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« Home is where the heart is. » - Kwo.

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Lilia

Classe : Guerrier

Points de rang : 205



Chimères
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Lilia

Bannisseur

Dim 6 Aoû 2017 - 11:30


❝home is where the heart is.
ft. Kwokkak
Lilia balbutia un « Oui » tout juste compréhensible en guise de réponse à Kwokkak. Si ça lui allait ? Évidemment que ça lui allait, elle n’avait juste aucune idée de comment réellement le lui formuler. Elle s'était attendue à un premier baiser aussi rapide que bref, persuadée qu'il ne voudrait pas trop lui en demander, et, pour le coup, il lui fallait admettre qu'elle reconnaissait très volontiers qu'elle avait tort. Elle aimait avoir tort, même, dans cette situation.
Sa peau frissonnait encore des doigts de Kwo contre son échine et, si elle ne s'était pas retrouvée à se délecter des battements de son coeur, qu'elle sentait presque contre le sien, elle l'aurait sûrement obligé à recommencer. À supposer qu'elle en eût été capable puisque son cerveau avait décidé de se mettre en pause dès qu'il avait abandonné ses lèvres, pour poser les siennes contre son cou.

Devenue un véritable frisson sur pieds, elle n'hésita pas un seul instant à lui ouvrir ses lèvres lorsque sa langue vînt chercher la sienne et balaya au mieux son manque d'assurance en ne se focalisant que sur le frémissement, électrique, qui courût le long de ses bras. Elle n'avait jamais embrassé qui que ce soit de sa vie et, de fait, avait presque grimacé lorsqu'elle avait senti la maladresse, dans le premier baiser qu'elle lui avait donné. Néanmoins, elle se laissa aller à écouter ce que son corps lui disait et, ses doigts désormais glissés dans les cheveux de Kwokka, Lilia lui offrît un baiser aussi amoureux que tendre et sentît presque son cœur se nouer, lorsqu'il la relâcha finalement. Effectivement, elle n'avait plus envie de s'en détacher.

Perdue dans ses pensées, Lilia n'entendît qu'à peine la question de Kwokkak. À laquelle elle répondît par un petit mouvement de tête en ébouriffant maladroitement sa longue chevelure rousse. De l’eau ? Sûrement pas. Elle finirait par se vider le verre sur la tête.

 Euh... Ça va pour moi, merci...

Elle était gênée, un peu. Bien plus mal à l'aise par ses hormones qui la travaillaient que par le reste. Les lèvres de Kwokkak avaient fait exploser un deuxième Soleil, dans sa tête. Et elle le sentait presque dégouliner à peu près partout où il le pouvait, tellement il la brûlait. Cette pensée seule suffît à la faire soupirer et elle passa machinalement une main sur son visage, pour tenter de se reprendre en s'empêchant de trop y réfléchir. Calme-toi, Lilia.

— Je le suis aussi, tu ne peux pas imaginer, avoua-t-elle en s'éclaircissant doucement la gorge, sans se retenir de le regarder.

Il était beau, en dépit de tout ce qu'il disait. Si bien qu'elle en mourrait d'envie d'embrasser chaque partie de son visage sans s'arrêter, de caresser ses joues, sa nuque et ses épaules, pour ne plus jamais le lâcher. Et si ses mots eurent le don d'arracher un sourire énamouré à Lilia, son geste suivant, lui, ne manqua pas de la faire presque couiner et elle resta bête un petit dixième de seconde, avant de réagir. Évidemment, elle était surprise. Évidemment, elle fît montre d'une maladresse due à cette même surprise mais, et parce que ce simple geste suffît à faire battre son cœur plus vite que jamais, Lilia s'y laissa totalement aller et perdît, une fois de plus, ses doigts dans les cheveux de Kwokkak.

Ses joues rosirent un peu plus fort, violemment plus fort. Sentir ses lèvres contre les siennes lui donnait presque l'impression de s'envoler et il y avait fort à parier qu'elle n'avait sûrement plus conscience du monde autour d'eux, sans qu'elle n'eût à s'en plaindre. Elle chérissait cet instant comme elle chérirait tous les autres et, parce qu'elle voulait le lui montrer, Lilia glissa sa main contre sa nuque et impliqua, dans ce baiser, tout l'amour et la tendresse qu'elle mourrait d'envie de lui donner.
Tandis que ses doigts de libre, eux, allèrent chercher sa peau contre laquelle elle les pressa délicatement au niveau de ses flancs. Sans pouvoir s'empêcher d'elle-même frissonner. Elle aimait ce qu'elle faisait, malgré ses geste mal assurés. Elle aimait ses lèvres contre les siennes et, de fait, lui mordilla tout doucement la sienne, avant de le relâcher.

