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« Home is where the heart is. » - Kwo.

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Kwokkak

Classe : Tireur

Points de rang : 200



Chimères
Chimères possédées:

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Kwokkak

Bannisseur

Dim 30 Juil 2017 - 11:05
Elle se penche vers moi pour m'essuyer. Ce n'est pas exactement ce que j'avais demandé, mais pourquoi pas. Mon cœur papillonne une fois en entendant sa blague. Elle est de bonne humeur. J'aime les gens de bonne humeur. A tel point que je sens une douce chaleur se diffuser dans tout mon corps. C'est une sensation nouvelle, mais agréable. Ça doit sûrement être le plaisir de voyager avec quelqu'un de cool. C'est vrai que la solitude, ça pèse un peu. Je l'écoute continuer. C'est bien, elle a compris ce que je voulais dire. Et elle n'a pas l'air de mal le prendre. Du peu que j'ai vu, tu as toujours été une fille intelligente Lilia. Je suis content de voir que l’entraînement ne t'as pas retiré ça. J'ai un peu de mal à me concentrer sur la suite de ses mots. Ses lèvres, en voilà une vraie tuerie.



Attends. Kwokkak.



Je ferme les yeux. Je sais que je ça fait longtemps que je n'ai pas eu la chance de me faire entourer des bras d'une femme, mais quand même. J'ai un peu honte, même si je sais que je ne devrai pas. C'est naturel, pour les gens, non ? Que quelque chose que l'on aime nous manque. J'espère qu'elle ne réussit pas à lire mon trouble sur mon visage. Normalement, je suis plutôt bon pour garder cet air de bienheureux qui me va si bien, mais on ne sait jamais. Allez, Kwokkak. Ce n'est pas n'importe qui, c'est Lilia quoi. Il ne faut pas penser ça. Elle mérite mieux que ça. Et toi aussi, en fait. Machinalement, je mords de nouveau dans la pâtisserie avant de lui adresser un grand sourire.

« L'important, c'est que l'on se comprenne, et je te comprends. Enfin, je pense. A moins que tu vienne de m'annoncer que les gâteaux sont empoisonnés et que c'est une tuerie au sens littéral, mais … ce ... »

Je fais semblant de tomber sur la table. Je reste mort pendant quelques secondes avant de me redresser, un sourire de petit con sur les lèvres. J'accepte ensuite les récompenses de ma blague, un sourire de mangeur de merde sur les lèvres. Elle me connaît, elle sait que j'aime ce genre de blagues. Ça fait partit des fardeaux à porter si elle veut voyager avec moi. Je reprends ensuite un air un peu plus sérieux.

« On est d'accord que tu viens bien de me proposer de dormir chez toi, hein ? »

Mes yeux se plissent un peu. Je n'ai pas du tout un soucis de type émotionnel avec ça. Non. Même si je ne peux pas cacher qu'un fond de mon cœur, j'ai à la fois un peu peur et envie de passer la nuit là, c'est surtout un soucis de logistique que j'ai. L'après midi commence à avancer et je n'ai toujours pas de toit prévu sur ma tête pour cette nuit, et si je veux profiter de la meilleure offre niveau qualité par rapport au prix, il faudrait que je me dépêche. J'ai donc besoin de savoir. Et je suis mis au courant. Bien.

« Alors, okay, mais j'insiste pour que tu me laisse acheter le repas de ce soir. Il me reste un peu d'argent que je comptais investir dans une chambre pour cette nuit. Je veux l'utiliser pour nous préparer un petit truc à manger ce soir. En souvenir du bon vieux temps. Ca te va ? »

Je pense qu'elle va bien comprendre qu'il n'y a pas possibilité de lutter ici. Mon regard, ma posture, ma voix indiquent que je ne bougerai pas de cette position. Et puis bon, je veux juste lui faire à manger, pas lui faire tendrement l'amour pendant toute la nuit, non ? Donc ça va, elle ne va pas dire non.

Attendez. Quoi ? Je gratte le front devant ma bêtise.

« Par contre, hum. C'est toi qui connait mieux la ville, alors pour faire les emplettes, je te suis. »

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Lilia

Classe : Guerrier

Points de rang : 205



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Lilia

Bannisseur

Dim 30 Juil 2017 - 19:12


❝Home is where the heart is.
ft. Kwokkak
Les lèvres de Lilia laissèrent fuir un petit couinement interloqué.
Elle ne s'y attendait pas, du tout. Et parce que c'était le cas, son premier réflexe fût de tout naturellement relâcher le gâteau qu'elle avait elle-même dans la main, avant de se pencher sur Kwokkak, les sourcils froncés et le regard soudainement inquiet.

— Kwo, est-ce que tu m'en--

Elle eût presque l'impression de sentir son coeur percuter sa poitrine. Un peu comme si un bombo s'était jeté glissé jusque dans sa cage thoracique pour y exploser en plein milieu. L'image était glauque, mais l'idée était là.
Les yeux ronds comme des billes, elle observa son vis-à-vis se redresser sans un mot, le visage illuminé d'un air espiègle qu'elle n'était même pas étonnée de lui trouver... Et auquel elle répondît en lui tirant la langue de façon parfaitement puérile avant de doucement tourner la tête, faussement vexée.

— Jouer avec mon pauvre petit coeur de cette façon, c'est vraiment très indélicat de ta part !

Elle fît mine de « bouder » encore un moment, avant de toutefois le regarder à nouveau en échappant un soupir qui démontrait qu'elle était bien plus amusée – et soulagée - qu'inquiète, après coup. Son humour non plus n'avait pas changé, il était toujours le même, à peu de choses près. Exactement comme elle l'avait laissé. Ou n'était-ce pas plutôt l'inverse, au final ?
Lilia secoua légèrement la tête. Elle avait le coeur léger, plus que jamais, quand bien même il tambourinnait furieusement sa poitrine. Rire avec Kwokkak était bien l'une des meilleures façons pour elle de voir sa journée défiler et Yevon seul savait qu'elle lui en accorderait bien d'autres, si elle le pouvait. Elle était ravie, de le retrouver, tel qu'il était, de rire avec lui et de le voir aussi léger en sa compagnie. Elle n'était peut-être pas la seule mais, tout au fond d'elle, quelque chose l'amenait à l'espérer.

Alors, d'humeur toujours aussi rayonnante, elle hocha simplement la tête en croquant dans son gâteau, lorsqu'il lui demanda si coucher chez elle était bien ce qu'elle lui proposait. Elle ne l'aurait pas invité à boire le thé pour le laisser dormir à l'auberge, non. Sûrement pas.
Et quand bien même l'idée d'avoir un homme chez elle colorait légèrement ses joues, elle se laissa aller à lui sourire d'un air aussi bienveillant que d'ordinaire, visiblement vaincue, lorsqu'il lui imposa de lui payer le repas. Elle aurait pu lui tenir tête, parce qu'elle était têtue. Lui dire qu'il ne lui devait rien, parce que c'était le cas.
Cependant, autant en souvenir du bon vieux temps que parce qu'elle n'était pas réellement d'humeur à faire preuve de mauvaise foi, Lilia se contenta de simplement hocher la tête, avant de doucement terminer son thé.

