai encore du mal à réaliser que ton amour est réel. Que cet instant est vrai. Je veux dire... J'ignore quand tu as cessé de me voir avec juste de l'affection amicale dans le regard puisque je t'ai aimé presque au premier regard. »

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Cillian

Classe : Chevalier Noir

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Cillian

Monsieur tout le monde

Jeu 4 Jan 2018 - 13:52
Elle l'air calme. Sereine. Elle est belle, quand elle est comme ça. Pas qu'elle ne soit pas belle dans d'autres situations, non. Mais là maintenant, elle est très jolie. Je ne me lasse pas de caresser son joli petit minois de mon regard paresseux. Je suis un homme chanceux, malgré tout. Je présume qu'il me faut bien de la chance pour rééquilibrer le reste. Ou bien est-ce l'inverse. Mes malchances étaient elles pour me faire, dans un sens, payer ce bonheur ? Je ne sais pas, et je m'en fout. Pour au moins ce soir, je profite. Je pourrai reprendre mes dellusions existentielles demain, non ? Elle dit ne jamais rien oublier me concernant, et je me sens un peu mal. Je ne pense pas être physiquement capable de lui renvoyer la pareille. Mon cerveau n'est plus forcément capable de tout garder. Parfois, ça vient. Parfois, ça va. Et oui. Tout les jours ne seront pas comme ça. Je ne dis pas qu'ils seront moins bien, mais c'était spécial aujourd'hui.

Sa remarque suivante me fait sourire. De ce que je sais, ce n'est pas vraiment ça, les nuits de noce. Tout les gens qui m'ont raconté des anecdotes sur leur mariage m'ont dit que un mariage, c'est une chose épuisante et que, après la journée de cérémonies, même les mariés n'ont plus qu'une seule envie, et c'est celle de dormir. Pas de faire l'amour. Compréhensible. J'aime aussi le fait qu'elle parle d'une nuit de noces. Même si … D'une voix basse, je réponds.

« Ça, on ne pourra le savoir que pendant notre vraie nuit de noces. »

Je ne sais pas si elle m'a entendu. Je ne pense pas. Je m'en fout. Je n'ai pas envie de lui mettre la pression. Je n'ai pas envie de lui promettre des choses. Là maintenant, me marier ne me dérangerait pas. Au contraire. Demain, peut être que ce sera différent. Elle me rejoint sur le fait de se laver, même si elle dit aimer mon odeur. C'est vrai que même elle, elle dégage un certain parfum assez enivrant. Elle sent … Je ne sais pas vraiment comment le décrire, et j'ai peur de faire des clichés en disant qu'elle sent la femme. Mais c'est un peu ça. Elle sent l'amour. Elle sent l'effort. Elle sent le plaisir. Et j'ai assez aussi, au final. Elle parle ensuite d'une décoction pour être sur que la vie ne se fabrique pas ce soir. Une potion. J'avais pensé que c'était un sort, et je m'en veut un peu. J'ai un peu de mal à croire qu'une potion capable d’empêcher la vie de se former puisse être bonne pour elle. Elle n'a pas l'air alarmée, je le vois bien, mais je ne sais pas. Je regrette un peu de m'être laissé aller. Je n'ai pas envie qu'elle se fasse du mal pour moi. A cause de moi. Mais je ne le vocalise pas. J'ai le sentiment que ce n'est pas une chose dont on a à s’inquiéter là maintenant. On pourra en discuter plus tard, si je m'en souviens.

Je la regarde se lever, même si j'aurai aimé qu'elle reste encore contre moi. Mais je sais que c'est stupide. On ne peut pas non plus passer tout notre temps greffé l'un a l'autre, non ? Je la suis du regard alors qu'elle vaque a ses occupations, un sourire aux lèvres. Il y a quelque chose de régal chez elle. Peut être est-ce dans son regard assuré. Dans sa démarche qui semble, pour le moment, s'être presque défaite de son handicap. Je ne sais pas. Peut être que ce sont tout simplement mes yeux qui la captent comme ça. Je la regarde faire son affaire et lui adresse un sourire doux quand nos regards se croisent dans le miroir. Elle me demande ensuite ce que je préfère. Hum. C'est une bonne question. Le bain nous permettrait de faire des câlins dans l'eau. Mais au plus notre lavage est rapide, au plus vite on peut revenir au lit. Je ne sais pas.

« Quelque chose de plus rapide je pense. On pourra prendre un bain demain. »

Son regard braqué sur moi me fait rougir. Même si, bon, soyons franc, on a fait des choses bien plus intimes que se regarder nus, ca reste quand même un poil gênant. Et ce qu'elle dit n'aide pas le sang a refluer de mes jours. Superbe, moi ? Tss. Jamais. Je suis abîmé. Mais je ne dis rien, car je sens que n'importe laquelle des raisons que je pourrais avancer pour dire que je suis loin d'être superbe, elle pourrait me les renvoyer si je lui faisais le même compliment. Elle a le droit de me trouver superbe, je présume. Tout comme j'ai le droit de la trouver magnifique. Sa question suivante me laisse pensif.

« Je serai bien mal placer pour me moquer de quelqu'un qui a du mal à croire que quelque chose est vrai, non ? »

Je lui adresse un gentil sourire. Même si ça me vexe un peu, je ne le montre pas. Je pense lui avoir prouvé, non ? Que je l'aimais. Je lui ai offert mes moments les plus précieux. Mais … Je peux comprendre. Et qui sait, peut être que demain, ce sera moi qui sera perdu. Alors bon. Maintenant, c'est à moi d'être le roc.

« Je pense que ça a changé quand j'ai été capturé. Quand je me suis rendu compte que j'allais te perdre sûrement définitivement. »

Je me gratte le menton.

« Pendant mon temps dans la Via Purifico, ils ont essayé de me retirer tout ça. Dans un sens, ça m'a peut être permis de me réaffirmer tout ça. Si ce n'était pas vrai, ils n'auraient pas eu tant envie de le pervertir, non ? »

Je ne sais pas si c'est une bonne façon de penser, mais c'est la mienne.