— Je vais avoir du mal à m'en passer, je crois...

Le murmure de sa voix s'éteignît dans un autre baiser, un peu plus léger, après lequel elle ajouta :

— Je vais avoir du mal à me passer de toi, tout simplement.

© Codage par moé.

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Kwokkak

Classe : Tireur

Points de rang : 200



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Kwokkak

Bannisseur

Dim 6 Aoû 2017 - 14:41
Il y a des choses que j'aime dans la vie. Cette fatigue piquante dans les muscles après une bonne journée de travail, par exemple. Cette petite chaleur dans le cœur quand on a enfin pu aider les gens. Sentir le jus de viande couler sur son menton après avoir mordu dans un morceau goûtue. Mais il n'y a, je pense, rien qui arrive au niveau de cette sensation quand une femme n'est que pâte a modeler dans mes doigts. Je la sens réagir au moindre de mes gestes, a la moindre de mes caresses. Et c'est grisant.

Et le meilleur dans ce meilleur, la cerise sur ce gâteau, c'est que c'était très sûrement partagé. Elle devait sûrement sentir ma respiration s’accélérer quand elle s'approche de moi. Ma tête doucement dodeliner comme pour mieux sentir ses doigts dans ma chevelure. Mon corps doucement frissonner quand ses formes rencontrent les miennes. Tortiller doucement quand ses doigts prennent leur place sur mes hanches.

Par contre, si elle me mordille la lèvre, ça ne va pas le faire. Je vais pour lui rendre la pareille, mais elle se sépare. Mais … Ses mots me font sourire, mais mon sourire se transforme bien vite en un autre baiser. Je voulais lui répondre, mais l'embrasser me va aussi. Malheureusement, ce baiser est un peu plus rapide et me laisse sur ma fin

Sa remarque me fait sourire. Je passe ma main dans ses cheveux et pose mes lèvres sur son front.

« Ca tombe bien, je ne compte aller nulle part sans toi. »

Mon cœur tambourine contre mes côtes devant cette réalisation. Je n'y avais jamais vraiment pensé dans ces quelques minutes de bouche a bouche en fait. Instinctivement, je me comporte comme si elle n'était qu'une des nombreuses femmes que j'ai pu serrer contre moi pendant toutes ces années. Pas en parlant qualité de mes sentiments, bien sur. Je ressens, là maintenant, plus de tendresse pour elle que pour toutes les autres femmes réunies, mais en actions. Je la consomme comme si demain je serai de nouveau sur les routes et elle loin. Je la regarde dans les yeux et soupire avant de coincer ma tête dans le creux de son cou.

Mon attitude change du tout au tout. Cette faim insatiable se mue doucement en un cour d'eau tranquille. J'espère qu'elle ne va pas se méprendre sur ce qui se passe en moi, mais … Je n'ai plus vraiment envie que l'on se dévore. Je m'abandonne dans ses bras quelques secondes. Je sens mon rythme cardiaque se calmer. Si je devais décrire ce qui se passe en moi, c'est comme si avant, je me ruais pour rentrer chez moi et que je venais enfin de passer les portes de ma demeure. Ce ne sont plus vraiment mes lèvres qui ont besoin d'elle, mais mes bras. Je me recule doucement et l'attire contre moi, avant de déposer un petit baiser presque chaste sur ses lèvres.

« Tu sais ... »

Je ne sais pas moi non plus, mais je ressens comme une envie de parler. De m'occuper pour un peu moins penser à elle. Du moins penser à elle moins comme une femme, et plus comme une âme. C'est étrange, non ? Mais je n'ai pas envie de foncer. Comme je l'ai dit, je veux prendre mon temps, et j'ai peur que si on continuait sur cette vague, j'aurai bien vite envie de la posséder encore un plus. Et même si cette pensée ne me repousse pas, bien au contraire, je n'ai pas envie que tout se passe aussi vite.

« Tu sais, j'aime beaucoup t'embrasser. »

Bien évidement.

