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Une vie comme les autres [Pv: Akemi]

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Seiji

Classe : Bretteur

Points de rang : 680



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Seiji

Gardien

Lun 25 Jan 2021 - 10:57
Dirigeant le peloton, le commandant Régis imposait à ses troupes un rythme. Derrière lui, Harken et Lena devançait le peloton principal, dans lequel s’était glissé Seiji. Il courrait à une allure régulière, jetant de temps à un autre un regard au-dessus de son épaule. Si Akemi était bonne dernière, elle semblait malgré tout en mesure de suivre le reste de la troupe. Ils continuèrent durant de longues minutes, et Seiji redécouvrit avec nostalgie les innombrables visages de la cité portuaire. La brise marine avait quelque chose de vivifiant, insufflant au jeune homme une énergie nouvelle. Il fallut plusieurs minutes avant que Seiji ne réalise qu’il avait devancé le reste du peloton, se rapprochant de Lena et Harken. Il ralentit progressivement, mais s’arrêta complètement en constatant que Akemi en faisait de même. Il s’approcha, mais tiqua en constatant que la jeune femme se rapprochait de Davis, arrêté au bord du chemin. Encore Davis. Il se renfrogna, affichant une moue contrariée. Il se dirigea vers les deux trainards, quand une main se posa sur son épaule. « Eh. Davis est avec elle. Concentre toi sur l'entraînement. » Seiji se renfrogna de plus belle, lançant un regard contrarié à Harken. Celui-ci lui adressa un sourire entendu. Seiji se résigna, et reprit la course. Harken s’élança à sa suite, mais Seiji pressa l’allure. Il fallut moins de cinq mètres, avant que les deux rivaux ne se livrent à une petite compétition à peine avouée.

Seiji arriva à bout de souffle. Si Harken l’avait devancé de quelques secondes, il n’avait pas plus fière allure. Seiji se fendit d’un sourire amusé, trop essoufflé pour prendre le risque de rire. Ils avalèrent une gorgée d’eau bien méritée, et se remirent de leurs émotions en attendant Akemi et Davis. Certains Bannisseurs avaient déjà commencé l’entrainement, quand les deux trainards passèrent la ligne d’arrivée. « Bien. Davis et Akemi, vous serez de corvée de cuisine. » Seiji lança un regard contrarié vers les deux compères, mais ne releva pas. Il se tourna naturellement vers le hall d’entraînement, quand la voix de Régis le figea sur place. « Harken et Seiji, vous prenez le ménage du camp. Vous prendrez peut-être le prochain entraînement plus à cœur. » Seiji lança un regard agacé en direction de Davis. Puis, il enfonça ses mains dans ses poches, et se dirigea en traînant des pieds vers le camp. Lena le regarda en pouffant de rire. Puis, elle et les autres Bannisseurs se séparèrent, profitant d’un temps de coupure avant la reprise de l’entraînement.

« Sérieusement, tu te comportes comme un enfant. » Seiji ne répondit pas, frottant consciencieusement la brosse de son balai sur le sol. Il avait enfilé le tablier gris réglementaire, auquel il avait ajouté un bandana noué dans ses cheveux. S’il semblait toujours contrarié, le ménage semblait prendre suffisamment de place dans son esprit pour le distraire. « Tu exagères, et tu le sais. » Harken soupira, époussetant son tablier. « Depuis quand tu te la joue agence matrimoniale ? » le jeune homme soupira d’exaspération. « Depuis que tu te comportes comme un idiot. T’as aucune raison de te faire du souci. » Seiji s’arrêta, et croisa les bras sur son balai. « Bien sûr que j’me fais du souci. Elle discute bien avec lui. Et moi, j’ai la conversation d’un ours qui hiberne. » Harken réprima le petit sourire qui étirait le coin de ses lèvres. « Et puis… J’ai du mal à la partager. Quand on était à Kilika, on était toujours que tous les deux. » Harken haussa une épaule. « Tu vas devoir apprendre. » Seiji lui lança un regard accusateur. « Super conseil. » Harken lui lança un sourire, et désigna le balai dans les mains de l’épéiste grincheux. « Allez. On a encore du travail. » Seiji poussa un vague grognement, avant de reprendre sa tâche. Une part de lui savait que Harken n’avait pas complètement tort. Et même s’il n’avait aucune intention de l’admettre, le fait d’avoir formulé ses craintes à voix haute l’avait soulagé d’un poids. Seiji soupira, se résignant au fil des coups de balai.