« Et surtout, quand je t'ai revue. Et que tu m'as aidé, dans un sens, à voir plus clair dans ma tête. Peut être, qu'au fond, j'ai toujours été amoureux de toi mais que je n'osais pas me l'avouer. Ou que je ne savais pas le reconnaître. »

Après tout, elle est la première personne que j'aime comme ça. De cette façon. Ce n'est pas facile de savoir vraiment. Je me lève et me dirige vers le robinet pour tirer un peu d'eau chaude, histoire de me rafraîchir un peu. Mon corps me fait un peu mal. Après tout, on a fait de l'exercice. J'espère que ce n'est pas pareil pour elle. En me frottant, je lui renvoie un peu sa question.

« Et toi, pourquoi est-ce que tu m'aimes ? Je veux dire, tu aurai pu avoir n'importe quel autre homme, je pense. Pourquoi un borgne idiot comme moi ? »

C'est vrai ça. Pourquoi ?

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Ryme

Classe : Mage blanc

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Ryme

Invokeure

Dim 7 Jan 2018 - 0:06
Pas de bain. Quelque part, Ryme fut satisfaite de cette réponse. Bien que l'auberge semblait être de très bonnes factures, surtout dans cette chambre, il était vieux. Peut-être un des bâtiments les plus anciens de l'île et de ce fait, les installations étaient bruyantes. À en croire par les regards qu'ils avaient reçus tout à l'heure en se joignant à la salle commune, les murs n'étaient pas bien épais. Les autres clients ne devaient déjà pas être charmés de les avoir entendu s'aimer, alors, ils n'allaient tout de même pas les ennuyer avec la cacophonie des tuyaux apportant de l'eau à la baignoire. La jeune femme ne savait pas vraiment quelle heure il était ; juste qu'il était assez tard pour que le soleil soit couché et certains essayaient peut-être de trouver le sommeil.
Et puis, c'était vrai qu'un bain les retiendrait encore un peu loin des draps. Bien qu'encore sous le charme de leurs ébats, Ryme devait reconnaître que son corps avait besoin de repos à présent. L'amour était tout sauf un acte reposant, la sueur qui nappait le dessous de sa poitrine pouvait en témoigner. Et plus les minutes s'égrainaient et plus son infirmité se rappelait à elle. Une douleur lancinante, tenace et perfide commençait à naître là où sa blessure était la plus importante. Elle remontait le long de sa jambe, se fixant d'une manière tenace à sa hanche. Tant pis, le léger rougissement qu'elle vit sur les joues de Cillian lui suffit à penser que, cela valait le coup. De toute façon, elle avait toujours mal, et ce quoi qu'il fasse ou ne fasse pas.

Un sourire perla sur le visage de son ancien gardien alors qu'il venait de quitter le lit et semblait être en mesure de lui répondre. Immédiatement, Ryme regretta ses paroles. Il ne le dirait pas, mais elle savait qu'elle l'avait probablement vexé. Et, elle ne lui en voudrait pas s'il lui en tenait griefs. La jeune femme avait tendance à oublier que l'homme qu'elle avait sous les yeux, sous les doigts et sous le cœur, n'était pas tout à fait celui qu'elle avait connu. C'était une sorte de puzzle, qu'elle avait plus ou moins réussit à remettre en ordre, sans pour autant que les pièces se correspondît vraiment. Mais, une petite voix, en son fort intérieur, lui disait qu'il préférait sans doute qu'elle lui fasse part de ce qu'elle avait au fond d'elle, plutôt que de se contenter de sourire bêtement et poliment comme on lui avait toujours appris.
Cependant, il prit la peine de lui répondre. Il énonça, d'une voix douce qu'il s'était rendu compte de ses sentiments alors qu'il risquait de l'avoir perdue. Instinctivement, Ryme porta son regard dans le miroir, au niveau de son épaule, où l'impacte de la balle était encore très clairement visiblement sur sa peau. Parfois, il lui arrivait même d'entendre la détonation dans ses rêves. Il précisa sa pensée, exprimant que, si les prêtres avaient essayer avec tant de véhémence de lui enlever ses sentiments, c'était sans doute parce qu'ils étaient vrais, réels et puissants. Ce cheminement de pensée lui vrilla un peu l'estomac : elle pensait l'effet contraire. Après tout, il ne se souvenait pas de tout, alors peut-être que, cet amour, ils l'avaient mis là. Pour qu'au bon moment, Vilhatt puisse la punir de la plus horrible des façons en la privant de la seule chose qu'elle avait désirer. Mais, elle ne répondit pas. Attendant qu'il continue encore un peu : un Cillian « bavard » était une chose rare dont il fallait savoir profiter.

Il avoua ensuite que, cette clarté vis-à-vis de ses sentiments était aussi due à ces derniers jours. Encore une fois, L'Invokeure ne sut pas réellement sur quel pied danser. Mais, cette fois-ci, c'était pour une tout autre raison, bien plus sombre, bien moins avouable : par pure vanité. Pendant tout ce temps, elle avait tenue grâce aux sentiments qu'elle éprouvait pour lui. Grâce à la force qu'il lui inspirait. Grâce au symbole qu'il était. Finalement, elle n'avait été rien de tout cela pour lui dans la Via. Un peu d'amertume se posa sur son cœur pour s'envoler aussitôt. Le passé ne devait pas avoir d'importance sur l'avenir, songea-t-elle en l'observant se lever pour rejoindre le lavabo. Ce mantra était d'autant plus vrai si on réfléchissait à la situation de Cillian.
Puis, ce fut à son tour d'être interrogée. Non pas sur l'origine de ses sentiments, mais sur les raisons qui avaient conduit à ce que l'homme de sa vie fût lui et pas un autre. Sans répondre tout de suite, elle se tourna vers lui, la mine songeuse. Il y avait tellement de choses, mais... Il fallait sans doute retrouver l'épicentre de ce phénomène qui avait ébranlé sa vie.