« Te caresser. Te serrer contre moi. »


Je m'enivre de son odeur. Ce qu'elle est appétissante. Je la serre un peu plus.

« Mais si demain je dois travailler, je pense qu'il faut que je dorme un peu. »


Je passe ma main dans ses cheveux et pose mes lèvres sur la peau tendre de son cou. Je ressens presque dans ma chair que je pourrai la dévorer toute crue.

« Tu en penses quoi ? »

J'ai envie de lui dire d'aller se coucher. Qu'il faut qu'on se sépare. Mais j'ai aussi envie de juste l'avoir contre moi. Imprimer dans ma chair la sensation de la tenir contre moi pour me tenir chaud pendant ces journées loin d'elles.

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Lilia

Classe : Guerrier

Points de rang : 205



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Lilia

Bannisseur

Dim 6 Aoû 2017 - 19:06


❝home is where the heart is.
ft. Kwokkak
Il lui fallait avouer qu'elle commençait elle-même à sentir la fatigue peser sur ses paupières, et pas que. L'effervescence de sa déclaration étant passée, Lilia se laissa aller à l'étreinte de Kwokkak sans émettre la moindre opposition, frissonna. Ses lèvres s'étirèrent en un énième sourire béat et elle glissa tendrement ses doigts dans les cheveux de l'homme qu'elle aimait, sans plus bouger. Elle avait apprécié l'instant précédent à sa juste valeur. Autant qu'elle appréciait l'actuel. Et peut-être même un peu plus, puisqu'elle sentait ses propres sentiments décupler, à mesure que le temps passait. Elle en avait rêvé, longtemps. Si longtemps qu'elle avait peur d'encore y être et d'être sur le point de se réveiller.

— Si tu me promets de ne pas t'évaporer pendant que je dormirai... Je te promets d'y réfléchir.

Elle ponctua ses mots d'un petit baiser contre sa joue, le ton aussi amusé que le regard qu'elle lui accorda, avant d'appuyer sa tête contre la sienne.
Elle savait qu'il ne s'en irait pas, elle y croyait. Autant qu'elle le croyait. Elle avait moins confiance, en revanche, en son subconscient. Peut-être qu'elle délirait. Peut-être qu'elle s'était déjà endormie et que son esprit lui faisait croire, bêtement, que ses souhaits s'étaient réalisés. Pourtant, à défaut de tout simplement paniquer, Lilia releva son bras pour elle-même le pincer, puis perdît à nouveau ses doigts dans les cheveux de Kwokkak, non sans légèrement rigoler.

 Bon... Il semble que je ne rêve pas alors... Les chances pour que tu t'évapores sont minimes.

Elle aimait elle-même l'idée de le toucher, de le caresser, de le regarder, de l'embrasser. Au même titre qu'elle avait aimé l'entendre lui assurer qu'il n'irait nulle part sans elle. Et Yevon, comme son cœur s'était emballé à cette idée. Pas autant que lorsqu'il l'avait embrassée, mais sûrement assez pour la faire légèrement rosir et elle savait que son visage n'était, actuellement, toujours pas revenu à la normale.

Dans un petit soupir, Lilia releva la tête pour regarder Kwokkak et sourît un peu plus fort, lorsque l'évidence même de ce qu'ils étaient la percuta, presque de plein fouet. Elle était à lui, au même titre qu'il était à elle. La route jusqu'à l'Amour serait sûrement encore un peu longue mais, parce que l'idée seule d'être avec lui suffisait à la combler, elle s'y habituerait.

— Je t'avouerai que je n'ai pas vraiment envie de te lâcher, mais... Je crois que je ne vais pas faire long feu et... Si je reste je ne vais plus réussir à te laisser respirer.

Elle ne voulait paraître ni trop collante, ni trop dépendante, quand bien même elle mourrait d'envie de se coucher à ses côtés et de s'y endormir, blottie dans ses bras.
Elle n'avait pas envie de le faire fuir en l'aimant plus que ce qu'elle devait et, parce que c'était le cas, Lilia déposa un petit baiser contre son épaule, avant de doucement relâcher ses cheveux, afin de s'en éloigner.

— Bonne nuit, Kwo.