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Akemi

Classe : Mage blanc

Points de rang : 725



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Akemi

Invokeure

Mer 27 Jan 2021 - 18:29
Les deux retardataires avaient repris la course dans un rythme beaucoup plus doux, bien que soutenus. Si Davis semblait concentré sur sa respiration, Akemi elle, gardait la finalité de la course comme objectif, son regard fixant l’horizon comme pour ne pas dévier de cette motivation. Si au début, cela l’avait quelques attristée d’être bonne dernière, elle devait avouer que courir ainsi, en étant pas seule, avait quelques choses de réconfortant, même si aucune parole ne semblait animer ce parcours. Comme quoi, une simple présence, pouvait être suffisante pour tenir. Souriant face à ce constat, la demoiselle se redressa, ses jambes continuant d’effectuer cette course sans jamais se relâcher. Si Davis arrivait à tenir malgré son souffle, elle pouvait le faire aussi, après tout, elle aura tout le temps de se reposer une fois arrivée au camp. Sans forcer plus que nécessaire, l’invokeuse fut soulager quand la ligne d’arrivée se dressa enfin sous ses yeux, signe que cette torture allait enfin s’arrêter. Dépassant celle-ci, la demoiselle s’arrêta vivement, le souffle court, le rouge colorant ses joues dû à l’effort. Elle se sentait épuisée, mais étrangement bien, intérieurement, elle était fière d’avoir réussie cet exploit qu’elle n’aurait jamais fait en temps normal. Ou du moins, il lui aurait fallut beaucoup plus de pause et sûrement qu’elle aurait dû abandonner en cours de parcours à cause de sa santé médiocre. Mais aujourd’hui, elle avait réussi sans s’écrouler, sans devoir tout arrêter parce qu’un malaise se profilait à l’horizon. Elle avait réussi, et rien que cela, rien que cette pensée lui procurait une joie immense.  « Bon travail miss. » Se remettant de ses émotions, tout en tendant une bouteille d’eau à la brunette pour que celle-ci puisse s’hydrater, Davis accueilli la nouvelle du commandant sans surprise, profitant de ce moment de répit pour s’hydrater à son tour, sa gorge accueillant avec plaisir cette eau fraîche qui s’écoulait dans sa gorge. Imitant le jeune homme sans attendre, la jeune femme chercha du regard où se trouvait son bien aimé, souriant enfin quand celui-ci se profila sous son regard. Remarquant son air contrarié, Akemi lui adressa un sourire désolé, espérant ne pas l’avoir inquiété plus que nécessaire. Se détournant de son gardien pour écouter la nouvelle annonce de Régis, Akemi observa avec surprise les deux sanctionné, se demandant ce qu’il s’était passée pour qu’ils se voit accablé d’une telle tâche. Surpris aussi de cette nouvelle, Davis avait suivis le regard de la brune ne manquant pas le regard agacé que l’al-bhed au cheveux rose lui lançait. Haussant les sourcils, le brun resta un moment à observer l’épéiste avant de doucement s’en détourner, invitant alors Akemi à le suivre pour se diriger vers les cuisines, là où les corvées les attendaient de pieds ferme.