« Je pense justement que c'était parce que tu étais un idiot borgne. » répondit-elle d'une voix douce, en déposant sa brosse à cheveux sur le meuble.
Cette réponse allait sans doute le perturber, alors, elle ne laissa pas traîner de silence et s'approcha de lui, pour lui faire face, pour ne pas qu'il puisse s'enfuir. Ryme reposa ses fesses contre le lavabo, avant d'envoyer une de ses mains caresser distraitement les contours de son visage.

« Tu ne t'en souviens peut-être pas, mais... C'est moi qui t'ai annoncé la nouvelle pour ton œil. Je n'ai pas été très gentille ni douce. Parce que je voulais être seule dans cette chambre. Avant toi, j'avais réussi à faire fuir au moins deux personnes, entre mes lourds silences et quelques répliques un peu cinglantes... Je t'ai vu arriver sur un brancard. Ils ne savaient pas comment t'annoncer la perte de ton œil à ton réveil. Je m'en suis chargée. Dés que tu as ouverts les yeux, je t'ai dit, quelque chose comme 'Tu ne verras plus jamais de cet œil.' ou pire. Mais ce n'était vraiment pas gentil. Et toi, tu te souviens de ce que tu m'as répondu ? »
Ryme esquissa un sourire nostalgique. Elle n'était pas vraiment fière de ce qu'elle avait fait à l'hôpital. Il faudrait qu'elle s'excuse auprès des gens qu'elle avait blessés à l'occasion, durant son voyage. Son expression s'effaça rapidement, alors qu'elle ne lui laissait pas vraiment le temps de répondre, s'il s'en souvenait ou si sa mémoire lui faisait défaut, il n'aurait pas le temps d'être mal à l'aise.
« Tu m'as remercié. »

Lentement, elle chercha le contact avec lui. Par l'intermédiaire des doigts, puis des tendons apparents. Elle adorait l'aspect brut, dur et sauvage de ses mains.

« A cette époque, tous les hommes que je connaissais auraient eut des réactions tout autre. Ceux des Voix auraient pleuré leur beauté perdue à jamais en se morfondant encore et encore. Quant aux prêtres, ils auraient demandé à Yevon pour quoi, il les punissaient. Mais toi, tu m'as juste dit merci. Et j'ai su que tu n'étais pas comme les autres. Tu sembles croire que tu es... Un homme banal, un homme comme il y en a tant d'autres de part le monde. Mais c'est faux. »

Sa voix était douce, comme un murmure. Elle l'invita à venir caresser son visage, blottissant amoureusement sa joue contre sa paume chaude.

« Je ne connais aucun homme à part toi qui serais capable d'aller braver la Via juste pour... Une... Poupée, un jouet sans personnalité ni but. Et dans ce 'merci', je crois que j'ai vu ça. J'ai senti toute la lumière et le courage, mais aussi toute la rébellion que tu pouvais apporter à mon existence. Et je suis tombée amoureuse de toi. »

Ses yeux brillaient d'un amour inconditionnel. Mais il y avait une petite pointe de tristesse aussi, parce qu'elle savait que cet homme-là, celui dont elle parlait, était mort. Il ne reviendrait pas. Il ne reviendrait jamais.

« Et... Même si les choses ont changées, je ressens toujours tout ça, quand je suis avec toi. Et bien d'autres choses encore. Lorsque... Lorsque tu me regardes, lorsque tu me touches... J'ai l'impression d'être intacte. D'être complète, d'être vivante. »

Elle poussa un soupir, en rougissant un peu. Ryme n'était pas vraiment une femme très loquace vis-à-vis des sentiments qu'elle pouvait éprouver. Elle était câline, attentionnée, mais les mots avaient toujours du mal à sortir de sa gorge, parce qu'elle les avait tant et tant répété à un homme qu'elle haïssait de tout son cœur.

« Je... Ferais mieux de me nettoyer un peu et de me préparer pour la nuit. » déclara-t-elle doucement en se relevant du lavabo, avant de se diriger vers les affaires qu'elle avait préparer distraitement quelques minutes auparavant.

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Cillian

Classe : Chevalier Noir

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Cillian

Monsieur tout le monde

Dim 7 Jan 2018 - 13:25
Un idiot borgne, moi ? Comment peut elle oser ? C'est une véritable insulte à tout les idiots borgnes qui peuvent exister dans ce bas monde. Je ne la pensais pas si méchante. Et puis, c'est quoi comme genre de réponse ? Elle m'aime parce que je suis stupide ? Bon, okay, c'est sur que ce n'était pas mon physique divin ou la finesse de ma répartie qui l'avait capturée, mais quand même.Enfin bon, dans un sens, je préfère qu'elle soit honnête avec moi à cent pour cents plutôt qu'elle me mente. Même si ça me fait un peu mal. J'essaie de garder mon sourire, mais ce n'est pas aussi facile que je le voudrai. J'aurai aimé partir un peu plus loin, mais elle viens me caresser le visage, et je suis presque aimanté par son contact.

Elle me raconte ensuite le moment précis où on s'est rencontrés. Je n'en ai que de vagues souvenirs. Mais je ne pense pas que c'est mon passage par la via qui a modifié ces mémoires. J'ai une façon assez étrange de me souvenir des choses. Pour qu'elles soient bien imprimées dans ma mémoire, il faut qu'il y ait de forts sentiments qui y soient attachés, et malheureusement, ce souvenir n'en fait pas partie. Dans un sens, je m'en étais douté, que mon œil avait été détruit. A partir du moment où, juste après l'attaque, avant que je ne tombe dans les pommes, je n'avais pas réussi à ouvrir mon œil, je savais bien que s'en était fini de lui. Et puis, je pense que si elle avait fait autre chose, je m'en serai plus souvenu. Mais elle avait eu la bienséance d'être franche avec moi. De ne pas tourner autour du pot.