— On peut passer au marché, tout dépend de ce que tu veux manger. Mais je sais que tu n'es pas compliqué, hm, alors ça devrait aller vite. J'ai hâte de redécouvrir ce que tu sais faire de tes dix doigts !

Elle accompagna ses mots d'un sourire un peu plus marqué, toute de délicatesse et de légèreté. Elle avait hâte, oui. Pas uniquement de se frotter à cuisine, mais plutôt de le retrouver, le temps d'une soirée et de toutes les autres à venir. Le temps de l'entendre parler de tout ce qu'il avait vu, jusqu'à s'endormir.

— Oh d'ailleurs, je prends le canapé et si t'es pas content, c'est pareil, ajouta-t-elle avant de se lever en quatrième vitesse pour aller payer l'addition.

Il allait râler, elle le savait. Sûrement lui tenir tête, elle le savait aussi. Et au final, il serait sûrement celui qui prendrait le canapé et elle se retrouverait à abdiquer en roulant des yeux, mais elle espérait. Le bon sens de Kwokkak ne manquait jamais de l'étonner, alors elle espérait. Peut-être qu'il serait trop fatigué pour batailler. Peut-être même qu'ils finiraient par tous les deux s'endormir sur le canapé, après une longue nuit à discuter... Juste discuter. Les joues de Lilia s'empourprèrent furieusement. Tu perds la tête, ma fille. Détends-toi.

Gênée, elle rejoignît finalement Kwokkak en tripotant nerveusement ses joues, attrapa finalement le petit panier posé sur la table et hocha la tête, sans le regarder.

— Prêt ? Autant y aller avant que la nuit ne soit tombée.
© Codage par moé.

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Kwokkak

Classe : Tireur

Points de rang : 200



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Kwokkak

Bannisseur

Dim 30 Juil 2017 - 23:33
Moi, jouer avec ton cœur ? Je pense que même si Sin lui même m'offrait un dilemme du genre je joue avec ton cœur et il disparaît définitivement, je ne pourrai pas l'accepter. Je ne joue pas avec les cœurs Lilia. Surtout pas ceux des gens que j'apprécie. Mais je note que je suis peut être un peu allé trop loin. Je ferai plus attention la prochaine fois.

« Oh, tu sais très bien de quoi je suis capable avec mes doigts. Tu en a souvent profité, non ? »

Nous voilà dehors. Je n'ai pas peur de sa menace de me faire dormir dans son lit et elle dans le canapé. A moins que ça ait changé, elle a toujours été la première à s'endormir quand nous voyagions. C'était peut être à mettre sur le dos du traumatisme qu'elle avait subi. Mais c'est un pari que je fais. Je n'aurai qu'a la transporter dans son lit. Elle ne se rends peut être pas encore compte que si elle part avec moi demain, les lit, ce sera fini avant un bon moment. Même si je doute qu'elle parte demain. Je l'attendrai peut être. Mais elle ne peut pas partir comme ça. Il faut qu'elle voit pour du matériel. Quelqu'un pour s'occuper de sa maison. Je la regarde marcher devant moi et me retrouve pensif. Ça ne m'arrive que peu souvent.

Est-ce que je ne me suis pas un peu emballé ? J'ai tendance à vite m'emballer quand il s'agit de jolies filles, et il faut avouer, malgré la culpabilité qui me tiraille un peu, qu'elle est très jolie. Mais est-ce que j'ai vraiment envie de voyager accompagné ? Et elle, est ce qu'elle a vraiment envie de voyager en fait ? Je secoue la tête. Il ne faut pas penser à ça. On verra bien, non ? Au pire, si ça se passe mal, je la dépose à la prochaine route. Il ne faut pas que j'oublie que c'est une femme. Une adulte. Elle sait ce qu'elle veut. Il ne faut pas que je m'inquiète de ça. Pendant la suite du trajet, je me concentre. J'essaie de me souvenir de ce qu'elle aime manger. Je crois qu'elle n'aime pas le poisson. Et pas trop les épices. J'ai tendance à bourrer ma cuisine d'épices, car ça la capacité de cacher le goût des aliments qui ne sont pas forcément très frais. Mais là, je veux lui faire plaisir.

J'achète des légumes, des patates et un joli morceau de viande. Ça va, ce n'est pas très cher. Mon œil de paysan n'a pas de mal à voir pourquoi. Ce ne sont pas des légumes de la plus haute qualité. Mes parents les auraient utilisé pour la soupe ceux là. Mais ce n'est pas grave. Débité en petit morceaux, ils seront comme des légumes de toute beauté. C'est les miracles de la cuisine. On arrive devant chez elle. C'est bien, il me reste un peu de monnaie. C'était vraiment pas cher. Je présume que ça s'équilibre, avec le forgeron voleur. On arrive devant chez elle. Ça a l'air petit, mais confortable. On entre.

« C'est … joli. »

Maintenant que j'y pense, ça fait bien quelques mois que je ne suis pas rentré dans une maison. Je me passe la main dans mes cheveux. Je présume qu'effectivement, je n'aurai pas pu me tromper. C'est décoré comme ce que je l'attends de la maison de Lilia. Je la regarde et souris.

« C'est joli chez toi. »

Cette fois ci, il y a un peu plus de conviction dans ma voix. Je pose le panier sur une table et m'étire.

« Dis, cela te dérange si je me lave un peu ? Tu as de quoi te laver ici, j'espère ? »

Je sais que dans les villes, les gens ont parfois des salles d'eau dans la maison. Le progrès est une chose formidable, non ? Je me sens vraiment paysan à cet instant précis.

« Je m'occuperai du repas après, si ça ne te dérange pas. »

Une fois qu'elle m'a indiqué cela, je me dirige vers sa salle d'eau. J'espère qu'elle a de l'eau chaude. Ca fait longtemps que je ne me suis pas lavé à l'eau chaude.

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Lilia

Classe : Guerrier

Points de rang : 205



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Lilia

Bannisseur

Lun 31 Juil 2017 - 11:46


❝Home is where the heart is.
ft. Kwokkak
Évidemment qu'elle en avait profité. Elle qui n'avait connu que le poisson de son village s'était vue découvrir de la « véritable » cuisine et autant dire qu'elle s'en était entichée autant que du reste. C'était stupide à dire, un peu anodin même, mais elle aimait l'idée de se cultiver, même si le domaine était aussi dérisoire que celui de la cuisine.

— Et j'ai a-do-ré.

Et pour dire, elle ne consommait désormais que de la viande, tournait presque de l'oeil dès le mot « poisson » résonnait à son oreille et évitait au mieux les poissonniers, au marché. Elle aimait son village natal, ses habitants et tout le reste. Elle aimait moins, en revanche, leur style de vie autant que leur régime alimentaire. Elle détestait les souvenirs qu'elle avait d'elle, plantée derrière un étal durant des heures à tenter de vendre les résultats des longues matinées de pêche de son père. Elle détestait le fait d'avoir aussi honte d'être, parfois, un peu à côté de la plaque en comparaison à d'autres personnes, à Luca. Mais c'était ce qu'elle était et elle aimait la sensation qui nouait son ventre à chaque fois qu'elle découvrait des choses qu'elle n'avait jamais vu au cours de ses dix-huit années de vie passées.

