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Une vie comme les autres [Pv: Akemi]

 :: Spira - Le continent • :: Luca :: La place de la fontaine

Akemi

Classe : Mage blanc

Points de rang : 725



Chimères
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Akemi

Invokeure

Mar 29 Déc 2020 - 16:40
L’une de ses mains sur le bras de Seiji pouvait sentir cette tension qu’il exerçait sur son poing. Son visage se dérobant de sa main libre, lui confirmait que sa présence était de trop, et sa colère bien trop forte pour qu’elle soit exprimée. Relâchant alors le jeune homme d’un air un peu peiné, la jeune femme s’était doucement reculée d’un pas, jugeant qu’elle devait lui donner de l’air immédiatement. Quand le jeune homme lui tourna finalement le dos, Akemi se sentit inutile, de trop. Peut-être qu’elle n’aurait pas dû le suivre finalement, peut-être, aurait-elle mieux fait de le laisser seul. S’apprêtant à partir pour laisser l’épéiste avec comme compagnie ses pensées, la prêtresse fut soudainement surprise quand elle sentit sa main se faire agripper, son bras tiré l’obligeant alors à suivre les pas du jeune homme, son corps se mouvant derrière le sien dans un silence intrigué, sa voix n’osant s’exprimer pour ne pas briser cet instant.

Quand le jeune homme s’arrêta enfin à l’abord d’une falaise, Akemi ne put s’empêcher de trouver le paysage magnifique, malgré la situation. L’herbe verte donnait du relief à la ville de Luca qui ne lui avait jamais semblée aussi splendide qu’en cet instant. La mer en fond, contrastait avec les pierres blanches de la ville et l’herbe verte du premier plan. Ce paysage n’aurait pu être mieux représenté qu’en cet instant présent. Même une peinture n’aurait pu lui rendre grâce.

Constatant que le jeune homme s’était assis pour se recroqueviller contre lui-même, Akemi en fit de même, s’installant tranquillement sur le sol encore chaud de par les rayons du soleil. Ses jambes s’étaient rapprochées de son buste, ses mains entourant celle-ci comme pour mieux se tenir à cette position. Pendant un long moment, le silence fut de mise, ne laissant que le chant de la nature s’exprimer au gré du vent. Puis après s’était allongée sur le dos, Seiji s’exprima enfin. Je n’aurais pas dû tout te mettre sur le dos. À ses mots, Akemi se tourna légèrement vers lui, écoutant plus en détail ce qu’il avait à lui dire, sans le couper, sans intervenir, décidant que cette fois… Elle le laisserait s’exprimer à son aise. Il avait besoin de parler, d’être écouté, alors c’est ce qu’elle ferait sans sourciller. Se confiant sur ce qu’il ressentait au plus profond de lui : l’état d’Akemi, ses craintes la concernant, sa peur de la perdre à cause des événements. À ses paroles, la demoiselle ne put s’empêcher de ressentir un profond sentiment de culpabilité. Si elle n’était pas ce qu’elle était, jamais le jeune homme aurait eu à s’inquiéter autant, et si elle n’avait pas pris la décision du pèlerinage, sûrement qu’il serait moins réticent à la laisser découvrir une partie de son passé. Soupirant intérieurement à cause de ses pensées, la jeune femme s’allongea à son tour, ses yeux noisette admiraient le ciel et ses nuages cotonneux, tandis que son ouïe, continuait d’écouter la confession de son amant. Il n’arrivait pas à passer le cap du deuil, se tenant pour responsable concernant la mort de sa mère. Il n’avait pu la protéger, et maintenant, il prenait conscience qu’il ne pourrait pas toujours protéger la demoiselle à ses côtés. Il se sentait impuissant, désarçonné face aux événements qu’il lui faisait face. Incapable d’affronter les aléas de la vie qui continuerait à lui faire barrage. Et pourtant…

Cherchant timidement la main du jeune homme de la sienne, Akemi attrapa avec douceur et attention cette main qu’elle avait toujours admiré. Élevant celle-ci vers elle, elle resta un moment à la regarder sous tous les angles, caressant les coupures et les cicatrices qui pouvaient se trouver sous la pulpe de ses doigts. « Je comprends. » Son visage était neutre, mais son regard semblait étrangement serein. Intérieurement, elle comprenait pourquoi Seiji ressentait tout cela, pourquoi il se mettait une telle pression sur les épaules et qu’elle en était la cause. Inspirant légèrement, Akemi détailla finement les lignes de sa main, son regard ne se détournant aucunement de cette main. « Je suis désolée… Je me rends compte à présent que je t’en ai toujours trop demandé… » Puis attrapant le creux de ses doigts avec les siens, la jeune femme serra doucement celle-ci dans la sienne, remarquant à qu’elle point sa main était bien petite. « Tu as toujours dû t’occuper de moi, me voir avancer vers des décisions que tu n’approuvais pas sans pouvoir faire quoique ce soit… Tu devais me protéger parce que je n’en étais pas capable, où plutôt… Parce que je t’ai toujours vu comme un héros. Mon héros. » Puis relâchant sa main, la jeune femme se détourna de celle-ci pour regarder de nouveau le ciel, ses yeux, suivant les nuages qui se déplaçait avec lenteur vers le lointain. « Tu as toujours eu cette pression, et je n’ai jamais rien fait pour t’en soulager, pire même… Je t’en ai toujours rajouté plus… Je n’aurais pas dû te cacher mon état aussi longtemps, je n’aurais pas dû t’annoncer cela à ce moment, quand tu étais au plus bas… Au lieu de t’aider à panser ta plaie, je n’ai fait que l’agrandir, te donnant plus d’incertitude et d’inquiétude encore… » Le picotement de ses yeux rendait sa voix moins confiante, plus nouée, mais son poing serrait, lui permettait de tenir. « J’ai été égoïste et je n’ai fait que penser à moi… Je suis désolée d’être une personne aussi nulle. » Elle ne cherchait pas à être réconfortée, ni à ce que le jeune homme lui donne tort, elle n’énonçait là qu’une vérité de plus sur sa personne. Soupirant, tout en fermant les yeux, la jolie brune laissa le flot d’émotion lui passer, pour enfin reprendre avec plus de ferveur. « J’ai toujours vécu avec cette peur de mourir à n’importe quel moment. Surtout depuis que j’avais entendu un docteur dire que je ne survivrais pas à cause de ma condition. Je ne devais pas dépasser les neufs ans, puis douze, puis après les quatorze, après les seize, les dix-huits, pour ensuite entendre dire que ma prochaine crise me serait fatale… » Peut-être était-il temps de clarifier les choses sur cela, d’enfin se libérer de tout ce qu’elle ressentait depuis tout ce temps. « Puis à force de faire attention, de prendre la moindre précaution pour que rien ne m’arrive, j’ai fini par prendre conscience que… Ma vie n’avait plus rien de normal… Mon père était toujours plus inquiet, ma mère me regardait toujours avec cet air triste. Rien ne changeait, ça avait même empiré. J’ai voulu reprendre le contrôle, rendre ma vie plus normale en faisant comme tout le monde… Mais… Dans l’esprit de mes parents, c’était trop tard. Mais, Je ne leur en veux pas… Je suis leur unique fille et… J’ai laissé faire, donc je ne peux m’en prendre qu’à moi-même. »

Laissant de nouveau un silence perdurer, Akemi relâcha de nouveau un soupir, ses mains se posant alors contre son ventre. « C’est peut-être pour ça que je veux prouver que je peux être forte, que l’on peut compter sur moi… Tout simplement parce que je n’ai jamais pu faire mes preuves… Je n'ai toujours fait que compté sur les autres… Et surtout sur toi… Tu as toujours été le centre de mon univers et… Je me rends compte que cela était une erreur. Je n’aurais pas dû te mettre autant de pression sur les épaules, te rendre responsable de tout… J’ai toujours pensé que j’étais un poids pour toi, j’en étais même à pensée que si tu étais parti, c’était pour ne plus me supporter… » Sentant une boule se former dans sa gorge, Akemi eut des difficultés à ravaler sa salive, son corps se relevant alors avec douceur, comme si cela lui était trop dure de rester allongée. « Je ne veux plus continuer ainsi, je ne veux plus que tu aies peur de me perdre… Je ne veux plus me reposer autant sur toi. » Puis se tournant alors vers Seiji pour l’affronter, l’invokeure resta un moment à se mordiller la lèvre, avant de reprendre avec plus de détermination. « Oui… Je peux mourir n’importe quand, mais je ne veux pas que cela soit une entrave, que ça nous empêche de vivre, de profiter des moments présents. Je ne veux pas que cela nous empoisonne. Je veux… Je veux que tu me voies tel que je suis, et pas cette part malade qui ne cesse de nous hanter. Je veux imaginer un avenir avec toi, profiter de chaque instant comme le fait n’importe qui d’autres. Nous ne sommes pas éternels… Après tout, tu n’es pas malade, mais toi aussi, tu peux mourir n’importe quand Seiji… Que ça soit au combat, ici sur cette falaise ou que sais-je encore. » Sentant des larmes rouler sur ses joues malgré elle, Akemi éleva aussitôt le dos de sa main vers ses yeux, essuyant aussitôt ses larmes comme pour les effacer de son visage. Relevant son visage celui-ci se fit cette fois plus autoritaire, comme pour faire prendre conscience au jeune homme, qu’il n’était pas quelqu’un d’inutile. « Je ne devrais pas parler à sa place, mais si ta mère était là… Elle te botterait le cul, comme elle aimait si bien le dire… » Sentant un sourire remonter malgré elle, Akemi attrapa de nouveau la main de Seiji, de façon à dévier son regard du sien plus naturellement. « Tu ne peux pas protéger tout le monde, parce que tu n’es pas un surhomme. Mais tu as le pouvoir et la force de tenir une épée, de la dresser contre ceux qui le mérite et qui menace la vie des autres… de ceux qui te sont chers Ta mère est morte en prenant conscience de ce qui pourrait lui arriver, avec cette volonté de vouloir protéger cette ville qui lui était chère à son cœur. Parce qu’elle pouvait et voulait le faire. Que penses-tu qu’elle penserait à te voir ainsi, à voir que tu n’arrives plus à tenir ton épée parce que tu juges que tu n’as pas pu la protéger ? »