Je l'ai remerciée ? Ça me semble légitime. Qu'est-ce que j'aurai pu dire d'autre ? L'insulter ? Ce n'était pas sa faute, non ? Pleurer ? A quoi bon ? Ca n'allait pas me rendre mon œil je crois. Hurler ma haine ? Pareil. Quand on perds des choses de façon définitive, il n'y a qu'une seule chose a faire. Essayer de passer outre. Faire en sorte de passer outre. Apprendre comment se passer de ce qu'on a perdu .Tout le monde fait ça, non ? Ah. Visiblement, non . Alors qu'elle me serre les mains, elle me raconte que ma réaction était étrange. Pas habituelle. Ah. Ah bon.En même temps, bon. Je n'ai pas vraiment de beauté a pleurer. J'étais, et je suis toujours, un homme plutôt quelconque. Je ne suis pas laid, non. Mais je ne suis pas non plus un modèle de beauté. Et puis demander a Yevon pourquoi il nous punit ? La punition, ce n'est pas un peu le modèle de fonctionnement basique de Yevon ? Je veux dire. Sin. Voila, je pense que je n'ai rien d'autre à ajouter sur le sujet. Instinctivement, ma main caresse son visage. Sa peau est si douce.

Ce qu'elle dit ensuite m'énerve un peu. J'essaie de ne pas le montrer cependant. Mais ça m'irrite. Je n'aime pas quand elle est comme ça. Çà risque de paraître un peu con, mais en plus de s'insulter, elle m'insulte. Non seulement et bien, ce qu'elle dit est une insulte pour elle, mais en plus, c'est une insulte pour moi, comme si je ne savais pas choisir ma femme. Comme si mes goûts étaient mauvais. Doucement, elle s'éloigne. Je pousse un léger soupir avant d'aller la serrer dans mes bras de dos. D'une voix douce, dans laquelle j'essaie de mettre le moins de ressentiment possible, je lui explique ce que je pense.

« Tu n'est pas une poupée sans personnalité et sans but. Tu penses vraiment que j'aimerai ça, moi ? Non. »

Je la serre un peu plus.

« Tu n'as pas forcément eu l'occasion de l'exprimer pendant toute ta vie, mais tu es bien plus que ça, mon amour. Tu as des envies. Des désirs. Des buts. Tu as le feu en toi, Ryme. »

Je pose avec douceur mes lèvres sur le haut de son crane.

« Je ne suis qu'un catalyseur, mon amour. Tu es belle. Intelligente. Volontaire. Une poupée sans but n'aurai pas fuis. Une poupée sans but n'aurai pas affronté les squames de Sin. Une poupée sans but n'aurait pas aidé les autres comme tu l'as fait. »


Presque instinctivement, mes mains caressent ses formes.

« Je pourrai te dire que je ne veux plus jamais entendre ces mots dans ta bouche, mais ce ne serait pas juste. Parce que je n'ai pas envie de t’empêcher d'exprimer ce que tu penses, si c'est ce que tu penses. »

Doucement, je tire sur son bras pour qu'elle se retrouve face à moi, et je l'embrase avec passion. Je ne sais pas vraiment comment lui faire passer ce que je ressens autrement que d'une façon physique, alors c'est ce que j'essaie de faire. Je romps ensuite notre baiser et me mords la lèvre. J'ai envie de plus.

« Ce que je peux faire, par contre, c'est essayer de te faire changer ton opinion de toi. Tu es une femme magnifique. A mes yeux, tu es même parfaite, mais je sais que je ne suis pas forcément la personne la plus objective sur le sujet. Tu as fait plus pour les autres depuis le peu de temps où tu es libre que la plupart des gens ont pu le faire depuis leur naissance. Tu as déjà donné presque tout de toi pour les autres, et maintenant que tu es libre de faire ce que tu veux, tu continue. Tu es un exemple pour nous tous, mon amour, et j'aimerai tellement que les autres puissent le voir aussi clairement que moi. »

Avec une certaine avidité, je vais de nouveau chercher ses lèvres, alors qu'encore une fois, mes mains glissent le long de son corps nu. Elle me fait tellement d'effet, s'en est presque effrayant. Doucement, je nous sépare, car je ne pense pas que je saurai garder mes mains loin d'elle. Je retourne à ma toilette rapide avant de me laisser tomber sur le lit et de la regarder, un peu provoquant.

« Tu me rejoins, mon amour ? »

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Ryme

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Ryme

Invokeure

Lun 8 Jan 2018 - 0:01
Sa respiration se fit rare et un frisson parcourra son échine tandis qu'il enroulait ses bras autour d'elle. Ryme ferma les yeux et profita de sa chaleur, de son odeur et de la force de son étreinte. Yevon, ce qu'elle pouvait aimer lorsqu'il ceignait ainsi sa taille. Les mots qu'il lui offrit étaient durs. Mais, elle comprenait. Il n'aimait pas qu'elle se dénigre tout comme elle n'appréciait pas qu'il se dévalorisât. Mais, elle n'y pouvait rien et à vrai dire, elle ne reviendrait pas sur ces paroles. Si, maintenant, elle semblait plus forte, elle était en réalité, une chose fragile. Sa liberté était encore toute nouvelle, toute fraîche et neuve. Et déjà, le destin semblait vouloir la rattraper afin de la placer loin, très loin de cette vie à laquelle elle aspirait avec avidité.
L'invokeure resta silencieuse. Après tout, elle s'était longuement exprimé sur les raisons de son amour pour lui, alors, elle n'allait tout de même pas lui couper la parole, quand bien même elle n'était pas d'accord avec lui. Il n'était pas qu'un catalyseur, il était bien plus. Il lui avait dit qu'elle possédait un feu intérieur, mais il ne se rendait pas compte qu'il était l'origine, mais également le carburant qui alimentait cette flamme. Sans lui, elle n'était rien.

Les mains de Cillian glissèrent le long de son corps, s'aventurant d'une manière cajoleuse. Ryme retint un léger glapissement de plaisir alors qu'elle sentit un délicieux et indolent pincement au niveau d'un de ses seins. Cela ne le perturba pas dans son discours, affirmant que bien qu'il ne souhaitait pas entendre ce genre de paroles entre les lèvres de la jeune femme, il ne pouvait cependant pas lui interdire de penser de la sorte. 'Obliges-moi à me taire, alors' songea-t-elle d'une manière provocante, insolente et sensuelle.
Comme s'il lisait dans ses pensées, d'un léger mouvement, il la força à se retourner pour venir cueillir ses lèvres avec une intensité dévorante. Presque surprise, Ryme se retrouva presque déstabilisée par cet échange qu'elle jugeait presque animal. Mais elle se laissa bien vite enivrer par les douces caresses que sa langue prodiguait à la sienne, dans un étrange ballet, aussi doux que vorace.