Autant qu'elle aimait le fait de rentrer chez elle après une longue journée, et le soupir soulagé qui fuit d'entre ses lèvres lorsqu'elle passa le pas de sa porte ne pouvait pas mieux le démontrer. Elle aimait sa maison, quand bien même elle n'était pas bien grande. Quand bien même elle s'y sentait un peu à l'étroit, parfois, mais elle s'y sentait surtout chez elle, plus que n'importe où.

— Merci, elle n'est pas bien grande mais j'admets que j'ai un peu fait en sorte de la rendre assez jolie et confortable pour que je m'y sente chez moi.

Elle accompagna ses mots d'un petit geste de la main afin de lui désigner la salle d'eau, près de sa chambre, sans s'arrêter de sourire, puisque de toute façon elle ne s'arrêtait jamais, de sourire.

— Bien sûr, fais comme chez toi. Avec le soleil qu'on a eu, l'eau doit être assez chaude alors ne te gêne pas. Tu peux même poser tes vêtements à côté si tu veux, je te les laverai.

Elle n'ajouta rien de plus, s'affaira à nouer ses cheveux en un chignon négligé qu'elle maintînt sur sa tête à l'aide de petit piquet attrapé par là et retira ses sandales pour enfiler des chaussures un peu plus confortables. En temps normal, elle se serait sûrement permise de se balader nue-pieds parce qu'elle aimait la sensation du bois frais sous ses pas. Mais, quand bien même Kwo la verrait sûrement dans tous ses états, elle aimait mieux garder un minimum de convenance avant leur départ et lissa donc automatiquement sa robe en allant se servir un verre d'eau.
La situation lui paraissait aussi étrange qu'irréelle, mais plaisante. Très plaisante. Retrouver Kwokkak était l'une des meilleures choses qui auraient pu lui arriver et ce fût sur cette pensée qu'elle se saisît de ses vêtements, laissés près de la porte, pour aller les laver un peu avant de les mettre à tremper. Autre nouveauté qu'il apportait là dans sa vie. Quand bien même elle était aussi anodine que la cuisine.

Ce n'étaient là que d'autres vêtements que les siens mais elle aimait l'idée de s'occuper de lui, d'une façon comme d'une autre. Et elle ne s'en garderait pas, jamais. Sans l'envahir mais sans se priver. Juste ce qu'il fallait.

— Mmmmh, une bonne chose de faite.

Satisfaite, Lilia s'étira en retournant à son salon et se laissa mollement tomber dans son canapé, l'air un peu plus serein qu'auparavant. Sa journée se déroulait incroyablement bien dans l'ensemble, de quoi la mettre d'humeur absolument rayonnante en dépit d'une matinée un peu... Émotionnellement compliquée. Et ce fût donc armée d'un sourire radieux qu'elle se tourna vers Kwokkak lorsqu'elle l'entendît ouvrir la porte... Avant de tilter.

— C'était b-- Oh. Oh. Oh. Oh. Oh. Oh. Oh. Oh. Eh.

Écarlate, c'était le mot. Son visage avait pris une violente teinte cramoisie et elle se détourna presque instantanément de la vue qu'elle avait sous le nez. Non pas qu'elle fût désagréable, loin de là. Un Kwokkak à moitié habillé était sûrement aussi attirant qu'un énorme sac de légumes de Gysahl sous le nez d'un Chocobo. Mais, parce que elle n'y était pas habituée, sa pudeur naturelle l'amena à totalement éviter tout contact visuel avec celui qui nourrissait déjà bien assez les sentiments qui faisaient tambouriner son palpitant dans sa poitrine et elle se racla doucement la gorge en passant une main sur son visage.

— J'ai mis tes vêtements à tremper, je... Je les étendrai dans un instant. Je ne pense pas avoir de quoi te couvrir en attendant, ceci dit, je suis désolée.

Elle devait se changer les idées. Elle devait se changer les idées. Elle devait vraiment se changer les idées.
Alors, automatiquement, Lilia se redressa de son canapé pour filer vers sa cuisine et commencer à sortir tous les achats de Kwokkak, au marché. De cette manière elle n'avait pas à le regarder. Et, surtout, elle pouvait calmer aussi bien son coeur que son ventre, légèrement chamboulés.

© Codage par moé.

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Kwokkak

Classe : Tireur

Points de rang : 200



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Kwokkak

Bannisseur

Lun 31 Juil 2017 - 16:27
Laver mes vêtements ? Une bonne idée. C'est vrai que j'avais prévu de le faire, mais si elle veut s'y coller, je ne vais pas bouder mon plaisir d'éviter ça, pour être franc. Une fois dans la salle d'eau, je retire mes vêtements avant de les faire passer dans la pièce rapidement.

« Mes vêtements sont là, si tu veux ! »

Je ferme la porte et pousse un long soupir. Même si ce n'est pas le plus luxueux, je présume, cette salle d'eau est plus belle que tout ce que j'aurai pu espérer dans une auberge miteuse. Je me regarde dans le miroir. Il était temps que je puisse me laver, dis donc. Doucement, j'inspecte chaque recoin de mon corps. C'est un rituel que j'apprécie. Ça permet de surveiller l'état des blessures. Vois si la cicatrisation se fait bien. Voir si des nouveaux bleus sont apparus. Peu de gens y pensent, mais le corps humain est un peu comme une machine. Pas hérétique, bien sur, mais une machine quand même. Et il faut la surveiller.

J'ai l'air fatigué. Mais dans l’ensemble, ça va. Aucune de mes cicatrices n'a l'air pas belle, du moins pour des cicatrices. Rien ne s'est rouvert. J'ai quand même un nouveau bleu sur la cuisse. J'essaie de me souvenir de sa provenance, mais rien ne me vient vraiment. Je hausse les épaules. Si cela ne m'a pas marqué, c'est que ce n'était pas vraiment important, non ? Je fais couler un peau d'eau dans un réservoir. J'ai un peu de mal, car je ne suis pas habitué à tant de modernité, et peut être que je ne me sers pas d'un outil super important par erreur, mais je m'en moque. Doucement, je plonge mes mains dans l'eau tiède et arrose mon visage. La température me va.

D'un pas décidé, je rentre dans la barrique, dont l'eau se teint presque instantanément. Normal. Ça doit faire quelque jours que je ne me suis pas lavé. Heureusement que j'ai tendance à ne pas trop sentir mauvais. Et puis, je m'entretient quand même un minimum. D'un geste gracile, j'attrape un pain de savon et me nettoie, en frottant bien partout. Jusqu’à ce que ça me fasse presque mal. Yevon seul sait la prochaine occasion que j'aurai de pouvoir me laver aussi efficacement, alors j'en profite. Je plonge ensuite ma tête dans l'eau. Pas question que mes cheveux échappent au lavage. Eux aussi teintent un peu l'eau de leur crasse. Je frotte et frotte jusqu'à ce que j'en ai mal aux bras. Une fois que mon niveau de propreté me semble correct, je sors de la barrique avant de me rincer sommairement à l'eau claire. Mince. Je n'ai pas pensé a lui donner ma serviette à laver. Tant pis. Je frotte doucement le morceau de tissus qui me sert de serviette avec le pain de savon et de l'eau. Ca ira bien. Je me permet de lui prendre une de ses serviettes. Je frictionne mon corps jusqu'à ce que son état me satisfait. Pas question de détremper la maison de mon amie, non ?