À contre-coeur, elle se redressa finalement après un dernier baiser contre ses lèvres, qu'elle ne se garda pas de faire durer un court instant avant de définitivement se relever. Au risque de ne plus vouloir s'en aller. Alors, là-dessus, elle le gratifia d'un petit signe de la main qu'elle accompagna d'un sourire délicat et s'éloigna en direction de sa chambre sans se retourner. Auquel cas, elle céderait.

© Codage par moé.

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Kwokkak

Classe : Tireur

Points de rang : 200



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Kwokkak

Bannisseur

Lun 7 Aoû 2017 - 10:23
Je souris en coin sur sa remarque. Je ne sais pas vraiment si elle est sérieuse ou si c'est juste un boutade. Je lui ai dit que je ne partirai pas sans elle, non ? Que faire pour la rassurer encore plus ? Je la regarde ensuite se pincer, légèrement confus. Ah, c'était pour voir si elle rêvait. Étrange. Et elle semble le dire d'elle même, que je partirai pas. Je lui adresse un petit sourire. C'est une façon comme une autre d'occuper mes lèvres, vu que continuer à la dévorer n'est pas vraiment une bonne idée.

Mon cœur tomba au fond de ma poitrine en la regardant se lever. Je sais que c'est moi qui ait lancé le mouvement pour qu'elle aille se coucher, mais la voir partir me fait mal au cœur. Ce n'est pas que je pensais qu'elle ne le ferait pas. Au contraire, même, elle monte encore plus dans mon estime, car elle fait montre d'une capacité à ne pas se laisser envahir par ses envies. Alors pourquoi est-ce que c'est moi qui ne veut pas la voir partir ? Pourquoi est-ce que c'est moi qui doit lutter contre toutes les fibres de mon corps pour ne pas me lever et la serrer contre moi jusqu'à ce que Yevon nous emporte. Peut être qu'au fond, je n'ai pas envie qu'elle ne me laisse pas respirer.

Ca fait presque mal, physiquement, de penser ça. Si je devais faire une analogie, c'est comme si je m'étais soudainement rendu compte que j'étais dans un désert. Qu'il y avait cette grande boule de gaz qu'est notre soleil qui me brûlait, et qu'elle était la seule source de fraîcheur. C'est un sentiment étrange, car je sais que si la soirée ne s'était pas passée comme ça, jamais je n'aurai ressenti ça. Je m'accroche à son dernier baiser comme un marin à la mer s'accroche à une bouée. J'espère juste que je réussis assez bien à cacher tout ce besoin d'elle que j'ai à cet instant précis.

Je la regarde s'éloigner sans réagir, si ce n'est avoir un regard de chien battu. Heureusement qu'elle ne me voit pas. Je m'en veut d'être comme ça. Terriblement. Mais je ne peux rien y faire. Une fois qu'elle est dans sa chambre, le m'allonge sur le canapé. Je ferme les yeux et prends une grande respiration. Forcement, les coussins ont son odeur. Mais qu'est-ce qui se passe, putain. Je prends un des coussins entre mes bras et le serre contre mon visage. Je suis en train de devenir tout ce que je n'aime pas trop chez les gens. Et en plus, je dois encore lutter contre moi pour ne pas aller lui réclamer un autre baiser. Je tiens comme ça dix minutes. Quinze minutes. Vingt minutes.

Non. Je ne vais pas réussir à dormir comme ça. Le cœur lourd, je me lève et me dirige vers la porte de sa chambre, contre laquelle je cogne. Je l'ouvre ensuite.

« Lilia ? Juste pour ce soir, je peux dormir avec toi ? »

Elle va me prendre pour un homme étrange. Je lui dit que je ne l'aime pas vraiment, qu'elle va devoir gagner mon amour, et pourtant c'est moi qui ne peux pas me passer d'elle. Je me sens ridicule. Mais je sais, au fond de moi, que c'est Lilia. Elle ne va pas me faire de remarque. Je dirai même plus ,aucune remarque ne va lui venir. Car c'est Lilia.

Objectivement, la meilleure femme de tout Spira. De toute l'histoire de Spira, même.