« Dis-moi Akemi… Ton mec à une dent contre moi ou je me fais des idées ? » Après avoir pris quelques minutes à réfléchir sur le repas qu’ils devaient préparés. Akemi et Davis s’était partagés les tâches qui les incombaient. Alors qu’il épluchait les légumes d’un air sérieux, la demoiselle elle, s’attelait à la découpe qu’elle mettait de côté dans une passoire pour les rincer de toutes saletés. Souriant d’amusement face à la question du bannisseur, Akemi releva alors son regard sur celui-ci, préférant le rassurer sur la situation. « Tu dis ça parce qu’il parait de mauvaise humeur ? Ne t’en fais pas pour ça, Seiji à toujours été comme ça. C’est… son caractère. Il n’est pas du genre à sourire à tout vas, ni à se montrer joyeux. Donc, ne t’inquiète pas. » Constatant que le jeune homme face à elle ne semblait guère convaincus, Akemi afficha cette fois un sourire doux, reposant avec légèreté le couteau qu’elle avait en main, avant d’attraper la passoire pour la plonger dans l’eau. « Tu sais… On se connait depuis tout petit lui et moi, et… On n’a toujours passé du temps que tous les deux… Sans personne d’autres. Juste lui et moi… Donc… Peut-être qu’effectivement, cela ne lui plait pas trop que je m’entende bien avec toi. Laisse-lui du temps. » Face à cette explication, Davis hocha simplement la tête, comprenant ce que la demoiselle lui expliquait. « Et toi alors ? Ça ne te dérange pas de devoir le partager ? » Remarquant que ça question pouvait paraître personnelle le jeune homme reprit aussitôt. « Tu n’es pas obligé de répondre. C’est juste que vous me semblez assez fusionnelle du coup… Si lui le vis mal, je me demandais qu’en est-il de ton côté ? » Regardant le jeune homme l’espace de quelques secondes, la demoiselle se détourna alors, comme si elle réfléchissait longuement à la question. Elle repensait à leur jeunesse, à son comportement d’autrefois, ce qu’elle avait ressentis, mais aussi ce qu’elle ressentait aujourd’hui. « À l’époque… Je n’aimais pas voir les autres l’entourer… J’avais l’impression qu’ils essayaient de me voler mon seul ami et qu’il ne faudrait pas grand-chose pour se détourner de moi… » Elle resta un moment silencieux, relevant peu à peu à sa tête pour plonger son regard noisette dans celui du bannisseur, un sourire désolé sur le visage. « J’ai toujours été rejetée à cause de ma maladie et de ma condition à cause de celle-ci. Seiji à était le seul à m’accepter et me tendre la main… Alors oui, je n’aimais pas quand les autres essayaient de l’approcher et… Je lui en ai beaucoup voulus quand vers notre adolescence, il est parti sans dire un mot. Je me suis sentie abandonnée, comme s’il ne désirait plus me supporter à cause de ma maladie, de ce que j’étais. » Puis ressortant la passoire de l’eau, Akemi s’assurant de bien l’égoutter avant de la vider dans une grosse marmite, avant de revenir près de sa planche à découper, ses mains attrapant les légumes fraîchement épluchés par Davis. « Quand il m’a parlé du camp, j’ai éprouvé de la jalousie. J’étais mitigée… Quelques parts, j’étais heureuse de constater que des gens l’avaient acceptées, mais… J’étais jalouse de voir qu’il avait passé de bon moment avec eux… Aujourd’hui, je me dis que j’ai été bête d’avoir ressentis tout cela, et que je comprends maintenant pourquoi il s’est plu ici. »