Restant un moment silencieux pour laisser le temps à Seiji de méditer sur ses paroles, la jeune femme se mit permis d’enjamber son amant, son corps se collant contre le sien pour le serrer doucement contre elle, comme pour le réconforter. « Elle n’aurait pas voulu que tu te sacrifies pour elle, elle t’aurait sûrement grondée pour que tu ailles défendre un autre endroit de la ville. Elle ne t’a jamais rien reprochée, Et même si elle ne le montrait pas… Elle à toujours approuvé tes choix. Parce qu’elle t’avait acceptée et qu’elle aimait le fils que tu étais devenu. Même si parfois, je t’avoue, elle te définissait comme ingrat. » Riant légèrement face à cette définition, Akemi tenta de croiser le regard de son amant, pour lui offrir le sourire le plus doux, qu’il lui était possible de faire.« Elle t’aimait, et je pense qu’aujourd’hui… Elle voudrait que tu te relèves et que t’aille prendre ta revanche sur Harken. Tu n'as pas appris la voie de l'épée, pour ne pas l'utiliser. » Elle espérait que ses paroles, l’avaient apaisé, réconfortée, mais surtout qu’ils avaient effacé quelqu’un de ses doutes. Elle ne pouvait pas panser toutes ses plaies, mais elle pouvait au moins le soulager, ne serait-ce que pour l’aider à guérir un peu plus face à cette épreuve.

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Seiji

Classe : Bretteur

Points de rang : 680



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Sorts & compétences

Seiji

Gardien

Mer 30 Déc 2020 - 11:51
Elle glissa sa main dans la sienne. Seiji ne bougea pas, tandis que les doigts d’Akemi parcouraient sa peau. Il ne lui restait plus rien à dire. Un silence lourd et accablant pesait sur ses épaules, accompagné de la sensation à la fois amère et douce qui lui restait de ses aveux. Puis, Akemi s’exprima à son tour.

Seiji resta silencieux. Une part de lui aurait voulu l’interrompre, lui dire que jamais elle ne lui avait demandé quoique ce soit. Mais… N’était-ce pas justement le cœur du problème ? N’avait-il pas précisément accepté ce rôle de héros, cette place particulière de celui qui la protégerait envers et contre tout ? Une expression douloureuse passa sur son visage. Puis, elle lui avoua que jamais elle n’aurait dû lui dissimuler son état de santé, ni lui avouer au lendemain de la mort de sa mère. Il voulu lui dire que pas une seule fois, il ne l’avait considérée comme nulle. Mais à cet instant il se doutait que la jeune femme affrontait son propre reflet. Il fit de son mieux pour se taire, l’écoutant comme elle l’avait écoutée. Ils devaient mettre les choses au clair, qu’importe combien il lui était désagréable de l’entendre triste, brisée ou blessée. C’était la seule solution.

Elle lui avoua alors la façon dont elle avait vécu sa vie, constamment menacée par le couperet d’une mort censée être imminente. Son existence avait gravité autour de cette maladie, constamment exprimée par les regards que ses parents portaient sur elle. Un long silence s’installa, et pour la première fois depuis le début de leur conversation, Seiji glissa un regard en direction d’Akemi. Son regard était braqué vers le ciel, comme si de nombreux souvenirs se dessinaient devant elle. Quand elle reprit la parole, Seiji reporta son attention sur les nuages qui flottaient au-dessus d’eux. Elle n’avait jamais eu l’occasion de faire ses preuves. Elle avait toujours compté sur les autres. Et quand il avait quitté Kilika, elle s’était imaginée que c’était pour la fuir. Ce constat se planta douloureusement dans l’estomac de Seiji, qui préféra se taire pour le moment. Akemi se redressa, et leurs regards se croisèrent. Oui, elle pouvait mourir à tout instant. Mais elle ne voulait pas que cette vérité construise leur avenir. Elle voulait d’une vie où ils imagineraient un avenir ensemble, d’une vie où ils profiteraient de chaque instant, conscient que ni l’un, ni l’autre n’était éternel. Seiji se redressa. Il s’apprêta à rejoindre Akemi, mais les paroles qui suivirent le figèrent sur place. Si elle avait été là, elle lui aurait probablement fiché une raclée. Il laissa Akemi prendre sa main, son regard s’égara un instant sur les doigts de la jeune femme. Que penses-tu qu’elle penserait à te voir ainsi, à voir que tu n’arrives plus à tenir ton épée parce que tu juges que tu n’as pas pu la protéger ? Les mots s’enfoncèrent lentement dans son esprit, comme une réalité douloureuse. Ce n’était pas une question à laquelle on répondait avec des mots. Cette simple pensée, à peine glissée dans son esprit, suffisait à réveiller quelque chose en lui. Une étincelle. Une pointe de détermination, trop longtemps oubliée. Ce n’était pas qu’il avait perdu sa détermination. Mais en refusant de l’entretenir, en sombrant dans l’apathie et la tristesse, celle-ci s’était tamisée, jusqu’à lui sembler éteinte. Seiji ferma les yeux, et inspira profondément. Il sentit les jambes d’Akemi l’entourer, et le corps de la jeune femme se serrer contre lui. Du bout des lèvres, Akemi lui remémora que sa mère avait approuvé ses choix. Qu’elle le voyait comme l’homme qu’il était réellement, et qu’elle l’avait accepté ainsi… Quand bien même elle le définissait parfois comme un fils ingrat. Seiji esquissa un sourire. Akemi posa son regard dans le sien. Il avait toujours trouvé beaucoup de calme dans ses grands yeux noisette, et dans la tendresse qu’elle exprimait quand elle posait son regard sur lui. Puis, Akemi lui affirma que si sa mère était encore là, elle aurait voulu qu’il prenne sa revanche sur Harken. Seiji afficha un sourire.

Il inspira profondément, son regard plongé dans celui d’Akemi. Son expression était plus douce, comme s’il avait retrouvé un semblant de calme. Il serra doucement Akemi contre lui, et enfonça son visage dans le creux de son cou. Il resta ainsi quelques secondes, sa respiration calme et régulière. Puis, il se recula, de façon à faire face à la jeune femme. Il garda un bras autour de sa taille, et posa son autre main contre sa joue. « Quand je suis parti, je n’ai pas arrêté de penser à toi. À chaque endroit où j’allais, j’aurai voulu que tu sois avec moi. » il la regarda longuement. Puis, sans un mot de plus, il posa ses lèvres contre les siennes. Puis il se recula légèrement, leurs lèvres se frôlant encore. « Je veux profiter d’être ici, avec toi. Ensuite, j’irai mettre une dérouillée à Harken. » il afficha un sourire, et pressa de nouveau ses lèvres contre celles d’Akemi. Il l’embrassa longuement, sa langue effleurant doucement la sienne, tandis que ses bras entouraient sa taille. Il sépara ses lèvres des siennes après un baiser qui lui sembla trop court. Puis, il s’allongea, attirant Akemi contre lui.

Il resta là quelques minutes. Ou plus exactement, moins de cinq minutes.
Rapidement, sa volonté de battre Harken s’imposa à son esprit. La petite étincelle était devenue une véritable trainée de poudre, mettant à mal la patience légendaire de Seiji. « Je vais lui montrer qui va être en danger. » il se redressa, et embrassa Akemi au coin des lèvres. Puis, il laissa quelques instants à la jeune femme pour se relever, avant de littéralement bondir sur ses pieds. Il avait des comptes à régler avec Harken, et avait la ferme intention de lui faire mordre la poussière.

Il rejoignit le hall d’entraînement d’un pas vif, cherchant Harken du regard. Il trouva son adversaire près du chapiteau principal, à l’endroit exact où il l’avait laissé. Un sourire se dessina sur les lèvres d’Harken quand il découvrit la silhouette de Seiji. Ce dernier attrapa deux armes d’entraînement, et en lança une à Harken. « Je ne sais pas si ta fierté survivra à une troisième défaite. » Seiji planta son regard dans le sien. Pour la première fois depuis longtemps, son expression était étonnement calme. « Amène-toi. » sans quitter son adversaire du regard, Seiji se positionna en garde.