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Lilia

Classe : Guerrier

Points de rang : 205



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Lilia

Bannisseur

Lun 7 Aoû 2017 - 13:59


❝home is where the heart is.
ft. Kwokkak
Si Lilia pouvait avancer sans mal qu'elle était épuisée, trouver le sommeil s'avéra être une tâche, elle, un peu plus compliquée. Tant et si bien qu'elle se retrouva à fermer les yeux si fort que ses paupières se parèrent de multiples petits points de formes et de couleurs indéfinies. Sa respiration lui semblait presque trop bruyante dans le calme de sa chambre et elle dût coincer sa tête sous son oreiller, pour s'empêcher de soupirer. Elle avait affreusement envie de sortir de ses draps, pour le retrouver, de se blottir contre lui et de ne plus le lâcher. Autant qu'elle avait envie de le laisser faire les choses à son rythme, pour ne pas le presser. Elle n'avait aucune idée de comment une relation amoureuse se déroulait, encore moins lorsqu'elle était, comme dans leur cas, plus penchée d'un côté que de l'autre. Elle ne remettait pas les sentiments de Kwokkak en doute, simplement... Il lui avait dit lui-même qu'ils n'étaient pas aussi forts que les siens, alors elle aimait mieux ne rien forcer, même si son cœur lui hurlait d'y aller.

Elle ne voulait pas devenir dépendante, de qui que ce soit, et encore moins si c'était lui. Pourtant, et comme pour lui prouver que rien n'était comme elle le voulait, son cœur bondît dans sa poitrine dès qu'elle l'entendît ouvrir sa porte et Lilia releva la tête en décalant son coussin presque instantanément, pour le regarder. Avec toute la tendresse qu'il lui inspirait. Elle était surprise, oui. Mais puisqu'une part d'elle-même avait espéré l'entendre venir la retrouver, elle lui tendît tout simplement les bras, après s'être relevée. La réponse était aussi évidente que s'il lui avait demandé si elle voulait aller jusqu'au bout du monde, avec lui. Elle irait jusqu'au bout du monde, avec lui. Elle l'aimait, tout simplement. Pouvait se le dire sans jamais s'en lasser et n'avait désormais plus peur de le lui montrer.

— Viens.

Son cœur s'emballa à nouveau lorsqu'elle sentît, enfin, de nouveau sa peau contre la sienne et elle laissa un petit soupir de soulagement fuir ses lèvres, alors qu'elle enroulait ses bras autour de lui.

— Ce soir et à chaque fois que tu le voudras, assura-t-elle tout doucement en déposant un baiser contre sa joue.

Ses bras lui étaient aussi ouverts que son cœur, après tout. Pour toujours, sans limite. Pas de serrure.
Et ces gestes, sûrement anodins pour d'autres, qu'il avait envers elle suffisaient à le faire l'aimer un peu plus. Elle n'avait connu qu'un Kwokkak qu'elle aimait, sans pouvoir le lui montrer. Pas celui qui le savait et qui voulait lui-même l'aimer. Qui faisait des efforts et qui, s'il continuait sur cette lancée, n'aurait plus besoin de le prouver.  

© Codage par moé.

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Kwokkak

Classe : Tireur

Points de rang : 200



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Kwokkak

Bannisseur

Mer 9 Aoû 2017 - 11:24
Elle me regarde. J'ai l'impression de l'avoir surprise. Est-ce que j'ai mal fait ? Il semblerait qu'elle n'avait pas très envie que je vienne, non ? Je ne sais pas comment je me sens, mais je sais que je ressens de la honte. Je dois avoir surestimé ce qu'elle ressent. Si elle avait voulu qu'on passe la nuit ensemble, je présume, qu'elle serait venue me chercher. Ou bien qu'elle ne serait pas du tout partie. Je n'ai qu'une seule envie, c'est de repartir. Et je ne sais pas partir jusque où. A ce qu'il parait, Zanarkand c'est joli à cette période de l'année.

Elle ouvre les bas. Je déglutis. Elle prononce un mot. Je souris alors que mon cœur remonte doucement mes jambes pour revenir prendre sa place qui lui revient de droit. Doucement, je marche jusque le bord de son lit et m'y assois, avant de me pencher vers elle et de doucement pénétrer l'enceinte de ses bras. Je passe mes mains dans son dos et la serre doucement pendant qu'elle fait de même.

Le contact de ses lèvres sur la peau de ma joue m'envoie de nouveau un choc électrique dans tout mon cœur. Est-ce que je fais survivre à tout ça ? Je ne sais pas. Mais mourir de Lilia, je dois avouer que je ne sais pas si ça me dérange. Je reste dans ses bras quelques secondes sans bouger. Juste me laisser porter par le battement de nos cœurs. Au bout de ces quelques secondes de félicité, je la lâche et me redresse.