Le plus naturellement du monde, j'attache ma serviette a ma taille et sort de la salle de bain, un grand sourire aux lèvres. Ça fait du bien d'être propre. J'espère juste qu'elle ne va pas se moquer de mes cheveux tout plats. Oh. ? C'est normal, je ne m'attendais pas à ce que mes vêtements soient secs maintenant Lilia. Mais ? Elle détourne la tête ? Oh. Il ne faut pas. Ce n'est que mon vieux corps, rien de si dur à regarder, non ? Je vais jusque elle m’agenouille un peu histoire d'être a sa hauteur.

« Je sais que ce n'est pas forcément la chose la plus agréable à regarder, mon vieux corps tout plein de cicatrices, mais … Tu sais, tu risque d'avoir ce genre de spectacles presque tout les jours, malheureusement. Il faut t'y habituer. »


Je lui tapote l'épaule et vais jusque mon paquetage, d'où je sors un change plus léger, mais propre et sec, avant de retourner dans la salle de bain. Tiens, c'est un peu petit, il semblerait. Ca me serre. Zut. J'ai pas le budget pour de nouveaux vêtements. Tant pis. Je retourne dans la pièce.

« Tu peux aller te laver si tu veux. Moi je vais commencer à préparer les légumes. Si tu veux juste bien me montrer où sont les instruments. »

Je suis prêt à faire du bon manger !

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Lilia

Classe : Guerrier

Points de rang : 205



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Lilia

Bannisseur

Lun 31 Juil 2017 - 17:57


❝Home is where the heart is.
ft. Kwokkak
Pas forcément la chose la plus agréable à regarder...
Lilia secoua tout doucement la tête, les yeux rivés sur les légumes qu'elle avait dans les mains. Mal à l'aise comme elle était, à peu près tout et n'importe quoi pouvait lui semblait étonnamment passionnant. Même la forme des végétaux qu'elle tenait entre les mains. Et, pourtant, les mots de Kwokkak résonnaient dans sa tête comme s'il s'amusait à les chanter, alors même qu'il avait de nouveau disparu dans la salle de bain après l'avoir vaguement déboussolée.
Elle qui avait eu droit à des corps d'hommes d'à peu près toutes formes et couleurs sous son nez, lorsqu'elle était partie de son village, s'était jurée ne plus jamais vouloir voir un homme nu de sa vie. Eh bien, cette promesse était stupide. Et pour cause, Kwokkak était bien loin de sa définition de « pas forcément la chose plus agréable à regarder ». Loin de là, même. En comparaison aux horreurs qu'elle avait pu voir au cours de sa courte vie, Kwokkak était un peu comme... Du bonbon pour les yeux.

Lilia tenta d'évacuer son esprit en même temps que le soupir qui franchît le seuil de ses lèvres. Concentrée sur les aliments qu'elle tenait encore entre ses doigts, elle ne remarqua qu'à peine que Kwokkak était revenu, sursauta, de fait, en l'entendant l'arracher au fil de ses pensées.

— Oh... Oui, je vais y aller. Je vais te sortir tout ça.

Il n'y avait pas grand chose à sortir, en vérité. La plupart des instruments étaient suspendus à un petit meuble près de l'évier et elle n'eût qu'à se pencher pour lui montrer ce qu'il manquait, sous le plan de travail.

— Tu devrais avoir ce qu'il faut derrière mais, au cas où, le reste est là.

Ceci étant fait, elle se redressa promptement et arrangea un peu plus convenablement ses cheveux, toujours sans le regarder. Elle était déjà assez gênée et, quand bien même ses joues avaient perdu de leur couleur rosée, elle n'avait aucune envie d'en rajouter. Notamment parce que Kwokkak ne voyait sûrement en elle qu'une jeune femme encore bien loin de la maturité dont il pouvait lui-même témoigner. Et il avait peut-être raison, à y bien y repenser. De quoi arracher une discrète grimace à Lilia, tandis qu'elle le contournait en lui offrant tout de même un sourire léger.

— Si tu as besoin, n'hésite pas. Je vais juste me passer sous l'eau, j'en ai pas pour longtemps.

Et elle s'enferma dans la salle d'eau sur ces mots, échappant un soupir soulagé en se défaisant de sa robe pour aller profiter de l'eau tiède que leur avait apporté le Soleil, au cours de la journée. Le visage fermé, elle fît couler une quantité raisonnabe d'eau dans le récipient posé près de l'évier et... Le vida entièrement sur sa tête. Sèchement. De quoi lui remettre les idées en place alors qu'elle se mît à s'inspecter activement devant le miroir posé près de la porte. Est-ce qu'elle avait seulement de quoi plaire ? Lilia grimaça. Ce genre de questions lui passaient généralement au-dessus de la tête sans qu'elle ne s'y attarde plus que de raisons et autant dire que son assurance était bien l'une des rares choses dont elle avait pleinement conscience. Pas là.

Excédée, elle attrapa de quoi se savonner brièvement avant de se rincer de la même façon que celle qu'elle avait employée pour se mouiller. Elle n'y passa qu'une quinzaine de minutes, tout au plus, avant d'attraper sa serviette pour se sécher convenablement pour finalement enfiler un short léger et un débardeur qui la garderaient bien de la chaleur.
Une fois propre et habillée, elle s'affaira à sécher ses cheveux au mieux et sortît finalement de la salle d'eau en jetant un oeil rapide à sa petite cuisine... Pour finalement disparaître là où elle avait laissé les vêtements de Kwokkak. Autant s'occuper au maximum et étendre les vêtements de son invité l'occupèrent plus que ce qu'elle aurait pu penser. Ou alors était-ce simplement qu'elle y était allée assez lentement pour voir le temps passer.

 Ca va aller ? N'hésite pas, si tu as besoin d'aide.

Sa douche l'avait requinquée. Bien assez pour pouvoir regarder le visage de Kwo' sans se dire que zut, il était à moitié nu, une vingtaine de minutes auparavant... En dépit des vêtements trop serrés qu'il se coltinait désormais et qui amenaient presque Lilia à se demander qui des vêtements ou de Kwo elle devait réellement plaindre.

— Ca faisait longtemps que je n'avais eu personne chez moi et... Ca fait du bien, mine de rien.

Discuter pour dissiper son trouble, quelle belle idée.

— Et toi alors ? Depuis quand est-ce que tu ne t'es pas proprement arrêté quelque part ? Tu as du en voir des choses en un an. Des choses et peut-être même des gens intéressants. Et hum... Tu es sûr que ça ira, pour tes vêtements ?