Harken s’élança le premier. Son épée siffla à la verticale, mais rencontra immédiatement celle de Seiji. Celui-ci avança brusquement sur son adversaire, forçant Harken à reculer de deux bons mètres pour éviter la frappe de jeune homme. Mais Seiji s’était déjà élancé, débordant son adversaire. Harken contra de justesse les frappes de Seiji, et profita d’une ouverture pour le frapper à la gorge. Seiji opposa son sabre à la frappe d’Harken, déviant d’un mouvement sec le coup de son adversaire.

Ils s’opposaient avec une force égale. Harken disposait d’une force et d’une endurance au-dessus de la moyenne, à laquelle Seiji opposait une technique exemplaire et une précision chirurgicale. Leurs échanges de coups durèrent une bonne dizaine de minutes, durant lesquelles ni l’un, ni l’autre ne parvint à prendre l’ascendant. Frappes et esquives s’enchaînaient à un rythme régulier, bien que la fatigue des deux opposants se fassent sentir au fil des minutes qui s’écoulaient. Après un dernier échange de coups, Harken se recula, levant une main en direction de Seiji. « Ok, temps mort. Je n’arrive plus à suivre. » Seiji le fixa quelques secondes. Puis, un sourire passa sur son visage et il abaissa son arme. Elissa lança un regard reconnaissant à Akemi, tandis que les deux garçons s’approchaient, s’installant sur les bancs de fortunes qui trônaient près de la zone d’entraînement. Seiji lança un regard à Akemi, tout en récupérant son souffle. « C’est bon de te revoir. » Harken lui lança un sourire sincère. Puis, il se tourna vers Akemi, et la remercia d’un hochement de tête.

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Akemi

Classe : Mage blanc

Points de rang : 725



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Sorts & compétences

Akemi

Invokeure

Mar 5 Jan 2021 - 18:01
Elle avait besoin de s’exprimer, de laisser libre court à tout ses sentiments qu’elle avait retenus avec véhémence depuis tout ce temps, mais surtout… Elle voulait que Seiji retrouve sa sérénité d’antan, que son sourire revienne sur son visage nonchalant, que son épée reprenne l’art du combat qu’il avait délaissé, qu’il vive sans se laisser écraser par le poids de la culpabilité, de la colère et de la tristesse du au deuil. Citant l’état d’esprit de sa mère, Akemi voulait faire prendre conscience au jeune homme qu’elle n’aurait aimé qu’il s’apitoie ainsi, qu’elle ne l’avait pas éduqué de cette façon, qu’elle lui avait apprit à toujours avancer vers le présent et le futur, qu’importe les blessures du passé. Quand un sourire se dessina sur les lèvres de son aimé, l’invokeure se sentit soudainement soulagée. Ses paroles, avait l’air de lui avoir permis d’éclaircir son esprit, de l’avoir soulagé de ses craintes et peur. Sentant son gardien se serrer contre elle, sa tête se posant contre le creux de son cou, Akemi l’étreignit avec douceur, l’une de ses mains se perdant contre ses cheveux roses, ses yeux se fermant avec tendresse pour profiter de ce bref moment de répit. Relâchant le jeune homme avec douceur quand il se recula, Akemi laissa son regard noisette se perdre dans ses beaux yeux verts spiralées, appréciant le contact de sa main sur sa joue. Quand il indiqua qu’il avait toujours pensé à elle quand il était parti, la brunette sentit le rouge lui monter légèrement aux joues, tandis que ses lèvres se firent happer par les siennes, dans un baiser doux et aimant. Regrettant la brisure du contact, la demoiselle afficha néanmoins un fin sourire quand Seiji confia qu’il mettrait une dérouillée à Harken. Il avait repris du poil de la bête, redevenant le fier épéiste qu’il avait toujours été. « Fais lui mordre la poussière ! » Riant face à ses propres paroles, son rire fut aussitôt étouffé par les lèvres de son amant qui était repartis à l’assaut des siennes, quand sa langue se présenta à la sienne, Akemi lui offrit la sienne sans détour, partageant un baiser tendre et langoureux. Ses mains s’étaient approchées du visage de son amant pour mieux l’envelopper, de façon à prolonger plus amplement ce baiser qui fut bien plus court que prévus. Déçue par cette sensation de peu, la jeune femme n’insista pas d’avantage, préférant profiter de ce moment apaisant entre eux. Lâchant un cri de surprise quand le jeune homme l’attrapa pour l’allonger avec elle, l’invokeure profita de ce geste pour poser sa tête contre le torse de son amant, ses yeux se fermant pour profiter plus pleinement des battements du cœur de son aimé.

Le sentant s’agiter après quelques minutes à être restée calme, Akemi comprit qu’il ne pouvait plus attendre plus longtemps concernant Harken. Il avait besoin de lui faire ravaler ses paroles, de lui prouver qu’il avait tort concernant ses propres. S’amusant de son impatience, la jeune femme se redressa aussitôt de façon à laisser Seiji faire de même. Puis, sans un mot, elle le suivis jusqu’au hall d’entraînement, non sans jeter un dernier regard au magnifique paysage qui se dressait à présent derrière elle.

Sur les traces de Seiji, la demoiselle s’était doucement éloignée de son amant pour s’installer sur un banc qui était posté non loin du terrain d’entraînement, son regard se posant sur les deux combattants qui avait engagé le combat sans plus de manière après une joute provocatrice d’un des deux partis. Admirant les deux combattants qui se battant avec hargne et acharnement, Akemi ne pouvait s’empêcher de les envier. La force des deux épéistes étaient palpables, si l’un possédait une endurance à toute épreuve, l’autre opposait contre celle-ci une précision exemplaire digne des plus grands combattant. Les épées se frappèrent dans un fracas assourdissant, tout comme la poussière qui s’élevait sans relâche sous les pas des deux opposants. Les minutes s’écoulaient sans qu’aucun ne semble en démordre, jusqu’au moment où Harken se recula intimant d’arrêter là ce petit combat amical. Constatant le sourire sur le visage de son amant, Akemi se sentit apaisé, heureuse de voir son amant enfin en paix avec lui-même. Remarquant le regard d’Elissa sur elle, la jeune femme lui rendit par un sourire doux, sourire qu’elle rendit aussitôt à Seiji et à Harken qui avait finis par faire de même, témoignant de leur reconnaissance envers elle. Se sentant à son tour plus légère, moins morose par rapport à son arrivée, et voulant laisser à Seiji le loisir de profiter de ses compagnons d’armes, Akemi se leva hors du banc, décidée à retrouver à présent Lena et Alan qu’elle avait laissée en plan sans prévenir.

S’approchant de l’enclos des chocobos, l’endroit même où elle avait abandonnée les deux joyeux lurons, Akemi chercha du regard les deux bannisseurs, ne tombant au final que sur Davis qui semblait l’observer avec curiosité.

« Si tu cherches Alan et Lena, ils sont partis depuis un bail. D’ailleurs si j’étais toi, je n’irais pas les rejoindre… Ton départ pour rejoindre ton copain les as fait jaser à un point… Ils risquent de te chambrer jusqu’à plus en pouvoir. »
« Ah… Merci de ta prévenance... » Puis observant le jeune homme en silence, Akemi se rapprocha timidement du jeune brun qui stoppa aussitôt ses gestes pour mieux se tourner vers la jeune femme, attendant simplement ce qu’elle avait à lui dire. « Dit… Du coup… Ça te dérangerait de me faire visiter le camp ? »
Affichant un petit sourire amusé, David se détourna brièvement de la jeune femme pour lui déposer une brosse dans la paume de sa main, sa tête indiquant le chocobo à ses côtés avant de reprendre. « Si tu m’aides à finir de le brosser on fait ça juste après. » Affichant un sourire ravi, la demoiselle hocha aussitôt la tête, s’approchant sans attendre du chocobo qu’elle caressa avec douceur avant de brosser ses magnifiques plumes avec soin, appréciant ce petit moment de calme qui semblait la couper du monde autour.