Alors que leurs souffles commençaient à s'estomper, il rompit le contact. Ses dents virent se planter dans la pulpe tentatrice et délicieuse de ses lèvres. Il voulait plus. Plusieurs fois durant les dernières heures, il n'avait pas réussi à retenir ce geste, qui trahissait la luxure qui embrasait son sang. La culpabilité commença à naître dans l'estomac de Ryme : non seulement, il se trompait sur la personne qu'elle était ; mais en plus, elle ne pourrait répondre à son tout nouvel appétit. Plus tôt, dans la soirée, elle avait pensé qu'elle avait changé un tendre agneau en un loup affamé ; le voir ainsi lui donnait la certitude que la métamorphose avait bel et bien eut lieu.
Les mains du jeune homme se frayèrent un chemin sur son corps, laissant leur marque chaude, douce et avide sur sa chair. Le cœur battant, l'ancienne Voix s'abandonnait au baiser qu'il lui offrait. Non sans une once de jalousie, elle se demanda qui avait bien pu lui apprendre à si bien embrassé, car ce n'était sûrement pas elle qui lui avait appris pareil tour de langue.

La bouilloire sur le feu, se mit à siffler joyeusement alors qu'il la relâchait. À regret, elle le regarda se détourner pour rejoindre le lavabo. Le bruit familier du robinet qu'on ouvrait la reconnecta avec la réalité, mais également avec les précautions qu'elle devait prendre. Ryme plaça le sachet de plantes dans un bol avant de verser l'eau chaude dessus. Aussitôt, la transparence disparut au profit d'une couleur ocre, caramel. Mais, la couleur n'était pas le vrai problème de la préparation : c'était surtout son odeur.
Assise sur le rebord de la cheminée, elle faillit tout laisser en plan pour plonger à la fois dans les draps et dans ses bras alors qu'il la provoquait. Mais, la douleur lancinante qui émanait de son bas-ventre, de sa hanche ainsi que de sa jambe, lui rappela que ce n'était pas raisonnable. Les cicatrices qui sabraient sa zone pubienne étaient certes, bien moins laides que celles qui léchaient sa jambe, mais, elles étaient là, lui rappelant avec une légère cruauté les limites de son corps brisé.

Ryme se leva néanmoins avec son petit bol encore fumant et s'installa sur le bout du lit.
« Je suis désolée, mais, je te rejoins uniquement pour te témoigner mon amour de la plus chaste des manières.» murmura-t-elle un peu gênée. Sa gorge se serra un peu. Elle se sentait presque coupable de ne pas pouvoir lui offrir d'avantage son corps.
La jeune femme trempa ses lèvres distraitement dans sa décoction. Aussitôt, elle grimaça. Non, le pire, ce n'était pas l'odeur, c'était le goût amer et puissant que les plantes infusées avaient. Les torches aux murs faisaient valser la lumière au gré des légers courants d'air qui s'infiltraient dans la pièce. Elle imaginait les lueurs vacillantes sur le corps de Cillian ainsi que les teintes délicieusement orangées que le feu devait donner à sa peau ; mais, elle n'osait pas le regarder.

« Est-ce que cela te dérange si nous nous découvrons d'une autre manière, pour le reste de la soirée ? » demanda-t-elle presque timidement.
« J'ai... » Sa gorge se noua, donnant une teinte un peu rauque à sa voix. Elle avala une gorge de potion pour essayer de défaire ses cordes vocales, mais la boisson ne sembla pas assouplir ni apaiser les coupables.
« J'ai un peu mal. » avoua-t-elle, presque honteuse de ne pouvoir accorder ses envies avec les capacités de son corps.

« Mais ce n'est pas de ta faute. C'est... Moi qui ne suis plus très fonctionnelle depuis l'accident, dirons-nous. » Un petit rire s'échappa de sa gorge, mais, il ne portait pas la moindre conviction en son sein.

Son nez mutin se fronça légèrement à nouveau alors qu'elle essayait de finir au plus vite l'infâme tisane. Une fois vide, Ryme posa le bol au pied du lit, puis elle se lova dans les couvertures. Ses lèvres se pincèrent vers l'intérieur, donnant un drôle d'air à sa bouche : celui qu'elle avait lorsqu'elle se sentait honteuse et coupable. Trois ou quatre pincements se succédèrent, puis, elle leva le regard vers lui, presque intimidée. Elle savait qu'il n'allait pas lui faire de mal. Mais, elle ne voulait pas voir de la déception dans son regard.

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Cillian

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Cillian

Monsieur tout le monde

Mar 9 Jan 2018 - 0:16
Ce qu'elle me dit me soulage. A peine allongé, maintenant que mon corps était vraiment au repos pour la première fois depuis ce matin, et sans les feux attisés d'une passion brûlante pour la cacher, al douleur de mon combat me revenait. J'en avait presque oublié que quelques jours auparavant, j'avais dépensé presque toute mon énergie vitale dans un combat à mort contre des créatures nées du plus vil des monstres. Pour être franc, j'ai même dépensé plus que cela. Au bout d'un moment, je n'étais plus qu'un pantin articulé uniquement par les flots de magie blanche que celle qui maintenant était ma compagne pouvait déverser en moi. Et là maintenant, mon corps me le rappelle. Le repos m'appelle. Peut être pas encore forcément le sommeil, mais le repos.

L'odeur de son produit pour éviter la grossesse me retourne l'estomac. J'hésite à lui demander si elle veut que j'appelle l'aubergiste pour nous faire monter une boisson un peu plus agréable. Ça lui fera peut être passer le goût. Le gêne dans sa voix m'attriste un peu. J'ai peur. Peur qu'elle ne pense qu'il n'y a que son corps qui m’intéresse. En même temps, c'est de ma faute. J'en ai un peu, beaucoup, passionnément abusé, ces dernières heures. Je la regarde avec douceur alors qu'elle avale le liquide. Peut être que ce serait mieux si j'en buvais aussi. Lui faire comprendre qu'elle n'est pas seule dans cette galère. Je ne sais pas. Peut être que c'est toxique pour les hommes. Je ne suis pas herboriste, après tout. Je garde alors cette réflexion pour moi.