Elle se hissa alors tout doucement sur l'un des tabourets posés près du plan de travail, attentive et passionnée. Comme d'ordinaire. Comme à chaque fois qu'elle écoutait les gens lui parler. Alors elle avait recommencé à sourire, comme pour l'encourager à parler, quand bien même il n'en avait sûrement pas besoin. Après tout, c'était Kwokkak. S'il avait besoin d'encouragements, ça se saurait.

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Kwokkak

Classe : Tireur

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Kwokkak

Bannisseur

Lun 31 Juil 2017 - 21:49
Alors qu'avec minutie, j'épluche les légumes, je hume une chanson que chantait mon père quand il aidait à faire de le repas. Je présume qu'elle avait eu des paroles, à une époque. Et connaissant feu mon père, cela ne devait pas être des paroles que les enfants pouvaient entendre. J'ai un peu de mal à me faire au couteau de Lilia. Sans vouloir me venter, le mien est plus gros. Normal. Il me sert pour beaucoup plus que simplement éplucher des légumes. Heureusement, elle avait bien avancé le travail pendant que je me lavais. Mais bon. Je prends mon temps. Je n'ai pas vraiment envie que cette soirée se termine en fait.

Dans un élan introspectif qui ne m'est pas habituel, je laisse mon esprit vagabonder. C'est pour ça que je n'aime pas rester en ville trop longtemps. Dehors, je suis obligé de rester concentré sur tout. De faire attention à ne pas me faire manger, tout ça. Ici, c'est différent. J'entends des voix de dehors. Des gens qui doivent être en train de rentrer chez eux. J'entends Lilia se laver. Enfin, des bruits d'eau. Je présume que c'est elle qui se lave. Quelle chance quand même, être tombé sur elle. Je soupire en posant mes ustensiles sur la table. C'est une gentille fille. Courageuse. Brave. Forte. Belle même. Si seulement j'avais quelques années de moins. Je m'étire et baille avant de reprendre mon travail.

Cela faisait quelques minutes que j'avais fini quand Lilia me rejoint. Je la regarde en souriant. C'est vrai qu'elle est jolie.

« Ce n'est pas n'importe, qui, c'est moi en plus. »

Je souris. J'écoute ensuite sa question. Je me passe la main dans mes cheveux encore un peu humides. C'est vrai que bon, ces vêtements là … Mais c'était ça ou me balader en serviette, et je n'ai pas envie de lui imposer ça.

« Oh, tu sais, a moins que je n'essaie de faire de grands mouvements, ça devrait aller. »


Je réfléchis un peu ensuite à ce que je vais pouvoir répondre, avant de me lever.

« Tu pourrai me donner un petit coup de main pour allumer le feu ? Je dois t'avouer que je suis un peu perdu avec tout ces trucs modernes. »

Je viens d'un petit village perdu. On avait des poêles a bois. Toute cette technologie, je dois avouer que ça me dépasse, et comme je fais très rarement la cuisine ailleurs que dans la nature, je ne me suis jamais intéressé à tout ça. J'espère qu'elle ne va pas se moquer, même si je sais que c'est une réflexion rhétorique. C'est Lilia. Pourquoi est-ce qu'elle ferait ça ?

« Hum … Ca doit faire un bon mois que je ne me suis pas arrêté. Un peu plus peut être. Pas plus de deux mois, c'est sur. »

Je lève mes yeux au ciel pour réfléchir pendant que je débite les légumes.

« J'ai fait pas mal de chasse. Beaucoup de monstres agressifs en ce moment. Enfin, tu as du en entendre parler, non ? J'ai participé a rendre la route de Mi'hen un peu plus praticable. »

Je soupire. Elle doit déjà savoir ce que j'en pense, non ?

« Pas ce que je préfère, loin de là. Ca me fends toujours autant le cœur de devoir chasser des monstres comme ça. J'ai essayé d'en effrayer le plus possible, mais … Certains c'était pas possible. »

Je toussote et me racle la gorge.

« Dis moi Lilia, tu pourrais me donner un verre d'eau, s'il te plaît ? »

Je met la viande dans la gamelle maintenant.

« Ca faisait longtemps que j'avais pas vu de gens en fait. Ca me fait plaisir d'être tombé sur toi, du coup. »

Je lui adresse un petit sourire et passe ma main sur mes joues. Merde, j'ai oublié de me raser.

« Et toi, du coup. Tu m'a raconté seulement les grandes lignes. Maître Olben enseigne toujours ? »

Le vieux renard. Un maître d'escrime. Je ne m'étais jamais entendu avec. Et pourtant, c'était aussi mon professeur préféré. Je n'ai jamais été bon en escrime, du moins si on demandait autre chose que taper fort. Mais ... Il avait le même cœur que moi. Et si il n'était pas vagabond, c'est uniquement parce qu'il avait perdu une jambe dans le souffle d'un morbol. Je me passe la main dans les cheveux et soupire.
Si il enseigne encore, je suis sur que Lilia s'est bien entendu avec.

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Lilia

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Lilia

Bannisseur

Mar 1 Aoû 2017 - 0:04


❝Home is where the heart is.
ft. Kwokkak
Évidemment que ce n'était pas n'importe qui. Évidemment que ça lui faisaot encore plus plaisir parce que c'était lui. Pourtant, à défaut de le lui dire, Lilia se contenta de doucement se laisser glisser sur le sol à sa question suivante, pour s'exécuter. Allumer le feu n'était pas réellement compliqué, une fois qu'on y était habitué et il lui fallait admettre qu'elle avait elle-même mis un certain temps à s'adapter à sa vie, dans la grande ville.

— Ne t'en fais pas, j'étais aussi perdue que toi en arrivant. J'ai failli mettre le feu à ma maison mais ma voisine est venue m'aider, avoua-t-elle dans un rire léger.

Ses débuts à Luca avaient été incroyablement catastrophiques alors elle comprenait. Un peu trop bien, même. Elle était habituée aux bains rudimentaires à l'eau glacée, dans son village natal. Pas à la salle d'eau qu'elle avait trouvée en s'installant dans sa maison. Alors autant dire que, lorsqu'elle avait découvert l'eau « naturellement » chaude, Lilia avait presque explosé son robinet, de joie comme de désagréable surprise. Elle s'était même brûlée.

Son attention rivée sur Kwokkak, elle l'écouta lui énoncer les grands des lignes de ce qu'il avait fait dernièrement, en s'appuyant doucement contre l'évier. Rien de réellement nouveau mais elle aimait l'entendre lui parler, quand bien même le sujet la faisait légèrement grimacer. Elle n'aimait pas ça plus que lui. Autant parce qu'elle avait du mal à se dire, qu'en dépit des efforts des Bannisseurs, des innocents mourraient sûrement encore en ce moment que parce qu'elle n'aimait pas l'idée de combattre des « êtres vivants ». Elle savait ce qu'étaient les monstres, comme tout le monde, et c'était sûrement ce qui lui fendait le plus le cœur, à chaque fois même qu'elle abattait sa hache, même si elle avait juré de se battre aussi longtemps qu'elle tiendrait sur ses deux jambes.

— Je te comprends... Un peu trop bien, même. Mais j'ai l'impression que, plus le temps passe, plus ça devient compliqué.