***

« Et pour finir voici le réfectoire. Chacun se voit de corvée chaque jour pour préparer les repas. Autant te dire que le commandant tient à ce que ça soit nutritif et sain. » Observant la cantine d’un air plutôt neutre, Akemi se tourna vers son accompagnateur d’un air chaleureux. « C’est un sacré camp, c’est la première fois que j’en vois un comme celui-ci. Vous avez l’air de tous en prendre soin. » Puis plongeant son regard dans celui du jeune brun, Akemi reprit cette fois-ci d’un air plus curieux. « D’ailleurs dit-moi, ça fait longtemps que tu as rejoint les bannisseurs ? Tu faisais quoi avant cela ? Enfin… Si c’est pas trop indiscret…» Souriant brièvement face aux questions de la demoiselle face à lui, David hocha négativement de la tête, comme pour lui confirmer qu’elle n’était pas indiscrète, puis, l’invitant à s’asseoir face à lui sur l’un des bancs de la cantine, le bannisseur, resta un moment silencieux, avant de poser son regard franc dans celui d’Akemi. « Ça va peut-être faire un an que je suis dans ce groupe. Avant cela, j’étais un éleveur de chocobo dans la ferme de mes parents. » Voyant le regard intrigué d’Akemi, le bannisseur soupira légèrement, son regard se détourna légèrement de façon à être plus précis dans son histoire, mais aussi pour cacher cette tristesse qui commençait à ternir son regard gris. « Mon père fournissait des chocobos à quelqu’un de nos clients, s’assurant à chaque fois de mener nos montures en sécurité jusqu’à eux. Sauf ce fameux jour où j’ai dû le remplacer comme il s’était blessé au dos. À mon retour… La ferme avait été attaquée par des monstres, mes parents n’ont malheureusement pas survécu, tout comme les chocobos restant. » Son regard s’était légèrement fermé pour se rentrouvrir plus légèrement, comme s’il essayait de se débarrasser de cette culpabilité qui le rongeait. « Après ça, je suis parti pour trouver ma voie et j’ai atterrit ici, comme je m’y connais pas mal sur les chocobos, je suis un peu en charge d’eux. Voilà, tu sais tout mamselle. » Affichant un sourire comme pour rassurer l’invokeure face à lui, Davis afficha brusquement un air surpris quand il sentit les mains de la jeune femme l’envelopper, comme si elle cherchait à le réconforter. « Je suis désolée pour toi Davis… Cela n’a pas dû être facile à vivre... » Son regard s’était légèrement perdus face aux paroles de la demoiselle, mais aussitôt un sourire sincère se dressa sur son faciès, comme si la douleur n’était pas un mal en soi.

« Je mentirais si je disais le contraire, mais… Je me dois d’avancer et d’affronter les fantômes du passé. C’est pour ça que je suis ici. Pour me renforcer et ne plus laisser ce genre de chose se reproduire. En tout cas merci de ta sollicitude Akemi. Seiji est plutôt chanceux d’avoir quelqu’un comme toi à ses côtés.»  
« Aha je ne sais pas si on peut dire ça, mais merci. » Riant avec franchise, les deux compères restèrent assis, à parler de choses et d’autres, ne voyant aucunement le temps qui défilait à une vitesse folle.

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Seiji

Classe : Bretteur

Points de rang : 680



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Seiji

Gardien

Jeu 7 Jan 2021 - 18:52
Ils discutaient depuis de plusieurs minutes, quand Seiji s’inquiéta de l’absence d’Akemi. Cela faisait maintenant un certain temps que la demoiselle s’était éclipsée en direction des écuries, probablement pour rejoindre Alan et Lena. Si l’absence de la jeune femme le préoccupa, Seiji se rassura en mettant cette absence prolongée sous le compte de la visite organisée par les deux Bannisseurs. Cela faisait bien une heure que la jeune femme s’était absentée, quand Alan et Lena rejoignirent le petit groupe. « Où est Akemi ? » les deux compères se regardèrent sans comprendre. « Aucune idée. Elle était avec Davis, il doit lui faire la visite. » Seiji leur lança un regard exaspéré. Alan et Lena sautèrent sur l’occasion pour faire allusion au côté possessif du jeune homme, mais Seiji les écouta à peine. Son expression contrariée trahissait le fond de sa pensée. Harken et Elissa le regardèrent, et échangèrent un sourire. « Seiji ? Tu devrais la rejoindre. » il leva son regard en direction de la jeune femme, qui lui adressa un sourire bienveillant. Seiji soupira, et se leva avec nonchalance. Il tourna le dos au petit groupe pour dissimuler la gêne sur ses joues, et leur adressa un signe de la main en s’éloignant.

Il avait littéralement exploré le camp dans ses moindres recoins, quand il arriva finalement aux écuries. Le pépiement joyeux d’un Chocobo accueilli son arrivée, et Seiji leva la tête. Il découvrit une silhouette familière, qui s’agitait avec impatience dans son enclos. C’était un Chocobo plus petit que la moyenne. Son plumage jaune était parfaitement banal, et pourtant, Seiji l’aurait reconnue entre mille. Les tressaillements joyeux de la créature lui arrachèrent finalement un sourire. Même s’il était contrarié à l’idée que Akemi passe la journée avec d’autres, Seiji était encore suffisamment lucide pour comprendre que tout cela n’était que le fruit de sa jalousie. Elle était en sécurité. Si Davis l’accompagnait, alors il n’avait rien à craindre. Et même si ce n’était pas le cas, il savait que le commandant Régis n’était pas le genre d’homme qui laissait une place au hasard. Dans ce camp, elle ne craignait rien. Il se résigna, et s’approcha de l’oiseau enjoué qui l’attendait. Il posa sa paume contre son front, flattant son encolure. « Salut. Content de voir que t’es en forme. » un pépiement joyeux lui répondit, et son sourire s’étira. Seiji s’éloigna, et attrapa un légume gysahl destiné à nourrir les montures des Bannisseurs. Quand il s’approcha, le Chocobo s’avança pour presser sa tête contre la sienne. « Eh ! Doucement ! … Tiens. » la créature picora avec appétit, et Seiji le regarda sans un mot. Il avait toujours trouvé quelque chose d’apaisant dans la présence des Chocobos. Une poignée de caresses plus tard, il avait le sentiment d’être plus serein. « Allez, je dois encore la trouver. On se revoie bientôt. » Seiji enfonça ses mains dans ses poches, et regagna le cœur du campement.

Ce fut en passant près du réfectoire que des éclats de voix familiers attirèrent son attention. Ou plus exactement, seule l’une des deux voix lui était familière. Les rires qui suivirent lui tirèrent une moue contrariée, et en une fraction de seconde, le jeune homme perdit tout le bénéfice du temps passé aux écuries. En poussant le pan de tissu qui menait au réfectoire, il tomba sur Akemi, et un jeune homme qu’il ne connaissait pas. Probablement Davis. S’il avait déjà été jaloux, l’émotion qui le traversa lui sembla plus saisissante que d’ordinaire. « Ça fait presque une heure que je te cherche. » Seiji s’avança et enfonça ses mains dans ses poches. Il regarda Davis quelques instants, puis se présenta avec sa bonhommie habituelle. « Seiji. Merci de t’être occupé de la visite. » puis, il porta son attention sur Akemi. Quand il posa son regard sur elle, Seiji réalisa qu’il la cherchait sans réelle raison. Seule l’envie d’être avec elle l’avait amenée ici, accompagnée d’une nouvelle pointe de jalousie.

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Akemi

Classe : Mage blanc

Points de rang : 725



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Akemi

Invokeure

Ven 8 Jan 2021 - 16:00
Ils étaient restés dans le réfectoire, parlant de chose et d’autres comme de bons vieux amis. Parfois les discussions étaient centrées sur leur vie respective, ou encore sur la vie dans le camp, mais aussi sur des sujets autres qui parfois, les amusaient au point que des éclats de rire se déliaient de leur bouche, marquant la bonne entente entre ses deux nouvelles connaissances. « Je te jure, Alan s’est retrouvé les quatre fers en l’air à ne rien comprendre ! Depuis cela, personne n’ose tenter de remonter sur ce chocobo-là. Il à vraiment un sale caractère, même le commandant ne lui fais pas peur… c’est dire. » retenant un rire moqueur, le brun leva distraitement son regard quand il aperçu une présence s’avancer vers eux. D’un signe de tête, il indiqua à la demoiselle de se retourner, chose qu’Akemi fit sans sourciller, souriant gracieusement à la vue de son amant. « Oh tu es là Seiji ! » Se relevant du banc pour venir accueillir le jeune homme, Akemi observa aussitôt celui-ci d’un air surpris quand Seiji lui énonça qu’il la cherchait depuis une heure de sa voix renfrognée. Une heure ? Avait-elle passée autant de temps à discuter avec Davis ? À la suite de cette annonce, le brun se leva brusquement d’un air grave, s’agitant nerveusement, comme s’il avait oublié quelques choses d’essentiel. « Une heure ! Mince, je dois y aller ! Le commandant va me tuer si je perds plus de temps. » Puis enjambant le banc, Davis se stoppa devant Seiji le saluant d’un signe de tête avant de reprendre. « Davis enchanté Seiji. Et de rien pour la visite, ce fut avec plaisir ! À plus Akemi. »

Adressant un sourire joyeux à la demoiselle, le brun disparus sans demander son reste, laissant les deux amants seuls sous cette tente immense qu’était le réfectoire. « Pourquoi tu me cherchais Seiji ? Tu as besoin de quelque chose ? » Regardant d’un air curieux le jeune homme à ses côtés, la jeune femme attendit sa réponse avec un sourire doux, sa main attrapant doucement la sienne, pour mieux la serrer, tandis que son corps se rapprocha un peu plus du sien pour enlever le peu de distance qu’ils avaient. « Tu sais ! Tu as été génial tout à l’heure ! Ça faisait longtemps que je ne t’avais pas vus combattre ainsi… Tu étais… fantastique, et…Très beau aussi… » Rougissant légèrement face à ses aveux, l’ancienne prêtresse regarda légèrement à droit et à gauche du réfectoire, s’assurant qu’ils étaient bel et bien seuls, avant de s’approcher rapidement du jeune homme pour lui offrir un baiser tendre sur la joue. Reprenant le peu de contenance qu’elle venait de perdre, la jeune femme reprit sur un ton plus enjoué, décidé à parler de sa petite escapade d’une heure. « Au fait ! Davis m’as appris à brosser les chocobos ! J’ai même pus leurs donner à manger ! Ils sont tellement mignons ! Il m’a aussi parlée de Chocko ! Le chocobo noir ! J’aimerais beaucoup le voir ! Tu penses que ça sera possible ? » Il n’était pas difficile de voir que la jeune femme avait des étoiles qui brillait au fond de ses yeux quand elle parlait de chocobo. Depuis petite, la jeune femme avait toujours aimée ces grands et beau volatile, mais jusqu’ici, elle n’avait jamais pus réellement les approcher. « J’ai aussi vu où se situait notre tente et Davis m’a même montré les bains naturels ! Je ne pensais pas qu’il y aurait tout cela dans un tel camp. Tu as du beaucoup t’amuser en passant du temps ici, puis ils sont tous très gentils ! »