Face aux aveux de la jeune femme, le jeune homme afficha un sourire entendu, constatant que le lien entre les deux jeunes amoureux étaient forts. Malgré tout, il avait l’impression que, même si la jeune femme semblait l’accepter, il y avait au fond quelques choses qui la turlupinait. « Tu comprends, mais tu as quand même peur malgré tout, pas vrai ? » Voyant que sa question avait attirée l’attention d’Akemi, le jeune homme reprit, tout en se concentrant sur sa tâche. « Tu me semble peu confiante malgré l’amour qu’il te porte et tu restes fixé sur une chose. Ta maladie. Quand tu m’as expliquée, c’est ce qui est ressortis à quelques reprise. Si depuis tout ce temps, Seiji est resté auprès de toi-même après son départ, c’est bien qu’il s’en moque non ? » Déposant le légume qu’il venait d’éplucher, le jeune homme reposa silencieusement ses outils, son regard observant la demoiselle. « Tu sais Akemi. Une maladie ce n’est pas ce qui te définis. Certes c’est contraignant, on n’a pas le choix que de faire avec et de prendre en compte bien plus de chose que les autres… Mais ce n’est pas ce qui nous reflète. Et ça ne le devrait pas. » Puis s’approchant de la marmite, le jeune homme y ajouta quelques denrées supplémentaires, préparant une autre marmite à côté, qu’il remplissa cette fois d’eau pour faire bouillir celle-ci. « Si on vit en ne s’inquiétant que de ça, en mettant tout nos malheurs sur le dos de nos maux, on ne peut que reculer. Et on passe à côté de super opportunité. Je suis sûre qu’il y a des choses que tu regrettes, mais au lieu de regretter, peut-être est-il temps d’ouvrir les yeux et d’avancer sans se laisser bouffer par tout ça. Vivre tout simplement comme on le désire. » Puis se rendant compte qu’il était sûrement moralisateur dans ses propos, Davis se sentit soudainement stupide, sa main s’apposant contre l’arrière de sa nuque, la gêne se lisant sur son visage. « Enfin désolée… Je ne voulais pas te faire la morale, loin de moi cette idée. Puis ça se trouve tu sais déjà tout ça. C’est juste… Ne passe pas à côté de ta vie. Ça serait dommage. » Observant le jeune homme à ses côtés, Akemi avait écouté ses paroles avec attention, son visage se détournant pour regarder d’un air vide sa planche à découper. Les mots de Davis résonnaient en elle, comme quelques choses de réconfortant. Depuis quelques temps cette décision, cette leçon de vie la titillait. Elle voulait vivre comme elle l’entendait, construire un avenir et profiter de chaque instant. C’était les mots, qu’elle avait énoncer à son bien aimé et aujourd’hui, ses mots, cette décision lui était de nouveau énoncée, comme pour lui confirmer qu’elle avait pris la bonne décision. Amusée par la situation, la jeune femme pouffa discrètement, se tournant alors vers le jeune homme qui la regardait d’un air intrigué. « Merci Davis, je crois que j’avais besoin qu’on me le rappelle. » souriant à son tour d’un air amusé, le jeune homme répondit d’un bref « y’a pas de quoi » avant d’énoncer qu’ils devaient s’y remettre, afin de ne pas traîner plus que nécessaire.

L’heure tournait dans la cuisine, et la préparation des plats étaient presque finis. Il ne manquait plus qu’à préparer un dessert digne de ce nom. Analysant les ingrédients qui se présentaient sous ses yeux, Akemi fut étonnée par la quantité d’ananas que la réserve contenait, l’interrogation ne tarda pas à délier ses lèvres.  

« Comment ça se fait qu’il y est autant d’ananas ? »
« Oh ça… C’est quelques vendeurs de Luca qui nous les ont donnés. Ils n’arrivaient pas à les vendre et au lieu de les jeter, ils nous les ont données. On n’arrive pas à en venir à bout et je t’avoue qu’on se lasse un peu de ce fruit… »
« Hum… Comment vous le mangez ? »
« Bah… Comme ça en salade ou tranchée… Pourquoi ? »
« Je crois que j’ai quelques idées pour en finir avec eux. »

Citant quelques recettes au jeune homme pour avoir son avis, celui-ci acquiesça sans trop de manière, préférant en finir une bonne fois pour toute avec ce fruit, que de le voir encore et toujours sous ses yeux. S’attelant à la tâche, Akemi décida de décliner le fruit en quelques dessert, à savoir, en gâteaux, en scone, mais aussi en glace, afin que celui soit plus agréable à consommer surtout par ce beau temps. Demandant à Davis s’il savait manier les sorts de glaces, celui-ci lui indiqua qu’elle aurait plus de chance avec les autres, l’invitant à aller voir auprès d’eux si quelqu’un pouvait être susceptible de les aider. S’armant de sa veste, la jeune femme se dirigea alors au dehors des cuisines, cherchant dans le camp quelqu’un qui pourrait l’aider pour cette besogne. S’infiltrant dans une tente, la demoiselle tomba alors sur Seiji et Harken qui était occupés à faire le ménage, un sourire amusé teintant son visage à la vue de leur tenu. « Messieurs, ses tabliers vous sied à merveille. » Lâchant un petit rire, Akemi s’approcha alors, main derrière le dos, tout en faisant attention à ne pas entraver le travail des deux ménagers. « Qui est-ce qui s’y connait en magie de glace dans le camp ? J’en aurais besoin pour effectuer une recette. » Consciente que Seiji n’était pas capable d’une telle prouesse, Akemi se demandait si Harken en était capable. Après tout, elle ne connaissait pas encore le jeune homme et à part se battre à l’épée, elle ne savait s’il avait d’autres techniques de combat dans sa poche.