Son sourire avait déserté son visage, pour une fois. À défaut, elle se retourna pour lui faire couler un verre d'eau avant de doucement le poser près de lui, perdue dans des réflexions dans lesquelles elle n'aimait pourtant pas s'aventurer. Elle était devenue Bannisseuse parce que se battre était sûrement ce qu'elle faisait de mieux, pas parce que c'était ce qu'elle aimait. Elle avait pensé plus d'une fois à ce qu'aurait été sa vie si elle était devenue marchande, couturière ou même joueuse de Blitzball. Le fait qu'elle ne savait pas nager avait vite écarté la dernière option de son esprit et les deux autres lui avaient paru aussi déprimantes que l'idée même de retourner vivre dans son village natal. Elle aimait sa vie, malgré tout, même si elle était prête à laisser cette maison et cette ville derrière elle, au profit de Spira et de tous ses paysages.

Et voilà qu'il arrivait à la refaire sourire alors même qu'elle se sentait dériver. Elle ne doutait pas, jamais. Ses doutes étaient sa force, au même titre que son arme et ses convictions. Il lui arrivait simplement de se remettre en question, comme tout le monde.

— Le plaisir est partagé, tu le sais.

Ou peut-être pas ? Mais elle estimait l'avoir bien assez montré.

Finalement, l'interrogatoire se tourna de nouveau vers elle et Lilia inclina tout doucement la tête.

— Maître Olben ? Bien sûr. C'est lui qui m'a appris ce que je sais et, d'ailleurs, il a tout de suite remarqué que ma façon d'écraser mon épée un peu partout venait de toi. C'est aussi lui qui m'a conseillée de m'essayer à la hache plutôt qu'à l'escrime et, de ma vie, j'ai rarement vu un homme aussi doué.

Son sourire s'accentua de nouveau. Elle aimait parler de sa courte année chez les Bannisseurs, oui. Les souvenirs qu'elle s'y était faits étaient tous bien plus agréables que mauvais. Et, par-dessus tout, elle aimait ce début de soirée. Simple et pourtant riche à ses yeux.

— Il est un peu... Borné et parfois sournois mais il est attachant, malgré tout. Plus que ce qu'il veut bien laisser croire en tout cas, et on était généralement un petit groupe de quatre à s'amuser à lui tenir un peu tête, aux entraînements. Enfin... Tu me connais, je suis têtue et j'ai tendance à tout le temps chercher le pourquoi du comment.

Écouter une consigne sans en comprendre le bien-fondé ? Sûrement pas, s'il n'était pas question de réel combat. Elle n'était cependant pas une tête brûlée, avait même fait en sorte d'être une apprentie modèle sur les autres points, afin de combler son léger « manque de discipline » et ne manquait jamais de faire preuve d'un respect absolument ferme face au professeur. Essentiellement parce qu'elle l'admirait.

— Je crois que j'ai du en désespérer un plus d'une fois. Autant que j'ai du les surprendre d'ailleurs. Les gens sont toujours surpris quand ils apprennent que je suis Bannisseuse, et je ne comprends toujours pas pourquoi.

Parce qu'elle était une femme ? C'était stupide, il y en avait bien d'autres.

— C'est aussi grâce à ça que j'ai commencé à m'y faire des « amis ». Le fait de me voir un peu galérer les amusait mais ils voulaient m'aider. Aujourd'hui, je ne suis pas plus proche d'eux que de n'importe qui mais ils viennent parfois me rendre visite, quand ils ne sont pas éparpillés aux quatre coins du pays. Ils ne tiennent absolument pas en place, c'est fou. Et-- oh, excuse moi, je parle, je parle mais ça va, pour l'instant ?

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Kwokkak

Bannisseur

Mar 1 Aoû 2017 - 1:06
Je regarde par la fenêtre pour voir le soleil quasiment mourir. L'air est un peu plus frais maintenant que la nuit arrive. C'est beau. C'est calme. Je me tourne vers Lilia alors qu'elle me parle. Ce qu'elle dit est intéressant, je ne dis pas l'inverse. Mais à la regarder, comme ça, je me sens calme. C'est grâce à elle. A sa maison. Au calme. A la brise légèrement fraîche qui passe par la fenêtre entre ouverte. A l'odeur de la gamelle sur le feu. Pendant une fraction de seconde, je peux comprendre l’intérêt de la vie sédentaire. Je comprends mes parents. Je goûte ce sentiment. J'en profite, pendant qu'il est là. Pas que j'ai envie qu'il reste. Non. Pas que j'ai envie qu'il parte non plus. Non. Juste. Il existe dans mon cœur. Et j'en profite. Je me retourne ensuite sur le feu, un sourire sûrement plus doux que jamais sur les lèvres et je remue dans le plat. Pas question que ça attache.

« Oh, ça va très bien, merci. »

Ma voix baisse un peu alors qu'une sorte de poids se pose sur mon cœur.

« Très bien. »

Je bois mon verre d'eau. Ce n'est pas si mal. Vraiment. Mais je sais que c'est parce que c'est rare. Je sais que vivre entre des pierres ne serait pas bon pour moi. Je me demande si ça fait de moi un hypocrite. C'est un mot un peu trop gros pour moi, je pense. Je me surprends même à humer une nouvelle fois la chanson. Elle va croire que je l'ignore. Que je suis mal poli.

« Je pense que … Les gens sont bête, en fait. Tu es grande. Tu es bien bâtie. Je sais que traditionnellement, une femme c'est sensé s'occuper d'une maison ou je ne sais quelle bêtise. Mais c'est les gens de la ville ça. Dans mon village, c'était les forts qui protégeaient. Peu importe ce que tu avais dans le pantalon. Je pense que je serai déçu si tu avais décidé de devenir une femme au foyer et d'avoir pondu un gamin. »

Je marque une pause pendant que j'assaisonne le plat.

« Comme tu peux t'en douter, j'ai jamais été un très bon élève à l'académie. Apprendre, c'est pas mon truc. Je suis pas assez malin pour ça. Et ... »

Je retiens un petit rire.

« Et bon, l'escrime et moi … Tu sais ce que c'est, non ? Pourtant, Maître Olben, malgré le fait que j'ai du être le pire de ses élèves, on s'est toujours bien entendu. C'est parce que, pour moi, il a un vrai cœur de Banisseur. Il est là pour aider les gens. Garder les routes sures. Enfin, il l'était. Mais même si son corps ne peut plus, son cœur veut toujours. »

Je me trouve particulièrement éloquent tiens.

« C'est pour ça qu'on s'entendait bien. La plupart des autres, ils veulent juste … Une forme de gloire. Ou bien c'est pour eux un prix de consolation comme ils n'ont pas pu devenir Moines-guerriers. Enfin. Tu vois ce que je veux dire ? Toi, je pense que tu es comme nous. On veut protéger les gens avant tout. Et le premier qui veut t'envoyer dans une cuisine, j'aimerai pouvoir dire que je le corrigerai avec mes poings, mais je serai pas surpris que tu y sois passée avant moi. »

Je hausse les épaules. Je pense que je me suis un peu mélangé dans mes idées. Mais ce n'est pas grave. Je n'ai jamais été un grand orateur. Je laisse ça aux autres.