Puis consciente qu’elle était en train de monopoliser la conversation, la jeune femme se sentit soudainement bête, la gêne traversant alors son doux visage, tandis que sa main relâcha celle du jeune homme pour venir cueillir une mèche entre ses deux mains, de façon à essayer de cacher sa gêne par ce toc qui la trahissait grandement. « Désolée… Je n’arrête pas de parler. Je crois que je suis un peu trop excitée à l’idée d’être ici… » Osant un regard sur son amant, la jeune femme afficha de nouveau un sourire tendre, ses mains cessant d’agripper sa mèche, pour les plaquer derrière son dos, gardant cette fois le silence, pour laisser à son amant le temps de s’exprimer enfin.

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Seiji

Classe : Bretteur

Points de rang : 680



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Seiji

Gardien

Ven 8 Jan 2021 - 21:12
Quand Akemi le découvrit, un large sourire illumina son visage. Seiji se renfrogna. Il s’accrocha tant bien que mal à sa mauvaise humeur, refusant de se laisser amadouer par l’expression radieuse et l’accueil chaleureux que lui réservait Akemi. Conservant son ton nonchalant, Seiji mentionna que cela faisait bientôt une heure qu’il la cherchait. À l’instant où il prononça ses paroles, le dénommé Davis bondit sur ses pieds, réalisant qu’il avait déjà perdu trop de temps. Après une brève présentation, Davis quitta le réfectoire, laissant les deux jeunes gens seuls.

Seiji le regarda disparaître en affichant une moue pincée. Puis, Akemi se rapprocha, curieuse de connaître la raison pour laquelle il la cherchait. Seiji détourna son regard vers une extrémité du réfectoire, une expression contrariée sur le visage. « Je me demandais où t’étais. Je pensais que tu étais avec Alan et Lena. » il resta ainsi quelques instants, jusqu’à ce que la main d’Akemi attrape la sienne. Elle se rapprocha légèrement de lui, un sourire aux lèvres. Seiji l’observa du coin de l’œil. Malgré lui, son expression s’était déjà adoucie. Puis, Akemi le complimenta sur son combat contre Harken. Le rouge colora ses joues quand elle mentionna qu’il avait été fantastique, mais aussi très beau. La gêne de la demoiselle et les traces d’une jalousie encore récente le prirent de court, et Seiji rougit légèrement. « Merci. » elle s’approcha, et déposa un baiser sur sa joue. S’il regretta qu’elle ne l’embrasse pas, sa tendresse acheva les dernières braises de jalousie qui subsistaient encore en lui. Seiji se résigna en silence, ravalant sa mauvaise humeur. Il posa son regard sur elle, et devina à son expression qu’elle avait apprécié sa visite du camp. Akemi mentionna immédiatement sa visite des écuries, encore excitée de sa rencontre avec les chocobos. Elle mentionna ensuite le chocobo noir, demandant s’ils pourraient aller le voir. Seiji acquiesça, mais déjà, Akemi s’émerveillait de l’infrastructure du camp. Seiji la regarda avec un sourire tendre, tandis qu’elle mentionna leur tente, des bains naturels, la variété des équipements du camp, et la gentillesse des Bannisseurs. Seiji la laissa s’exprimer, sans perdre ce petit sourire qui étirait le coin de ses lèvres. Akemi réalisa finalement à quel point elle était excitée, et relâcha la main de son amant. Elle entortilla une mèche entre ses mains, en s’excusant pour son euphorie. « Je suis content que ça te plaise. Je savais pas trop ce que tu penserais de cet endroit. » la façon dont elle jouait avec ses cheveux pour contenir ses trépignements d’impatience avaient quelque chose d’adorable. Seiji l’observa quelques secondes, et si Akemi retrouva finalement son calme, cela n’empêcha pas le jeune homme de se pencher sur elle. Il pressa doucement ses lèvres contre les siennes, puis se recula. Sans explication, il attrapa sa main dans la sienne. « Je vais te montrer le chocobo noir. Tu me montreras notre tente après. » puis, tout en s’avançant, Seiji reprit la parole. « La dernière fois, les bains n’étaient pas là. Régis avait trouvé des ruines en contrebas, près de l’ancienne route. Je pensais pas qu’il réussirait à les restaurer. » si le commandant avait effectivement remis les bains en état de fonctionnement, il était probable que sa principale main d’œuvre se soit résumée à son escouade de Bannisseurs. « Ils sont sympa. Même Alan et Lena… même s'ils font tout pour qu’on oublie leur bon côté. » il lança un regard à Akemi, convaincu que la jeune femme comprendrait parfaitement où il voulait en venir.

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Akemi

Classe : Mage blanc

Points de rang : 725



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Akemi

Invokeure

Sam 9 Jan 2021 - 0:55
Si Akemi pensait que le jeune homme avait retrouvé de son caractère renfrogné habituel, elle ne se douta pas une seule seconde que sa mauvaise humeur était dû à une jalousie incontrôlable envers le bannisseur avec qui elle avait passé du temps. Ignorant cet état de fait, la jeune femme ne se questionna pas plus sur l’état de son amant, et tout en écoutant la raison pour laquelle il la cherchait la jeune femme n’avait pus s’empêcher d’afficher un sourire amusé, ne pouvant s’empêcher de penser à quel point Seiji pouvait être adorable à sa façon. « Je n’étais pas loin tu sais. En fait j’étais partie pour les rejoindre, mais comme je ne savais pas où ils étaient… J’ai préférée demander à Davis, qui est d’ailleurs très sympas ! » Profitant d’être de nouveau seule avec son amant, Akemi profita de cette intimité pour avouer à quel point elle avait trouvé le jeune homme classe et beau durant son combat contre Harken. Puis, profitant de ce fait, elle lui déposa un baiser chaste sur la joue, reprenant aussitôt la parole pour lui raconter tout ce qu’elle avait fait en ce lapse de temps avec le jeune bannisseur. Ainsi elle parla de l’enclos des chocobos, mais aussi du fameux chocobo noir qu’elle avait hâte de voir de ses propres yeux. Mais aussi des bains qu’elle avait pus entrevoir en hauteur et du fait que Seiji avait dû passer de bon moment en compagnie de ses gens qu’elle trouvait très gentil pour le peu qu’elle en avait vus.

Se rendant compte qu’elle monopoliser toute la conversation à cause de son excitation, la jeune femme s’arrêta de façon à calmer son enthousiasme, s’excusant auprès du jeune homme pour avoir agit de la sorte. Ne s’en formalisant pas, Seiji semblait heureux de constater que l’endroit plaisait à la jeune femme, chose à laquelle elle répondit aussitôt avec entrain. « Tu avais peur que j’en pense du mal ? Très franchement, je trouve cet endroit super ! On voit à quel point ils y tiennent, mais aussi à quel point ils l’entretiennent. On ne peut qu’en penser du bien. » Constatant que le jeune homme l’observait longuement, la jeune femme lui adressa un regard curieux, se demandant pourquoi il la regardait ainsi. Avait-elle dit quelques choses de bête ? Sans prévenir, Seiji se pencha alors à son niveau, déposant tout bonnement ses lèvres contre les siennes, avant de se reculer comme si de rien n’était. Sentant le rouge lui monter aux joues, Akemi agrippa sans attendre la main de l’épéiste dans la sienne, quand celui-ci l’attrapa, sa joie s’exprimant à nouveau quand le jeune homme lui indiqua qu’il allait lui montrer le chocobo noir, ce à quoi, il demanda à Akemi de lui montrer l’emplacement de la tente après la rencontre avec le volatile. Hochant la tête, tout en lui indiquant oralement qu’elle le ferait, la jeune femme s’avança à la suite du jeune homme, suivant ses pas sans peine tout en écoutant la petite histoire que son gardien lui conta sur les bains. « Impressionnant, je suppose que ça à du prendre du temps, mais en tout cas, le rendus et super ! Le commandant sait comment faire plaisir à ses troupes ! Il sait joindre l’utile à l’agréable ! » Affichant un sourire amusé, Akemi comprenait ce que Seiji voulait dire en parlant d’Alan et de Lena. Bien que le duo semblât incorrigible, ils ne semblaient pas être de mauvais bougres. Ils avaient juste leur humour bien à eux… Humour qui semblait n’amuser qu’eux d’ailleurs. « Je crois que je comprends ce que tu veux dire. D’ailleurs je les trouve bien plus complice que ce que j’aurais imaginé… » Affichant une moue légèrement désabusée, la demoiselle se demandait intérieurement ce qu’elle pourrait faire pour éviter de donner satisfaction à ses deux zigotos. Elle ne pouvait pas les laisser l’embarrasser à tout vas, juste parce qu’elle rougissait au quart de tour. Méditant légèrement dessus, la brunette décida finalement de laisser cela de côté, après tout, elle avait tout le temps de trouver une solution à son problème. Problème qui n’en était pas un, en y pensant.

