Lilia
Bannisseur
Dim 6 Aoû 2017 - 11:30
❝home is where the heart is.
ft. Kwokkak
Lilia balbutia un « Oui » tout juste compréhensible en guise de réponse à Kwokkak. Si ça lui allait ? Évidemment que ça lui allait, elle n’avait juste aucune idée de comment réellement le lui formuler. Elle s'était attendue à un premier baiser aussi rapide que bref, persuadée qu'il ne voudrait pas trop lui en demander, et, pour le coup, il lui fallait admettre qu'elle reconnaissait très volontiers qu'elle avait tort. Elle aimait avoir tort, même, dans cette situation.
Sa peau frissonnait encore des doigts de Kwo contre son échine et, si elle ne s'était pas retrouvée à se délecter des battements de son coeur, qu'elle sentait presque contre le sien, elle l'aurait sûrement obligé à recommencer. À supposer qu'elle en eût été capable puisque son cerveau avait décidé de se mettre en pause dès qu'il avait abandonné ses lèvres, pour poser les siennes contre son cou.
Devenue un véritable frisson sur pieds, elle n'hésita pas un seul instant à lui ouvrir ses lèvres lorsque sa langue vînt chercher la sienne et balaya au mieux son manque d'assurance en ne se focalisant que sur le frémissement, électrique, qui courût le long de ses bras. Elle n'avait jamais embrassé qui que ce soit de sa vie et, de fait, avait presque grimacé lorsqu'elle avait senti la maladresse, dans le premier baiser qu'elle lui avait donné. Néanmoins, elle se laissa aller à écouter ce que son corps lui disait et, ses doigts désormais glissés dans les cheveux de Kwokka, Lilia lui offrît un baiser aussi amoureux que tendre et sentît presque son cœur se nouer, lorsqu'il la relâcha finalement. Effectivement, elle n'avait plus envie de s'en détacher.
Perdue dans ses pensées, Lilia n'entendît qu'à peine la question de Kwokkak. À laquelle elle répondît par un petit mouvement de tête en ébouriffant maladroitement sa longue chevelure rousse. De l’eau ? Sûrement pas. Elle finirait par se vider le verre sur la tête.
— Euh... Ça va pour moi, merci...
Elle était gênée, un peu. Bien plus mal à l'aise par ses hormones qui la travaillaient que par le reste. Les lèvres de Kwokkak avaient fait exploser un deuxième Soleil, dans sa tête. Et elle le sentait presque dégouliner à peu près partout où il le pouvait, tellement il la brûlait. Cette pensée seule suffît à la faire soupirer et elle passa machinalement une main sur son visage, pour tenter de se reprendre en s'empêchant de trop y réfléchir. Calme-toi, Lilia.
— Je le suis aussi, tu ne peux pas imaginer, avoua-t-elle en s'éclaircissant doucement la gorge, sans se retenir de le regarder.
Il était beau, en dépit de tout ce qu'il disait. Si bien qu'elle en mourrait d'envie d'embrasser chaque partie de son visage sans s'arrêter, de caresser ses joues, sa nuque et ses épaules, pour ne plus jamais le lâcher. Et si ses mots eurent le don d'arracher un sourire énamouré à Lilia, son geste suivant, lui, ne manqua pas de la faire presque couiner et elle resta bête un petit dixième de seconde, avant de réagir. Évidemment, elle était surprise. Évidemment, elle fît montre d'une maladresse due à cette même surprise mais, et parce que ce simple geste suffît à faire battre son cœur plus vite que jamais, Lilia s'y laissa totalement aller et perdît, une fois de plus, ses doigts dans les cheveux de Kwokkak.
Ses joues rosirent un peu plus fort, violemment plus fort. Sentir ses lèvres contre les siennes lui donnait presque l'impression de s'envoler et il y avait fort à parier qu'elle n'avait sûrement plus conscience du monde autour d'eux, sans qu'elle n'eût à s'en plaindre. Elle chérissait cet instant comme elle chérirait tous les autres et, parce qu'elle voulait le lui montrer, Lilia glissa sa main contre sa nuque et impliqua, dans ce baiser, tout l'amour et la tendresse qu'elle mourrait d'envie de lui donner.
Tandis que ses doigts de libre, eux, allèrent chercher sa peau contre laquelle elle les pressa délicatement au niveau de ses flancs. Sans pouvoir s'empêcher d'elle-même frissonner. Elle aimait ce qu'elle faisait, malgré ses geste mal assurés. Elle aimait ses lèvres contre les siennes et, de fait, lui mordilla tout doucement la sienne, avant de le relâcher.