Sa façon presque effrayée de me parler me fait mal au cœur. J'attends qu'elle pose son bol, histoire de ne pas lui faire peur, puis une fois qu'elle est installée sous les couvertures, je passe mon bras autour de son épaule.

« Il n'y a pas de soucis mon amour. »


Je lui lance un regard amoureux avant de poser mes lèvres sur son front.

« Si je peux être tout à fait franc avec toi, mon corps commence un peu trop à se souvenir du combat contre Sin, je pense que je n'aurai pas été vraiment capable de ... »


Je ne finis pas ma phrase, je pense qu'elle à compris. Je m'enfonce un peu plus dans le lit histoire de me retrouver à sa hauteur.

« Tu veux que j'aille faire venir l'aubergiste pour t'apporter un truc à boire ? Ça n'avait vraiment pas l'air très bon, ta boisson. Désolé de t'imposer ça, mon amour. »


Je me sens un peu mal, je ne vais pas mentir. C'est à cause de moi si elle en est à prendre ces affreuses boissons. A cause de mon envie un peu trop dévorante de poser ma semence en elle. J'essaie de me faire un peu petit. De ne pas la ramener. On a l'air malin, a se sentir tout les deux responsables d'une situation sans coupables, car pas vraiment négative, au final. L'important, c'est qu'on s'aime, non ? Je pose mon visage sur le lit et la regarde. Elle est belle, comme ça. Un petit sourire naît sur mes lèvres alors que ma main passe le long de son visage. Je baille doucement.

« Tu veux faire quoi demain ? Il nous reste encore quelques jours, non ? »


Il faudrait peut être que l'on s'occupe un peu de la population, peut être. Les gens vont vraiment jaser. J'aurai aimé profiter encore un peu d'elle, mais je pense que je n'ai pas le droit d'être aussi égoïste que ça. De plus, qui sait de quoi demain je serai fait ? Peut être que ma morosité sera revenue. Non. Ma morosité sera sûrement revenue. Pas trop forte, j'espère. Ma main se glisse dans la sienne et je soupire d'aise.

« Peut être qu'on pourrait trouver une activité à faire à deux. Je ne sais pas trop quoi. Visiter les blessés ? Comme ça, si jamais je ne vais pas bien, je pourrai trouver un prétexte pour partir. »


J'ai hésité à parler du fait qu'il y avait possibilité que j'aie besoin de temps seul. Mais je l'ai fait. Je pense qu'elle peut comprendre. Qu'elle comprends. Et faire comme si ça n'existe pas, ce serait un peu comme mentir.

« Je ne sais pas, dire que ça me rappelle trop de mauvais souvenirs, ou quelque chose comme ça. En plus, je suis sur que ce ne serait presque pas mentir. »

Mon regard se voile un peu. Non, ce ne serait pas forcément mentir. Il y a des chances, minces certes, mais des chances pour qu'en voyant des blessés, des souvenirs remontent. C'est mon lot, maintenant. Il y a certain stimuli qui ne me font pas de bien, au contraire. Mais je ne peux pas passer ma vie à les éviter, non ? Avec Ryme, ça devrait passer plus facilement, je pense.

Je m'avance un peu vers elle avant de l'embrasser avec chasteté. Je profite du goût de ses lèvres. De sa salive, comme si j'essayais de l'imprimer en moi. De l'enregistrer dans un coin de mon cerveau abîmé pour le plus jamais l'oublier. Ça m'aiderait à garder les idées claires, j'en suis presque certain. Au bout de quelques secondes, je libère ses lèvres avant de passer de nouveau ma main sur son visage.

« L'après midi, on pourrait peut être jouer avec les enfants. Je suis qu'il ya des jeux qui ne nécessitent pas de trop bouger. Je risque de souffrir encore un peu. »

Je n'ai pas envie qu'un quelconque blâme soit placé sur elle si jamais il y a des soucis. Et, encore une fois, ce ne serait pas mentir. Je risque d'avoir mal pour encore quelques jours, au mieux. Je parcours des yeux la salle avant de tomber sur ma vieille épée. Mon regard remonte vers elle.

« Je suis surpris qu'il t'aie laissée garder ma vieille épée. J'aurai pensé qu'ils aient jeté tout les souvenirs de moi que tu avais gardé. Merci beaucoup, mon amour. »

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Ryme

Classe : Mage blanc

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Ryme

Invokeure

Mer 10 Jan 2018 - 14:38
La peur sournoise qui grondait dans ses oreilles s'envola lorsqu'il déposa ses lèvres sur son front. Le bras qu'il enroula autour d'elle, protecteur et rassurant l'apaisa également. Ryme poussa un petit soupir de soulagement. Il n'était pas déçu, il n'était pas en colère. Et si elle croyait ce qu'il lui disait, il ne sentait pas vraiment capable de continuer ce petit ballet de désir et d'amour qu'ils avaient déclenché en prenant un bain ensemble, une poignée d'heures plus tôt. Le combat face à Sin ne remontait même pas à une semaine qu'il tirait déjà sans vergogne sur son corps, aussi bien pour lui faire plaisir que pour son plaisir. L'invokeure se retient de froncer les sourcils et de lui faire une remarque, lorsqu'il lui demanda si elle souhaitait quelque chose de meilleur à boire.
Son air penaud et désolé la fit fondre et un sourire teinté d'amour perla sur ses lèvres. Mais, elle ne savait pas trop comment lui dire de ne pas s'inquiéter : après tout, un 'ne t'en fais pas, j'ai l'habitude', serait un rappelle cruel pour eux deux de l'ancienne condition de Ryme. Peut-être qu'une explication plus détaillée des plantes, mais également de comment elle les connaissait le rassurerait ?