« Attends, je vais faire le tour, j'arrive. »

Je joins les faits aux mots. Rapidement, je fais le tour du lit en frissonnant. J'ai froid. Et je sais qu'une seule chaleur ne me permettra de ne plus avoir froid. Doucement, je me glisse sous les couvertures. Je suis assailli d'une odeur. C'est son lit. C'est là où elle dort. C'est son odeur. J'ai l'impression d'être entré dans un rêve éveillé. Mais je sais où je pourrais entrer dans un rêve encore plus doux. Doucement, je me glisse jusque elle et me love. Le contact de sa peau chaude me réchauffe le cœur. Je dresse ma tête jusqu'à déposer une série de baiser contre son épaule et sa clavicule. Ça ne me dérange même pas de poser des lèvres contre du tissus. Je remonte ensuite le long de son cou pour arriver à son menton, puis enfin à sa bouche, que je vole avec avidité. Le baiser dure de longues secondes. Elle pourra sûrement y lire non pas une envie, mais un besoin. Je ne la relâche que pour avaler une goulée d'air, avant d'y retourner. Mon cœur bat à tout rompre. Mes mains glissent sur ses épaules, seulement retenues par ce qui me reste de conscience. Je sens que ma volonté ne fait que s’amenuiser alors je la relâche et coince ma tête contre son cou.

« Merci. »

Je respire doucement alors que la fièvre redescends.

« Merci d'être là. Merci de m'aimer. Merci d'être toi. »

Il ne me reste plus qu'a sombrer dans les griffes du sommeil, sachant que je sais déjà de quoi je vais rever.

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Lilia

Classe : Guerrier

Points de rang : 205



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Lilia

Bannisseur

Mer 9 Aoû 2017 - 15:37


❝home is where the heart is.
ft. Kwokkak
Si on m'avait dit qu'une seule personne pourrait un jour me procurer autant de sensations en même temps, je n'y aurais sûrement cru. Je n'ai jamais douté de l'amour, non. Mais je dois admettre qu'il faut le vivre pour le comprendre et, plus je le sens contre moi, plus je me sens infiniment heureuse d'être dans ce cas. Il m'embrasse et c'est mon être tout entier que je sens vibrer. Il me touche et c'est jusqu'à mon âme que je sens frissonner. Son souffle sur mes lèvres les étire en un sourire aussi énamouré que naïf et je me laisse aller dans ses bras comme je m'abandonne à ses baisers. Brûlants sans être pressants. Si tu savais, Kwo. Si je le pouvais, je passerais jusqu'au restant de mes jours à t'embrasser, à te regarder et à t'aimer. Si je le pouvais, j'arrêterais tout simplement le temps, pour qu'il dure un peu plus longtemps.

Et cette nécessité que je sens ses lèvres laisser sur les miennes me donne presque envie de le serrer contre moi assez fort pour ne plus jamais le laisser s'en aller.
Est-ce que tu as besoin de moi comme j'ai besoin de toi, Kwo ? Je ne suis pas certaine de ce que mes baisers peuvent lui faire ressentir mais mes doigts se pressent contre sa peau comme pour l'empêcher de s'en aller. Au même titre que mes lèvres agrippent les siennes avec une ivresse que je laisse se perdre dans un soupir à peine retenu, quand je le sens reculer.

J'ai un peu honte, j'admets. Une fois l'instant passé, je sens le rouge me monter aux joues assez vite pour me donner envie de me cacher. Ce qu'il fait à ma place en nichant son visage au creux de mon cou et, si son souffle contre ma peau me fait légèrement frissonner, ses mots, eux, m'arrachent un sourire un peu plus énamouré et mes doigts se perdent dans ses cheveux, sans que je n'arrive à m'empêcher d'embrasser les parcelles de sa peau que mes lèvres peuvent atteindre.

— Merci de me laisser t'aimer, je souffle dans un petit bâillement.

Et j'aurais continué, toute la nuit si je pouvais. Si la vie ne reprenait pas son cours à peu près normal demain et si je ne sentais pas déjà mes paupières s'alourdir autant. Alors, au lieu de quoi, je cale ma tête un peu mieux contre la sienne en me laissant moi-même aller à Morphée, après un « Je t'aime » tout juste murmuré.

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