« Ouah ! Il est trop beau ! » Observant le majestueux chocobo noir qui se trouvait sous ses yeux, Akemi était émerveillé par son plumage qui était d’une noirceur impressionnante. Si les autres chocobos étaient mélangée aux autres, celui-ci était mis dans un enclos à part, loin de ses congénères. Chose qui attrista immédiatement Akemi en constatant cet état de fait. « Davis m’a expliqué tout à l’heure, qu’il était plutôt difficile à maitriser et qu’il avait du mal à se mêler aux autres, mais il doit se sentir tellement seul ici… » Affichant une moue attristée, la demoiselle ne détacha pas du regard le chocobo qui s’approcha doucement d’eux d’un air méfiant. « Coucou Chocko ! Enchanté de te rencontrer ! Moi c’est Akemi. » Regardant la demoiselle d’un air intrigué, le chocobo croassa avec hargne quand son regard se posa sur Seiji, ses pattes grattant le sol avec force, comme pour exprimer son mécontentement. « Hum… » Devant le comportement mécontent du chocobo, Akemi se détourna aussitôt de l’animal pour fouiller dans son sac, sortant de celui-ci quelques biscuits aux graines qu’elle avait gardée au cas où. « Tiens chocko ! Je suis sûre que tu vas aimer ça ! » En voyant les denrées que la jeune femme lui tendait, l’animal afficha une expression contrariée, son corps se mouvant avec vitesse, comme s’il tenait à foncer droit vers la demoiselle pour l’attaquer. Ce ne fut que quand il arriva à son niveau qu’il s’arrêta alors, son bec picorant le biscuit qu’Akemi lui tendait, dévorant celui-ci avec appétit, avant de s’arrêter l’instant de quelques secondes, sa tête, s’approchant alors de celle d’Akemi pour se frotter à elle, comme pour lui en réclamer d’autres. « Doucement ! Eh tu chatouille ! Attends, attends, je vais t’en donner d’autres ! » Piaillant avec force, l’animal attendit avec impatience que la jeune femme lui en tendit d’autre, picorant presque avec douceur, quand celle-ci lui présenta le creux de sa main pour permettre à l’animal de prendre son temps. « Qu’est-ce que tu es adorable ! Pas du tout à l’image de ce que me disais Davis ! » Piaillant de nouveau, l’animal se tourna brusquement quand son regard croisa celui-ci du jeune homme au côté d’Akemi. D’un coup de tête, il poussa celui-ci, comme pour lui intimer de le laisser seule avec la demoiselle, ce qui fit aussitôt rire celle-ci d’un air amusé. « Peut-être que si finalement…Seiji tu ne trouves pas qu’il te ressemble un peu d’ailleurs ? » Charriant son amant tout en approchant sa main de libre du plumage encre de l’animal, Akemi flatta l’encolure de l’animal, qui lui répondit d’un coup de tête tendre comme pour lui montrer son affection.

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Seiji

Classe : Bretteur

Points de rang : 680



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Seiji

Gardien

Sam 9 Jan 2021 - 17:23
En découvrant le chocobo noir, Akemi s’était exclamé d’émerveillement. Si son plumage sombre sortait de l’ordinaire, Seiji fut davantage sensible à l’air revêche et indomptable que dégageait la créature. Seul dans son enclos, il semblait indifférent à l’absence de ses autres congénères. Akemi lui résuma ce que Davis lui avait expliqué, et Seiji devina la raison pour laquelle les Bannisseurs avaient été contraint d’isoler le chocobo. La créature les toisa de loin, et s’approcha lentement. Seiji ne broncha pas, jetant un œil aux autres enclos. Les autres chocobos ne semblaient pas inquiets de sa présence, suggérant que le dénommé Chocko résidait dans le camp depuis quelques temps déjà. Le coassement hostile du chocobo noir ramena son attention sur l’enclos, découvrant la créature qui grattait la terre en signe d’avertissement. Seiji ne bougea pas. Près de lui, Akemi s’agita, cherchant dans son sac. Elle en tira une poignée de biscuits, qu’elle tendit joyeusement à la créature. « Tu devrais faire attention… » mais à peine termina-t-il sa phrase que la créature s’élança en direction d’Akemi. Le chocobo chargea, mais s’arrêta à la hauteur de la jeune femme. Seiji soupira tandis que la créature picorait joyeusement la nourriture de la jeune femme. Chocko frotta sa tête contre celle d’Akemi, avant de réclamer davantage de nourriture. Seiji s’avança, mais le chocobo noir le repoussa d’un signe de la tête. Contrarié, il se renfrogna. « Pas vraiment. »

Il jeta un œil à l’horizon, constatant que le temps s’écoulait. Seiji porta son attention sur Akemi qui flattait le chocobo noir, puis sur les autres chocobos dans leurs enclos. « Je vais les nourrir. Ça va être l’heure. » Seiji se dirigea vers l’abri rudimentaire, où se trouvaient les portions de la journée. Il jeta un regard par-dessus son épaule en direction d’Akemi. « Je te laisse t’occuper de lui. Ça arrangera les autres, crois-moi. » si Chocko était aussi indomptable que le prétendait Davis, les Bannisseurs tireraient certainement avantage de la nouvelle affection de la créature pour Akemi. S’armant d’un seau de nourriture pour chocobos, Seiji se dirigea vers le premier enclos.

Il fit le tour des enclos, passant plus ou moins de temps avec les volatiles selon leurs caractères respectifs. Certains auraient passé des heures à se faire flatter l’encolure, tandis que d’autres se contentaient de peu. Il passa plus de temps avec un chocobo plus petit que les autres, celui-là même avec qui il avait déjà passé du temps plus tôt dans la journée. Sa tournée terminée, Seiji nettoya le matériel, et le déposa à sa place. Ses mains sentaient encore le grain, les légumes, et l’odeur du plumage des chocobos. Seiji se lava les mains avec attention, tout en portant son regard vers les chocobos. « Ils commencent à en avoir une belle collection… » Seiji sécha ses mains, et retrouva Akemi. « Si tu continues, tu risques de passer des semaines entières ici. » il lui adressa un petit sourire, amusé par l’affection toute particulière de la jeune femme pour les chocobos.

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Akemi

Classe : Mage blanc

Points de rang : 725



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Akemi

Invokeure

Mar 12 Jan 2021 - 21:31
Si elle avait été désireuse de rencontrer le chocobo noir, elle l’était encore plus de s’être familiarisée aussi vite avec l’animal qui semblait éprouver une affection particulière pour elle. Picorant dans sa main comme si celle-ci était fragile, le fameux chocko semblait apprécier les biscuits que la jeune femme lui donnait, allant même jusqu’à repousser l’épéiste à ses côtés pour profiter pleinement d’Akemi. Amusée par la situation, l’invokeure en avait profitée pour charrier un peu son amant sur la situation, indiquant que le chocobo et lui se ressemblait plus qu’elle ne l’aurait pensée. Voyant la mine renfrognée de celui-ci, Akemi échappa un petit rire, sa main de libre flattant l’encolure de chocko qui ne s’en formalisa pas. Annonçant qu’il était l’heure de nourrir les autres chocobos, Seiji conseilla à la demoiselle de rester auprès de chocko, ce que celle-ci accepta sans trop de soucis. Si effectivement le courant passait bien entre elle et l’animal, autant en profiter pour effectuer les tâches d’aujourd’hui. S’éloignant du chocobo qui la regarda faire un regard intrigué, la demoiselle attrapa à son tour un sceau de denrée, installant celui-ci à ses pieds pour commencer à donner des légumes à l’animal qui piailla d’une voix rauque, mais joyeuse. « Tiens mon Chocko ! Régale-toi ! Tu l’as bien mérité ! » Puis observant l’animal picorer avec entrain, la demoiselle afficha un tendre sourire, profitant du faire que le volatile soit occupé pour aller lui remplir son auge, remplissant aussi par la même occasion son abreuvoir d’une eau nouvelle.