« Non, ne t'en fais pas. Cela ne sent pas très bon et le goût n'est pas terrible, mais il n'y a rien de nocif et ce n'est pas grand chose, une tisane à avaler. Je préfère cela a... D'autres méthodes. » lui répondit-elle un peu distraitement en se blottissant un peu plus contre lui. Elle sentit sa main glisser sur son visage et automatiquement, elle ferma les yeux, comme un chat trop heureux de recevoir quelconque attention.

« C'est une prêtresse, qui avait été une Voix qui m'a transmis cette recette. Elle avait aussi, la responsabilité de nous faire les 'leçon de choses', lorsque j'étais encore une jeune recrue. J'avais entendu dire qu'elle faisait cela contre l'avis des prêtres, mais en tant qu'ancienne célébrité, ils n'avaient pas d'autre choix que de l'écouter. » continua-t-elle doucement. Elle se garda bien de lui en dire plus. Cette femme avait été presque une mère pour elle. Mais aussi une compagne de souffrance : elle aussi avait été la favorite de Vilhatt jusqu'à ce que quelqu'un ne prenne sa place. La sœur lui avait souvent répéter de bien prendre cette potion après chaque passage dans la chambre a coucher : certains ecclésiastiques étaient parfois prêts à tout pour garder leur favorite près d'eux. La paternité était un moyen comme un autre de s'assurer l'exclusivité d'une femme. Un frisson de dégoût agita Ryme, mais elle essaya de faire passer cela pour un grelottement. Bien qu'elle aimait Cillian de tout son cœur, elle n'avait pas envie de tomber enceinte. Égoïstement, elle voulait encore profiter un peu de lui, l'avoir pour elle seule.

« Deux jours, si je me souviens bien de ce l'on a promis... Cela me semble à la fois beaucoup et trop peu. » soupira-t-elle en guise de réponse quant à l'organisation de leur calendrier. La promesse qu'ils s'étaient faite n'était plus si loin. Mais l'après, faisait terriblement peur à Ryme. Il avait beau lui dire qu'ils seraient toujours liés par la pensée... Elle avait le terrible sentiment qu'une fois encore, il partirait dans un voyage qui aurait pour finalité, la mort.

« C'est une excellente idée, cette visite. Je suis sûre que les personnes encore dans le besoin de soin seront ravies de nous voir. Cela leur donnera peut-être la petite étincelle qui les aidera à se rétablir. Tu n'auras pas besoin de te justifier, si tu as besoin d'un peu... De distance. Et si tu as besoin d'un peu de temps pour toi, n'hésite pas à me le dire. » Doucement, elle attrapa la main qui était près de sa joue pour la descendre jusqu'à ses lèvres, d'embrassant tendrement sa paume avant de la remettre sagement à sa place.

Il s'approcha. Et, dans une infinie délicatesse, il déposa ses lèvres sur celle de Ryme. La jeune femme s'abandonna totalement à cet enivrant contact, savourant chaque petite sensation, chaque petit détail, qui faisait que ce baiser était un baiser de Cillian et pas celui d'un autre homme. Son cœur s'agita un peu, tandis que son ventre se serra. Il semblait faire durer la chose, comme s'il voulait garder cet instant en mémoire. Il la relâcha et aussitôt le manque se fit sentir. Dans le regard de l'ancienne Voix, une lueur de trop peu dansait. Mais, elle ne pouvait pas être ainsi égoïste et avide. Il lui fallait encore apprendre quelques leçons concernant le bonheur et l'amour, notamment celle qui portait sur le fait qu'il fallait savoir savourer ce que l'on avait.

« j'ai l'impression que tu aimes vraiment ça, les enfants. » sa voix était légèrement songeuse. Bien qu'elle ne souhaitait pas être mère pour le moment, peut-être qu'un jour, elle porterait avec joie leur fruit de leur amour. Quel plus beau lègue pourrait-elle lui offrir, qu'un petit aussi roux qu'elle ? Ce plan, presque un peu trop triste la fit néanmoins sourire : elle arrivait tout de même, envers et contre tous, à songer à l'avenir. À un avenir. À leur avenir.

Puis, il parla de son épée. Ah, la fameuse épée. Rien n'y personne n'aurait sût la lui arracher. Cela lui avait d'ailleurs valu quelques corrections, dont les coups de fouet qui zébraient la peau du haut de son dos. Ryme avait toujours tenu à avoir la lame avec elle. A défaut de pouvoir être en présence de l'être aimé, elle s'était contenter de cette relique, cruellement acquise.

« Ne me remercie pas. Tu me l'avais confiée... C'était... La moindre des choses que d'en prendre soin et de l'amener avec moi. Beaucoup de gens s'interrogeaient sur ton épée au début de mon voyage : elle était bien trop lourde pour que je la manie, alors, on me demandait pourquoi je la gardais. Je répondais toujours que c'était un secret. » un sourire malicieux se dessina sur son visage. Le début de son voyage lui paraissait tellement loin à présent, et pourtant, cela ne faisait que quelques mois, guère plus, qu'elle était sur les routes.

« Mais je pense que si je t'avais trouvé dans les bras d'une autre sur Besaid, je crois que j'aurais tout de même trouver la force de te frapper un peu avec ! » son rire se déploya dans sa gorge, joyeux et sincère. Elle imaginait la scène sans peine, surtout avec son caractère rancunier.

« Je me demandais... Nous devrions peut-être être honnête avec tes parents, vis-à-vis du fait que je sois Invokeure. Je pense qu'ils le prendront mal s'ils le découvrent une fois la chimère du temple acquise. Je pensais rester quelque temps et je ne me sens pas capable de leur mentir pendant autant de temps. Surtout que j'ai l'impression que ta mère, se voyait déjà pouponner ses petits-enfants. » murmura-t-elle, après un léger instant de silence, les joues légèrement roses. Si Ryme n'avait pas de problème pour cacher la plupart des choses, il lui semblait qu'elle n'avait pas les épaules pour mettre en scène une entourloupe d'une telle envergure.