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Seiji

Classe : Bretteur

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Seiji

Gardien

Lun 8 Fév 2021 - 22:30
Concentré sur le ménage, Seiji ne se préoccupa pas tout de suite de la personne qui s’était glissée dans la tente. Harken se redressa, et adressa un sourire amical à Akemi. Celle-ci complimenta les deux hommes sur leurs tenues. Seiji se détourna de ses tâches ménagères, reportant son attention sur la demoiselle. Toutefois, il se rembrunit légèrement quand elle exposa la raison de sa présence. Elle n’était ici uniquement car elle recherchait un mage de glace, qui serait en mesure de lui apporter son aide en cuisine. Une moue pincée collée au visage, Seiji glissa un regard en direction d’Harken. Celui-ci devina clairement ce qui se dissimulait derrière l’expression du jeune paon, esquissa un petit sourire que Seiji trouva particulièrement désagréable. Harken se tourna finalement vers Akemi. « C’est dans mes cordes. » il dénoua son tablier, et le posa soigneusement sur l’un des bancs du réfectoire, qui jouxtait les cuisines. Puis, il se tourna vers Seiji. « Je te laisse terminer. Il ne reste plus grand-chose. » l’intéressé répondit d’un grognement, se focalisant sur son ménage avec une vigueur excessive. Un rire s’étrangla dans la gorge d’Harken, qui s’approcha d’Akemi. Il posa une main sur l’épaule de la jeune femme pour l’inviter à regagner les cuisines, cherchant à la dissuader de rejoindre Seiji, et de donner plus de crédit que nécessaire à son petit caprice.

Il termina bien plus vite que prévu. Le ménage n’avait pas fait disparaître la contrariété qui se lisait sur son visage, et tout en affichant une mauvaise humeur évidente, Seiji rangea soigneusement le matériel emprunté. Il soupira en refermant la porte du placard, constatant avec agacement que ses émotions lui échappaient. Sa mère lui avait longuement enseigné la nécessité d’être aligné avec ses sentiments, sans jamais devenir le prisonnier de ses émotions. Seiji soupira, et son expression s’adoucit légèrement. Combien de fois avait-il entendu ce discours ? Une émotion était un signal. Pas la réalité. Il inspira, et songea un instant à rejoindre les cuisines. Il hésita longuement, mais se ravisa en imaginant l’air idiot de Davis, et le sourire narquois d’Harken.

Il avait finalement décidé de rejoindre sa tente, profitant de l’occasion pour faire de l’ordre dans ses affaires. Son sac de la veille trônait toujours au même endroit, négligemment posé dans le passage menant à son côté du lit. Profitant de sa récente vocation de fée du logis, Seiji organisa méticuleusement ses affaires. Il tomba rapidement sur le livre prêté par le commandant Régis, et en observa la couverture usée. Rien ne désignait le contenu de l’œuvre, à l’exception d’un titre que le temps avait rendu indéchiffrable. Il posa le livre près de son sac. Son rangement terminé, Seiji s’empara du mystérieux ouvrage et quitta la tente, regagnant le camp.

Son errance le conduisit à l’ombre d’un vieux saule au bord du camp, sous lequel il s’installa. Il ouvrit délicatement la première page, et découvrit l’écriture manuscrite d’une plume qui noircissait les feuilles jaunies par le temps. En survolant les pages, Seiji devina qu’il tenait entre les mains les mémoires d’une personne, qui avait couché sur le papier les enseignements de toute une vie.

La personne en question s’avéra être une femme. Une bretteuse, qui portait le sabre à une époque où les Bannisseurs était encore un ordre paria dirigé par Lord Mi’hien. Intrigué, Seiji s’absorba dans une lecture attentive. Oubliant la notion du temps, il tourna les pages à un rythme soutenu, retraçant l’histoire de cette âme singulière, et les enseignements qu’elle lui dispensait à travers les âges.