« Mais pourquoi tu n'es jamais partie avec tes amis ? Tu avais la bougeotte aussi, non ? Ou alors je t'ai mal compris ? »

Je me frotte le menton et remue doucement dans la casserole. Il ne faut pas que ça attache, sinon la vaisselle sera un cauchemar.

« Quand j'ai fini mon cursus, ils avaient essayé de me garder ici. Ils t'ont peut être proposé pareil ? Pas que ce soit mal hein. C'est important de se poser aussi. Il y a des jours où je me demande même si ce n'est pas une chose que je devrais faire pour essayer. »

Inconsciemment, mon regard s'est plongé dans celui de mon hôte. Mon sourire se fait un peu plus amer. Kwokkak …

« Mais ce n'est pas pour moi. On le sait. »

Je baisse l'intensité des flammes et couvre le plat, non sans avoir versé un peu d'eau dedans.

« Ah si tiens. Tu te souviens comme je n'avais pas été capable de nous construire une cabane correcte, genre quand il y avait eu cet orage, pendant la première semaine. Tu avais l'air si ... »

Vulnérable. C'est le mot. Elle qui était si grande. Et maintenant si forte. Elle était si vulnérable à l'époque. J'ai un peu de mal à y croire. C'est presque comme si elle était une nouvelle personne maintenant.

« Et bien, j'ai pu apprendre comment faire auprès d'un charpentier. Il semblerait qu'en fait, il faut mieux nouer les feuilles du haut vers le bas. C'est fou, non ? »

Elle doit surement ne même plus se souvenir de ce dont je parle.

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Lilia

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Lilia

Bannisseur

Mar 1 Aoû 2017 - 9:16


❝Home is where the heart is.
ft. Kwokkak
Elle se serait sûrement elle-même déçue, à bien y repenser. Non pas que l'idée de se poser un jour et d'avoir un enfant ne lui plaisait pas, mais elle était d'une part trop jeune et, de l'autre, bien trop amoureuse de sa liberté. Elle ne voyait pas plus l'amour comme une entrave, ceci dit. À son sens, il était même sûrement l'une des plus belles façons d'être libre. Aimer n'était en rien un fardeau, ni même un boulet, et il n'était pas d'homme plus libre, que celui capable d'avancer selon ce que son cœur lui dictait. Un peu comme Kwokkak, au final. Peut-être qu'il n'aimait pas comme elle pouvait aimer, mais son cœur portait un amour qu'elle sentait uniquement à l'entendre parler. Pour ce monde et pour sa liberté.  

Lilia secoua tout doucement la tête et, dans un même mouvement, se hissa sur le bord de son évier en veillant à ne pas trébucher sur quoi que ce soit qui puisse aussi bien foutre en l'air le repas que le reste. Elle divaguait, un peu. Peut-être. Même pas. Sa vision du monde était tout simplement plus idyllique ce qu'on pouvait penser. Et peut-être qu'elle avait tort, que la désillusion serait dure et qu'elle se ferait sûrement mal, une fois qu'elle tomberait, mais elle y croyait. En dépit de ce qu'elle avait vécu, peu avant l'avoir rencontré, elle y croyait. Autant qu'elle croyait en ce qu'il disait.

Elle ne se battait que pour les autres, oui. N'était devenue Bannisseuse que pour pouvoir protéger tous ceux qui croiseraient sa route, oui. Comme elle avait elle-même été protégée et sauvée. Quand bien même Kwokkak n'avait pas été celui qui avait mis dans sa tête l'idée de se battre pour ceux qu'elle aimerait, il l'avait poussé dans ses convictions assez fort pour qu'elle arrive à les mener à terme. Elle aurait sûrement abandonné, si elle ne l'avait pas rencontré. Et Yevon seul savait si elle serait même encore en vie, s'il ne l'avait pas trouvée. C'était autant pour ça que pour le reste qu'elle estimait lui devoir beaucoup, sûrement, en dépit du peu d'importance qu'il semblait accorder à la chose. Pas étonnant, pour ce qu'elle en savait. Il aidait parce que c'était ce que son cœur lui dictait.

Lilia sourît, un peu plus. Elle avait peut-être raison, au final.
Toutefois, la question sur le pourquoi du comment elle n'était pas partie ne manqua pas de légèrement lui soulever le cœur. Pourquoi ? Parce qu'elle aimait Luca. Elle savait qu'elle n'y resterait pas toute sa vie, mais elle aimait cet endroit. Et sûrement aussi parce que, quelque part au fond de son cœur, elle avait espéré qu'il revienne la chercher. Ce n'était pas réellement le cas, mais il était là, et cette façon qu'il eût de la regarder en évoquant l'idée de lui-même s'essayer à la vie en ville plutôt que sur les routes ne manqua pas de rendre un peu plus fou son pauvre cœur déjà martyrisé.

Bien sûr que si.
Et la conversation dériva aussitôt. Elle s'en serait pas plainte, ceci dit. Raviver des souvenirs lui paraissait plus agréable que l'idée d'avoir à le regarder se demander s'il serait bien, entre quatre murs. Évidemment que non, il ne le serait pas et elle s'en voulait cruellement d'avoir espéré, le temps d'un instant, qu'il resterait. Ne serait-ce que quelques mois, avant qu'ils ne finissent par s'en aller.

Le visage illuminé d'un sourire légèrement amer, Lilia se laissa néanmoins aller à rire, puis se cala un peu plus confortablement sur le bord de son évier. Elle tapota tout doucement ses lèvres, du bout des doigts. Amusée à l'idée d'y repenser quand bien même, sur l'instant, elle n'avait pas eu le cœur à rigoler. Elle était encore un peu trop traumatisée, à l'époque. Terrorisée par tout ce qui lui semblait anormal et elle avait, plus d'une fois, frôlé la crise cardiaque lorsqu'elle avait entendu des petites bestioles faire leurs affaires, dans les buissons qu'elle avait croisés.

— Pour être honnête, je crois que je n'aurais pas fait mieux moi-même. Je sais comment construire une clôture, monter un étal ou amarrer une barque, mais demande moi d'effectuer un travail de charpentier et je crois que je serais la première à en rire.

Et elle n'exagérait pas. Loin de là.

— Je te suis reconnaissante, ceci dit, même si à tes yeux c'est parfaitement naturel. Ca l'est. Et je sais que tu as fait au mieux pour prendre soin de moi, à ta façon. Tu voulais m'aider et tu y es très bien arrivé. Je ne pense pas que je serais ici aujourd'hui, si c'était le cas. Et... Ca me fait froid dans le dos de le dire mais je serais très certainement morte là-bas, si tu ne m'avais pas trouvée.

Là non plus, elle n'exagérait pas. Elle était à bout de force, épuisée par son manque de sommeil, affamée, et moralement éreintée. Tant et si bien qu'elle avait même cru qu'elle divaguait, au début.

— Je pense que... La vie en ville est à peu près comme tout. Il faut te donner ta chance, même si tu sais que tu ne t'y tiendras pas. C'est une expérience à vivre, comme toutes les autres. Je me suis installée ici mais je sais que je serai incapable de faire toute ma vie à Luca. Et si je ne suis pas partie et bien...