— Je vais avoir du mal à m'en passer, je crois...
Le murmure de sa voix s'éteignît dans un autre baiser, un peu plus léger, après lequel elle ajouta :
— Je vais avoir du mal à me passer de toi, tout simplement.
Sa peau frissonnait encore des doigts de Kwo contre son échine et, si elle ne s'était pas retrouvée à se délecter des battements de son coeur, qu'elle sentait presque contre le sien, elle l'aurait sûrement obligé à recommencer. À supposer qu'elle en eût été capable puisque son cerveau avait décidé de se mettre en pause dès qu'il avait abandonné ses lèvres, pour poser les siennes contre son cou.
Devenue un véritable frisson sur pieds, elle n'hésita pas un seul instant à lui ouvrir ses lèvres lorsque sa langue vînt chercher la sienne et balaya au mieux son manque d'assurance en ne se focalisant que sur le frémissement, électrique, qui courût le long de ses bras. Elle n'avait jamais embrassé qui que ce soit de sa vie et, de fait, avait presque grimacé lorsqu'elle avait senti la maladresse, dans le premier baiser qu'elle lui avait donné. Néanmoins, elle se laissa aller à écouter ce que son corps lui disait et, ses doigts désormais glissés dans les cheveux de Kwokka, Lilia lui offrît un baiser aussi amoureux que tendre et sentît presque son cœur se nouer, lorsqu'il la relâcha finalement. Effectivement, elle n'avait plus envie de s'en détacher.
Perdue dans ses pensées, Lilia n'entendît qu'à peine la question de Kwokkak. À laquelle elle répondît par un petit mouvement de tête en ébouriffant maladroitement sa longue chevelure rousse. De l’eau ? Sûrement pas. Elle finirait par se vider le verre sur la tête.
— Euh... Ça va pour moi, merci...
Elle était gênée, un peu. Bien plus mal à l'aise par ses hormones qui la travaillaient que par le reste. Les lèvres de Kwokkak avaient fait exploser un deuxième Soleil, dans sa tête. Et elle le sentait presque dégouliner à peu près partout où il le pouvait, tellement il la brûlait. Cette pensée seule suffît à la faire soupirer et elle passa machinalement une main sur son visage, pour tenter de se reprendre en s'empêchant de trop y réfléchir. Calme-toi, Lilia.
— Je le suis aussi, tu ne peux pas imaginer, avoua-t-elle en s'éclaircissant doucement la gorge, sans se retenir de le regarder.
Il était beau, en dépit de tout ce qu'il disait. Si bien qu'elle en mourrait d'envie d'embrasser chaque partie de son visage sans s'arrêter, de caresser ses joues, sa nuque et ses épaules, pour ne plus jamais le lâcher. Et si ses mots eurent le don d'arracher un sourire énamouré à Lilia, son geste suivant, lui, ne manqua pas de la faire presque couiner et elle resta bête un petit dixième de seconde, avant de réagir. Évidemment, elle était surprise. Évidemment, elle fît montre d'une maladresse due à cette même surprise mais, et parce que ce simple geste suffît à faire battre son cœur plus vite que jamais, Lilia s'y laissa totalement aller et perdît, une fois de plus, ses doigts dans les cheveux de Kwokkak.
Ses joues rosirent un peu plus fort, violemment plus fort. Sentir ses lèvres contre les siennes lui donnait presque l'impression de s'envoler et il y avait fort à parier qu'elle n'avait sûrement plus conscience du monde autour d'eux, sans qu'elle n'eût à s'en plaindre. Elle chérissait cet instant comme elle chérirait tous les autres et, parce qu'elle voulait le lui montrer, Lilia glissa sa main contre sa nuque et impliqua, dans ce baiser, tout l'amour et la tendresse qu'elle mourrait d'envie de lui donner.
Tandis que ses doigts de libre, eux, allèrent chercher sa peau contre laquelle elle les pressa délicatement au niveau de ses flancs. Sans pouvoir s'empêcher d'elle-même frissonner. Elle aimait ce qu'elle faisait, malgré ses geste mal assurés. Elle aimait ses lèvres contre les siennes et, de fait, lui mordilla tout doucement la sienne, avant de le relâcher.
— Je vais avoir du mal à m'en passer, je crois...
Le murmure de sa voix s'éteignît dans un autre baiser, un peu plus léger, après lequel elle ajouta :
— Je vais avoir du mal à me passer de toi, tout simplement.
© Codage par moé.