Ses tâches terminés, Akemi observa pendant quelques instants son amant qui était attelé à nourrir les autres chocobos, remarquant qu’un chocobo plus petit que la moyenne semblait passer du temps en sa compagnie. Souriant face à ce tableau, la demoiselle se détourna de cette scène quand Chocko lui réclama de nouveau de l’attention, l’obligeant à tourner toute son attention vers le chocbo couleur encre qui semblait vouloir des caresses. Après quelques minutes à profiter de la présence de la demoiselle, ce fut tout naturellement que le chocobo se détacher d’elle, ses pas le traînant vers le fond de son enclos ou il s’installa alors, comme si tout cette agitation l’avait fatiguée. Constatant que son amant était revenu auprès d’elle, la jeune femme échappa un rire amusé, son regard se posant alors sur la troupe de chocobo. « Cela ne me gênerait absolument pas ! Je n’ai jamais eu l’occasion d’approcher des chocobos. Aujourd’hui… C’est comme le début d’un rêve ! J’ai pus les brosser, les nourrir… J’aimerais que cette journée ne s’arrête jamais ! » Son sourire était pétillant et doux, elle était comme une enfant qui découvrait le monde, une enfant qui avait hâte d’en découvrir toujours plus. « J’ai aussi hâte d’apprendre à m’entraîner ! À l’époque, j’avais tenté de le faire avec ta mère, mais sans succès… J’espère du coup que je serais moins potiche… » Quand elle y repensait, il était vrai qu’à l’époque, sa maladresse légendaire ne l’avait pas aidée. Encore aujourd’hui, elle se rappelait de l’impact du mannequin sur son front, se remémorant la belle bosse qu’elle avait acquis ce jour-là. « Mais maintenant, je me dis que j’ai un peu plus de capacité et je suis moins maladroite ! Donc si je m’y mets bien, je peux y arriver ! » Serrant ses poings en signe de détermination, la demoiselle avait vraiment hâte de s’y mettre très sérieusement, surtout si cela pouvait l’aider à être plus débrouillarde et moins dépendante. « Je parle, je parle, mais il me semble que je devais te montrer la tente après ça non ? Puis il faudra rejoindre les autres après ! » Puis sur ses mots, elle attrapa la main de son amant, son regard observant pendant quelques instants les environs, avant de s’approcher rapidement de son gardien, ses lèvres se déposant contre les siennes avec tendresse. Coupant court au baiser, Akemi afficha un autre sourire radieux, avant de tirer le jeune homme pour se diriger vers ce qui deviendrait pendant quelque temps leur habitat.

* * *

La soirée s’était déroulée dans la joie et la bonne heure, les discussions étaient allées de bon train, tout comme les sous-entendus et les taquineries qui avaient finis par faire rougir Akemi plus que de raison. La fatigue avait eu raison d’elle et ce fut en fin de soirée qu’elle avait finis par s’endormir, profitant d’une nuit paisible dans les bras de son amant.

Le jour s’était donc levé et avec lui, la hantise de commencer pour la toute première fois son entraînement. Si au début la jeune femme avait été excité par cette idée, elle avait vite déchanté quand Lena lui avait énoncé le planning, tout en lui refilant une tenue pour permettre de s’exercer en toute tranquillité. « J’espère que je ne vais pas les ralentir… » Énonçant à voix haute ses inquiétudes, Akemi avait profité du paravent dans sa tente pour se changer derrière celui-ci, laissant à Seiji le soin de se changer en toute impunité. « Lena m’a dit qu’on commençait avec une course qui faisait un peu le tour de la ville… J’espère tellement que je vais être à la hauteur et que je ne vais pas m’écrouler en court de parcours… » Soupirant tout en essayant d’attacher ses longs cheveux en une queue-de-cheval, l’invokeur, laissa échapper un long soupir, frappant ses joues comme pour essayer de se motiver. « Bon ! Je suis prête ! Par contre… Je pourrais avoir un avis sur ma tenue ? Je ne suis pas très convaincue…» Sortant timidement de sa cachette, la brunette se présenta à son amant vêtue d’un pantalon rose près du corps. Son ventre était légèrement dévoilé tandis qu’en haut, elle abordait une brassière noire, qui maintenait ses formes fermement. La queue-de-cheval lui donnait un air un peu moins enfantin, plus adulte, contrastant légèrement avec son caractère doux. « D’après Lena, c’est la tenue d’entraînement, mais… Pourquoi est-ce que c’est si près du corps ? Et pourquoi du coup le ventre et à l’air ? » Mettant ce genre de tenue pour la première fois, Akemi ne connaissait pas encore les codes qui permettait de ne pas être entravés par ses vêtements lors d’un entraînement. Elle avait peur d’être ridicule, mais en même temps, si ses autres partenaires portaient aussi la même tenue, il n’y avait pas de raison de se sentir aussi gênée.

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Seiji

Classe : Bretteur

Points de rang : 680



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Seiji

Gardien

Sam 16 Jan 2021 - 20:18
Il s’était réveillé avant l’aube, à une heure où le reste du monde dormait encore. Seiji s’étira longuement, et posa son regard sur le visage endormi d’Akemi. Il la regarda longuement, songeant à leurs échanges de la veille. Qu’importe ses craintes, il n’avait aucun contrôle sur l’avenir. En revanche, il avait le contrôle de ce qu’il ferait de l’instant présent. Il observa encore quelques instants le visage d’Akemi, son regard s’attardant sur ses lèvres. Il afficha une moue pincée, puis se leva sans un bruit. Seiji enfila un tee-shirt, un pantalon, et s’emmitoufla dans son gilet blanc. Puis, il attrapa son sabre.

Il quitta la tente, et fut immédiatement confronté à la caresse froide de la brise matinale. Seiji resserra son gilet autour de son cou, et se dirigea d’un pas trainant vers les abords de la falaise. En arrivant, il devina la silhouette familière d’un homme d’un certain âge. Seiji s’approcha sans un mot, et adressa un signe de tête au commandant Régis qui s’entraînait seul face à l’océan. Seiji ne s’attarda pas plus longtemps sur la compagnie silencieuse du commandant. Il retira son gilet, et s’échauffa durant une dizaine de minutes. Puis, il tira son arme de son fourreau, et répéta lentement, avec une exactitude maladive, les fondamentaux du maniement du sabre.

La matinée arriva rapidement, et avec elle, l’entraînement matinal des Bannisseurs. Seiji avait regagné la tente avant le réveil d’Akemi. Puis, chacun s’était préparé, enfilant leurs tenues d’entraînement respectives. Comme lors de sa première visite, Seiji avait protesté, refusant la tenue proposée par les Bannisseurs. Mais comme lors de sa première venue, il n’avait pas réellement eu le choix. Il avait enfilé un pantalon de sport, accompagné d’un tee-shirt sans manche qui ceignait son torse. Une capuche ronde terminait sa tenue, tombant derrière ses épaules. Seiji poussa un grognement chargé de désapprobation, tout en tirant sur le col trop serré de son haut. Près de lui, de l’autre côté du paravent, Akemi s’inquiéta de ne pas suivre le groupe. « C’est ta première fois. Commence à ton rythme. Je serais pas loin. » ou tout du moins, il la garderait à portée de vue. Seiji ajusta ses vêtements, et s’éloigna du paravent. Derrière-lui, Akemi le sollicita néanmoins pour son avis. Quand elle apparue, l’expression de Seiji changea légèrement. Elle portait une tenue d’entraînement comme les autres. Pourtant, c’était la première fois que Seiji réalisait que cette tenue était… légère. Ce style sportif la changeait radicalement de son apparence habituelle, et si son ventre dévoilé attira brièvement son regard, Seiji s’attarda plus particulièrement sur ses cheveux attachés, qui surmontaient ses épaules nues. Elle avait tout d’une jeune femme. Ou plus précisément, d’une très belle jeune femme. Seiji se renfrogna. « C’est la tenue. C’est plus pratique, et ça évite la chaleur. » tout en parlant, il s’avança lentement vers Akemi. Il planta son regard dans le sien, et attrapa fermement sa taille dans le creux de ses paumes. « Je suis pas sûr d’avoir envie que tu sortes. » il la fixa, une petite moue contrariée sur les lèvres. Il ignorait s’il était encore jeune, ou s’il s’agissait tout simplement du véritable visage de la jalousie, mais à cet instant, il aurait préféré la garder pour lui. Seiji attrapa le menton d’Akemi, et releva son visage vers le sien. Puis, il l’embrassa longuement. Ses lèvres goutèrent doucement les siennes. Puis, sa langue chercha la sienne. Il s’arrêta seulement après de longues secondes. Dehors, l’agitation suggérait que la course allait commencer. Il décolla ses lèvres des siennes, et plongea son regard dans le sien. Puis, il attrapa sa main, et l’entraîna dehors avec lui.

« Eh, voilà les deux tourtereaux ! » Alann leur adressa un large sourire, qui se changea en une expression étonnée en découvrant la silhouette d’Akemi. Le Bannisseur ouvrit la bouche, mais le regard noir de Seiji le dissuada à la dernière seconde. « Très bien. Allons-y. » et, prenant la tête du groupe, Régis s’élança à une foulée régulière. Seiji s’élança à sa suite, restant en milieu de peloton. Il s’agissait de la première séance d’Akemi, et s’il n’avait aucune intention de la dissuader de participer, il tenait à s’assurer qu’elle ne se retrouverait pas seule durant l’entraînement.