Elle marqua une pause. Juste le temps de chercher, dans le silence, les mots pour exprimer ce qu'elle voulait lui avouer. Sans trop en faire. Elle ne voulait pas qu'il comprenne, mais elle voulait lui parler.

— Disons que j'attendais un compagnon de route. Je m'entends bien avec eux mais... Je sais que je n'aurais pas voyagé avec eux pour les mêmes raisons. Ils sont de ceux qui parcourent Spira justement pour la gloire. Le mot est fort mais... Certains d'entre eux se sont même mis en tête qu'ils trouveraient une femme après avoir sauvé un village d'une attaque de monstres, pour te donner une idée. C'est un peu surfait, naïf et cupide. Mais ils ne sont pas réellement méchants, juste... Disons qu'ils ont des objectifs particuliers, et une façon toute aussi particulière d'y arriver.

Elle le gratifia d'un sourire vaguement désolé, avant de continuer :

— Je veux voyager pour voir le monde. Parce que c'est ce que mon cœur veut et parce que je sais que c'est sur ce chemin que je trouverai ce que je cherche. Je veux dire... Je mourrai peut-être jeune, ou je finirai par m'installer quelque part, mariée et maman. Dans tous les cas, je saurai que j'aurais vécue libre et c'est ce que je veux. Autant que je veux apporter un peu de moi dans ce monde à ceux qui en auront besoin, comme tu l'as fait pour moi. Je veux vivre ma vie autant que je tiens à protéger l'avenir que Lady Yocun nous a offerts, mais autrement qu'en restant en place. Je ne tiens pas en place, de toute façon, et il n'est pas de façon plus belle que d'être libre en écoutant son cœur, à mon sens. À moins que ce ne soit celui de Sin, mais ce n'est pas un homme alors...

À ses mots, elle ajouta un léger rire avant de doucement sauter sur le sol, attrapant ensuite de quoi commencer à mettre la table en fredonnant légèrement.

— Ça m'étonne que tu n'aies pas fait fureur à l'escrime ceci dit. Il est de notoriété publique que tu es une fine lame, pourtant !

Un peu de taquinerie ne pouvait pas lui faire de mal, non ? Mais pour être sûre qu'il ne le prendrait pas mal, Lilia lui offrît un sourire délicat avant d'aller poser, sur la table, ce qu'elle avait entre ses mains.

— Je t'aurais attendu longtemps, mine de rien, souffla-t-elle finalement pour elle-même, dans un murmure à peine audible.
© Codage par moé.

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Kwokkak

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Kwokkak

Bannisseur

Mar 1 Aoû 2017 - 11:25
Voit son air un peu moins heureux me fends le cœur ? Est-ce que j'ai dit une bêtise ? C'est une sensation étrange. Je n'ai pas l'impression d'avoir dit une chose qui aurait pu la blesser, mais j'ai quand même mon cœur qui me dit qu'elle est en train de souffrir, même un peu, de ma faute. Ce n'est pas très agréable, mais je ne sais pas quoi faire. Je doute même qu'il y ait quelque chose de mon ressort. Autant me concentrer sur ce qu'elle est en train de dire. Ca m'évitera peut être de futures gaffes potentielles.

Elle me réconforte d'abord sur mes talents de charpentier. Oh, c'est gentil, mais … Ses phrases suivant m'arrachent un sourire joyeux. Cela va peut être sembler un peu tarte, mais j'aime quand on me dit que j'ai bien fait mon travail. J'apprécie les compliments, je l'avoue. Et m'entendre dire que j'ai bien fait, et bien ça me fait plaisir. Et, elle ne s'en rends peut être pas compte, mais ce qu'elle dit donne le sens de ma vie. Même si, au final, de tout ce que j'ai fait, seul le fait que je l'ai aidée reste, et bien c'est que ma vie n'aura pas été en vain. Chaque personne que j'aide, chaque personne que je sauve valide mon existence.

Comme elle le dit, je ne pourrai pas m'y tenir. Ce n'est pas qu'en elle même, la vie en ville me dérangerait je pense. Comme tout, ça a des avantages, et des inconvénients. Je pense sur tout que c'est la vie sur la route qui me manquerait. J'aime aider les gens. C'est un fait. Mais ce n'est pas la seule raison pour laquelle je voyage. Dormir à la belle étoile. Se laver dans des cours d'eau. Tout ça … C'est ce que j'aime.

Je m'assombris un peu. Oui, je vois le genre de personnes. Dans un sens, ce ne sont pas les pire. Au fond, quelle que soit la raison pour laquelle on aide les gens, tant que les gens sont aidés au final, c'est valide je pense. Et puis, trouver une femme, même si moralement, c'est encore une fois un peu trop gris a mon goût, pourquoi pas. Je ne serai pas si prompt à les juger. Peut être que la vie dehors leur donnera un peu de plomb dans le crâne. Et puis, Lilia, tu ne connais peut être pas ça, mais ça arrive très souvent. On m'a déjà demandé plusieurs fois en mariage, tu sais ? Je pense que ce n'est pas forcément la meilleure chose à lui dire. Je n'ai pas envie de la dégoutter de l'aventure.

Sa remarque sur mes talents d'escrimeur m'arrachent un petit rire. Qu'elle est bête. Je prends un air faussement outré.

« Je vous ferait remarquer, très chère, que j'ai un tableau de chasse qui ferait pâlir d'envie une grande partie des Banisseurs. »

Je prends un air important en gonflant mes muscles. Mauvaise idée, car un bruit de craquement sert de chant du cygne pour mon t-shirt. Je pousse un soupir. Bien joué Kwokkak. Champion. Je murmure un « Désolé » en le retirant et le posant sur un coin de la table. Allez. Ne pas perdre la face.

« Et en plus, aucun des membres de l'école d'escrime du Grand Kwokkak n'est tombé au combat pour l'instant, alors je pense que c'est effectivement l'école la plus forte de toutes les écoles d'escrime. »

Je prends un faux air supérieur tellement exagéré qu'il doit en être ridicule.

« Tu as le droit de t'excuser et de te prosterner à mes pieds. »

J'éclate de rire et l'aide ensuite à dresser la table. Le repas va bientôt être prêt. Pas question qu'elle soit la seule à travailler, non ? Et puis, c'est agréable de mettre la table à deux. Une fois fini, je retourne à mes fourneau et pousse un petit soupir. Je murmure pour moi.

« C'est vrai que c'est agréable ... »

Je secoue la tête et me passe la main sur le menton. Il faut que je pense à autre chose.

« Et sinon. Partir en voyage, c'est bien. Mais tu as une idée de où tu veux aller ? Il y a des choses que tu veux spécialement voir ? »

Je suis honnêtement curieux. J'ai envie de lui faire plaisir. Et mon seul moyen, c'est sûrement de pouvoir l’amener là où elle veut. Avant que l'envie de s'installer et de se caser ne la prenne. Ensuite, ce sera a son homme de la rendre heureuse. Son homme … J'espère qu'elle trouvera quelqu'un de bien.

Tiens. C'est marrant. Cette pensée m'assombrit un peu.

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