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Cillian

Classe : Chevalier Noir

Points de rang : 1394



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Cillian

Monsieur tout le monde

Mer 10 Jan 2018 - 16:04
Ne t'en fait pas. Facile à dire. Bon, au moins, ce n'est pas nocif. C'est déjà ça de pris. Je n'ai pas envie qu'elle se foute en l'air pour ça. Mais par contre, bon. Si c'est pas bon, faut pas hésiter. Mais je lui fait confiance. Et frisonne un peu quand elle parle d'autres méthodes. Je ne sais pas ce que ça peut être, mais ça sonne terriblement sinistre. Et le fait qu'il y ait une sœur préposée a ce genre de choses me déverse une bassine d'aigreur dans l'estomac. Seigneur Yevon, comment peut tu laisser faire ça ? Mon cerveau, qui a pourtant vu des preuves de ça, refuse toujours d'accepter cette vérité. Pourtant, j'ai vu pire je pense. Il y a dans la Via des choses qui feraient pleurer même les plus solides de Voix je pense. Mais … Je ne sais pas. Je n'arrive pas à croire à tout le mal qui peut régner dans le cœur de ces hommes. Je m'y refuse. Et a chaque fois que l'on confronte cette croyance, ça ravive en moi un malaise et une colère noire. Ce que j'ai hâte de les faire payer.

Elle est d'accord avec mon idée. Ca me fait plaisir. Et puis ça fera plaisir aux gens, en ne nécessitant pas forcément trop d'efforts. Je dois avouer que je n'ai pas vraiment envie de me fouler pour eux. Après tout, c'est en partie à cause des gens de Kilika qu'un système affreux comme celui des Voix existe. Je sais que ce n'est pas juste. Ils n'y sont pour rien. Mais je ne peux pas m’empêcher de penser comme ça. Je ne peux pas m’empêcher de me dire qu'ils sont, si ce n'est coupables, au moins complices. Et ça augmente encore mon amour pour Ryme, car elle semble ne pas leur en vouloir. C'est beau. J'aimerai avoir la force de pardonner, comme elle. Mais je ne l'ai pas. Ma force à moi, c'est de faire payer. Alors je ferai payer.

Après notre baiser, elle me parle des enfants. Je rougis un peu. Maintenant que l'on a … Fait des choses, c'est un peu bizarre, parler d'enfants. Je ne me sens pas prêt à être père. Très, très loin de là. Je suis même sur que demain, je ne me sentirai pas forcément prêt à être le compagnon de Ryme. Mais ça, c'est un débat pour un autre jour. Avoir mon propre enfant, c'est impossible, tant que mes soucis ne sont pas réglés. Et je ne sais pas si ils le seront un jour. Mais j'ai confiance en Ryme. Si quelqu'un peut m'aider, ce sera sûrement elle. J'espère.

« C'est gentil les enfants. Ils n'ont pas en eux tout ce … mal que les adultes peuvent avoir. Et puis ils ne jugent pas. Ou alors, ils le font avec innocence. Et puis tu sais, pendant les fêtes de familles, j'ai toujours plus traîné avec les enfants. Je n'ai pas de neveux ou rien, mais j'ai toute une flopée de cousins et de cousines, et même, maintenant, je suis sur, de petits cousins et petites cousines. Donc oui, j'ai toujours été assez à l'aise avec les enfants. Peut être parce que je suis encore un peu un grand enfant moi aussi. »

Difficile à croire, avec la noirceur qui peut parfois prendre ses aises dans mes yeux. Je caresse légèrement son visage quand elle me réponds. Même si je pense que je ne la manierai plus, c'est important pour moi, cette arme. Elle est le symbole d'une époque plus facile. Et puis, elle l'a gardée. Malgré tout. C'est une preuve, non ? Preuve qu'elle ne fait pas ça pour se moquer de moi. Elle aurait pu inventer mille et un mensonges pour dire qu'elle ne l'avait plus, et pourtant elle l'a toujours. En tout cas, j'y vois un signe, moi. Sa remarque suivante et son rire me font rire avec elle. Je l'imagine tout a fait, essayer de lever l'épée pour m'en assener un coup. L'image me fait rire.

Sa question suivante, un peu moins. Car c'est une vraie question. Une vraie idée. Un vrai truc dont il va falloir s'occuper. Mes parents. J'avais presque oublié ça. Je me gratte le crâne avant de répondre.

« Je … Je pense que tu as raison. J'aurai préféré qu'ils restent dans le noir, mais je vois pas comment ça serait possible. Il faudrait aussi bien leur expliquer, pour .. .et bien, pour qui tu es. Ce n'est pas parce que moi je ne te connaissais pas que tout le monde est comme ça sur l'île. Je pense qu'elle ne va pas trop en parler d'ici là, mais quand même. »

Je glisse mes mains dans le dos de Ryme et la tire doucement vers moi.

« Pour les petits enfants, elle comprendra je pense. Ou pas. Je ne sais pas. Mais en tout cas, je veux être bien clair avec toi. Si jamais elle fait chier sur ce sujet, on s'en va. Tu es plus importante qu'elle pour moi, d'accord ? »

Doucement, je pose la pointe de mon nez contre la sienne. Et j'étire mes lèvres en un sourire.

« Mais ça va bien se passer je pense. Du moins avec toi. Je pense qu'ils seront tellement ravi que je me sois casé que tu sera considérée comme une bénédiction de Yevon. Même si tu es une invokeuse. Comment pourrait on ne pas t'aimer ? »

Je baille doucement. Je ne sais pas si j'ai vraiment répondu a son interrogation, mais tant pis.

« Et puis qui sait, peut être que tu ne finira pas ton pèlerinage. »

Mon visage a repris un certain sérieux.

« Peut être que quelqu'un est déjà presque à Zanarkand. Et puis, tu viens de commencer ton voyage. Certains sont sûrement plus loin. »

Je l'embrasse avec envie, alors qu'une petite lueur de désir illumine mon regard. Ce n'est pas parce que le corps ne peut pas suivre qu'il ne peut pas vouloir suivre, il semblerait.

« Et puis, tous n'ont pas un beau brun pour tenter de les retenir le plus possible. »

Mes mains glissent le long de ses formes avant de revenir à des endroits plus chastes.

« Ryme ? »

Je la regarde dans les yeux.

« Je t'aime. »

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