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Akemi

Classe : Mage blanc

Points de rang : 725



Chimères
Chimères possédées:

Sorts & compétences

Akemi

Invokeure

Dim 17 Jan 2021 - 19:07
L’inquiétude lui tordait le ventre, faisait tambouriner son cœur à la hâte, un mélange d’angoisse et de stresse envahissant tout son être. Elle avait peur de ralentir le groupe, d’être un poids, mais surtout, elle avait peur de gêner Seiji, de l’obliger à veiller sur elle, pour être sûre que rien ne lui arrive pendant la course. Chose qu’elle ne voulait surtout pas. Enonçant certaines de ses craintes à haute voix, la jeune femme avait besoin d’extériorisé, non pas pour qu’on lui donne des solutions, ni pour qu’on la rassure, non, plus pour essayer d’évacuer ce trop-plein de ressentiment qui commençait à la bouffer intérieurement. Ce n’était pourtant rien, juste une simple course, mais elle connaissait sa condition, et sa résistance, et elle avait peur de ne pas s’écouter assez, tout cela à cause de cette peur de ralentir autrui. Écoutant la réponse que Seiji lui offrit, la jeune femme tenta de prendre une bouffée d’air, s’habillant tout en se coiffant à la hâte, avant de répondre d’un air peu assuré. « Oui tu n’as pas tort. Y aller à mon rythme… Tu peux le faire faire Akemi ! Par contre… Ne t’embête pas pour moi Seiji ! Je ne veux pas non plus te pénaliser ! » Puis ayant enfin finis de se vêtir dans la tenue des bannisseurs, Akemi sollicita l’avis de Seiji, tout en se demandant si la tenue ne faisait pas ridicule sur elle. Elle n’avait pas vraiment l’habitude de ce genre d’habit, ne s’entraînant que très peu pour ne pas dire pas du tout. Remarquant l’expression de son aimée, l’invokeure soupira alors, tandis que son index s’approchant de sa joue, grattant celle-ci avec nervosité, tout en détournant ses yeux noisette d’un air gênée. « Je vois… Il n’empêche que ça ne me va pas bien hein ?… » Se demandant si elle ne devait pas se changer et enfiler autre chose, la demoiselle fut soudainement surprise de voir que son amant s’était rapproché d’elle, ses mains se posant sans honte sur sa taille nue, son regard scrutant le sien avec un petit air contrarié. En entendant ses paroles, la jeune femme se mit à rougir légèrement, son regard se baissant légèrement comme trop intimidé pour lui faire face. Ses lèvres s’étaient légèrement entrouvertes pour lui répondre, mais elles se refermèrent aussitôt, comme si elle était incapable de répliquer quelques choses. Pour le coup, elle était bien obligée d’admettre qu’elle n’avait rien n’as dire face à cet aveu.

Sentant les doigts de Seiji se poser contre son menton pour lui relever le visage, la jeune femme resta un instant à observer son amant en silence, ses yeux se fermant doucement quand il se rapprocha dangereusement d’elle. Sentant ses lèvres contre les siennes, Akemi se laissa aller à ce baiser doux et passionnée, profitant tout simplement de sa langue contre la sienne et de ses mains contre sa taille. Un souffle court, lui échappa quand son gardien se déroba, regrettant presque que ce moment soit déjà terminée. Elle avait envie de goûter encore à ses lèvres. De ne jamais s’en éloigner, mais la réalité n’était malheureusement pas aussi clémente. L’agitation au dehors se faisant plus forte, l’invokeure eut presque du mal à ne pas lâcher un soupir frustré, mais au lieu de cela, elle préféra plonger son regard dans celui de son aimé, un sourire doux trônant sur ses lèvres, tandis que sa main se resserra contre la sienne, ses pas suivant ceux de l’épéiste sans rechigner.

Levant son regard sur le ciel légèrement bleuté, Akemi ne tarda pas à rougir légèrement quand Alan les afflua d’un joyeux surnom, mais en voyant que le jeune homme la fixa d’un air étonné, Akemi en fit de même, se demandant pourquoi Alan l’observait de cette façon. Est-ce que sa tenue était aussi ridicule que cela ? Aurait-elle du prendre une veste ? Laissant cette appréhension de côté, Akemi observa pendant quelques secondes l’équipe qui ne tarda pas à se mouver pour effectuer une course le long de la grande ville de Luca. Elle resta un moment, à attendre, avant d’inspirer grandement pour faire partir cette boule qui alourdissait son ventre, puis sans attendre plus longtemps, elle s’élança à son tour, décidant de faire comme Seiji lui avait suggérer. Aller à son rythme.

Les paysages qui s’étendaient sous ses yeux, était d’une beauté époustouflante. Elle n’avait jamais vraiment vu la ville de cette façon, encore moins quand elle était enfant. Le soleil qui s’était levée longuement illuminait de différente lumière selon son emplacement dans le ciel, tandis que la mer semblait se mêler avec ce ciel bleu qui semblait s’étendre à l’infinis. Le sol poussiéreux sous ses pieds, gardait les traces des chaussures qui la foulait, se sacrifiant pour laisser indemne une herbe verte ou quelques fleurs parsemaient ici et là, apportant des touches de couleur à ce tableau idyllique. Certes, n’étant pas très rapide, Akemi s’était très vite retrouvée en arrière du peloton, et bien qu’elle ne pût profiter de discussion avec les membres du groupe à cause de son souffle, elle appréciait de pouvoir profiter pleinement de ce que la nature lui offrait.

Ils étaient arrivés à mi-parcours, il ne restait plus qu’à faire la moitié pour terminer cet exercice particulièrement intense. Essayant de résister à l’envie de s’arrêter, Akemi se sentait de plus en plus éreintée, se fixant d’arriver au moins aux trois quarts de la course pour enfin se poser le temps de quelques minutes. Elle devait pouvoir y arriver, et puis ce n’était que le temps de quelques minutes de course. Fort de cette détermination, la jeune femme inspira de nouveau, ses poings se serrant tandis que son regard tenta de se redresser pour regarder droit devant elle. Ses jambes continuaient de la porter, tandis que son dos se remit droit pour ne pas se blesser plus que nécessaire. Elle était déterminée, elle pouvait y arriver. Continuant de se motiver intérieurement, ce fut quand la brunette vit l’un des bannisseurs arrêté sur le bas-côté, qu’elle s’arrêta alors à son niveau, intrigué par ce soudain arrêt, son corps appréciant finalement cette pause imprévue. Observant le jeune homme, elle n’eut aucun mal à reconnaître Davis qui avait l’air d’avoir du mal à respirer, comme si le souffle du jeune homme se tarissait. « Davis ? Tu vas bien ? Est-ce que tu veux que j’appelle le commandant ? » Face à l’inquiétude de la jeune femme, le brun répondit d’un geste négatif de la main, tandis qu’il apposa ses mains sur ses cuisses, comme pour essayer de calmer cette crise qui le consommait. Restant un moment à se forcer d’inspirer et d’expirer avec force, ce fut au bout que quelques secondes, que le jeune homme attrapa le sac à sa ceinture, inspirant profondément dans celui-ci par la bouche, avant de rester quelques secondes la respiration retenue, son souffle se libérant comme pour expirer tout l’air qu’il avait emmagasiné. Ce ne fut quand il fut en mesure de le faire, qu’il s’adressa à la demoiselle, la voix légèrement cassée « T’inquiète… J’ai l’habitude. Et le commandant s’arrêtera pas pour si peu. Et de toute façon, je n’aimerais pas qu’il le fasse.»

Passant sa main dans ses cheveux comme pour se débarrasser de quelques perles de sueur le jeune homme se tourna de nouveau vers Akemi, son regard gris fixant pendant quelques instants la demoiselle. « C’est gentil de t’être arrêtée, mais très sincèrement n’hésite pas à continuer quand c’est comme ça, je sais me débrouiller. » Détournant son regard, Davis libéra un soupir sa main frottant cette fois l’arrière de son crâne d’un air gêné. « Mais bon c’est ma faute, j’avais qu’à pas trop forcé, je peux m’en prendre qu’à moi-même. » Face aux paroles de ce partenaire de fortune, Akemi lâcha un bref rire amusé, qui intrigua aussitôt le jeune homme qui la fixa surpris par cette réaction. « Désolée, c’est juste que je constate qu’on est deux à avoir voulus forcer un peu plus que d’ordinaire. Je voulais tenir plus longtemps, mais du coup… Je pense que te voir t’arrêter m’as permis de faire de même sans trop culpabiliser… » Rougissant légèrement face à cette aveux, Akemi se sentait au final coupable d’avoir profité de cet état de fait. Se disant qu’elle n’aurait peut-être pas dû avouer cela sur un air amusé. « Enfin… Pardon, ce n’est pas très cool d’utiliser ton mal pour cela… » Se sentant soudainement bête, l’invokeure n’avait qu’à cet instant qu’une envie, se cacher dans un petit trou de souris. Pourquoi lui avait-il dit cela ? Pour le rassurer ? Si c’était cela, ce n’était pas franchement très malin. Heureusement pour elle, le jeune homme ne semblait pas vexé par cet aveu, au contraire même. Affichant un sourire moqueur, Davis libéra à son tour un rire avant de répondre d’un air malicieux. « Bah t’en fais pas vas, j’étais justement en train de me dire que cette fois, je ne serais pas le seul de corvée de cuisine. J’espère que tu sais dans quoi tu t’es embarqué miss ! » pouffant l’un et l’autre face à cette nouvelle, les deux compères restèrent un moment à se remettre légèrement de leur état, avant de repartir de plus belle, reprenant cette fois dans un rythme beaucoup plus doux, afin de ne pas s’écrouler de nouveau sur la route.

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