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Akemi

Classe : Mage blanc

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Akemi

Invokeure

Mar 9 Fév 2021 - 19:21
Observant les deux hommes tour à tour, Akemi attendit avec patience que les garçons répondent à sa question, remarquant par la même occasion que Seiji semblait contrarié par ce qu’elle avait demandée. Se sentant désolée pour lui, la jeune femme du néanmoins retenir un sourire amusé face à la réaction d’Harken, qui semblait allégrement profiter du fait que Seiji était bougon. Quand le cendré se débarrassa de son tablier pour rejoindre l’invokeure, Akemi ne pus s’empêcher de se tourner vers Seiji, s’inquiétant quelques peu de son comportement. Quand bien même le jeune homme affichait toujours une moue peu avenante, il semblait encore moins abordable que d’ordinaire. S’était-il passé quelques choses qu’il l’avait exaspéré ? Est-ce que le fait qu’elle lui piquait Harken en pleine punition l’énervait ? Voulant lui demander, la jeune femme se fit arrêtée dans son élan par Harken qui semblait l’inviter à rejoindre au plus vite les cuisines. Posant son regard sur le jeune homme, celui-ci lui répondit d’un sourire, accompagnée d’un regard que la jeune femme comprit aussitôt, se sentant alors plus rassurée quand au comportement de son amant. A son tour, un sourire s’afficha sur ses lèvres et sans plus de manière, elle se dirigea vers son objectif. Préparer un dessert glacé pour cette joyeuse troupe de bannisseur.

* * *

Grâce à l’aide d’Harken et de Davis, Akemi avait réussie à créer une glace à la texture lisse et au goût exotique qui semblait avoir conquis les palais de ses deux goûteurs. Pour ne pas dégoûter de l’ananas qu’il y avait en opulence, la demoiselle avait optée pour le mélanger avec d’autres fruits afin que son goût soit moins prononcé, mais aussi moins écœurant. Profitant des blocs de glace qu’Harken lui avait gentiment créer pour tenir au frais sa glace fruité, Akemi s’était attelée à d’autres dessert pour convenir à tous les palais du camp. Ce ne fut qu’une fois qu’elle eut finis, que l’invokeuse profita enfin d’un petit moment de répit pour vaquer dans le camp à la recherche de son tendre gardien qui ne se trouvait plus dans le réfectoire. L’une de ses mains tenait un scone à l’ananas qu’elle avait recouvert dans un mouchoir pour le protéger lors de son escapade. Scrutant le moindre recoin du camp, Akemi resta un moment à chercher le jeune homme sans le trouver, jusqu’à ce qu’elle l’aperçoive enfin au loin, posée tranquillement au pied d’un saule, un livre happant son attention qui ne semblait s’en défaire. S’approchant discrètement pour ne pas le déranger, la jeune femme attendit quelques instants qu’il remarque sa présence, avant de lui adresser un sourire chaleureux. « Je te cherchais ! J’ai enfin fini de préparer le repas. D’ailleurs, tiens ! Ouvre la bouche ! » Laissant le tissu se défaire du scone qui se présentait sous le tissu, la jeune femme approcha sans attendre celui-ci des lèvres de son amant, le laissant croquer dedans pour en prendre un morceau, un nouveau sourire radieux illuminant son visage. « Je me suis dis que ça te ferait plaisirs comme dessert ! Cela faisait longtemps que je ne t’en avais pas fait ! » Puis posant ce dessert de l’autre côté de Seiji pour ne pas l’écraser par inadvertance, la jeune femme leva doucement le bras de l’épéiste pour venir se blottir contre lui, sa tête se posant doucement contre son épaule. « Je suis contente… Je n’aurais pas cru que j’aurais tenue en courant comme ça. Bon… C’est vrai que je me suis arrêtée à un moment, mais… J’ai finis sans faire de malaise, sans suffoquer. C’est une première ! » Riant légèrement face à sa propre endurance, la demoiselle leva doucement son regard pour observer son amant, son regard scrutait tendrement le sien et se fut avec une aisance naturelle qu’elle se rapprocha alors de lui, ses lèvres se posant contre les siennes pour lui offrir un doux baiser. Puis, maintenant fin à celui-ci, elle se recula pour lui offrir un doux sourire, se blottissant de nouveau sans gêne contre lui, son regard observant les pages jaunies du livre qu’il était en train de lire. « Ça à l’air intéressant ce que tu lis. Je vais te laisser reprendre ! Promis, je ne te gênerais pas ! » Puis restant ainsi contre son amant, Akemi profita de sa position pour lire quelques lignes de l’ouvrage de son amant, ses yeux se fermant légèrement au fur et à mesure de sa lecture. Elle était bien ainsi contre le jeune homme, la brise du vent légère qui la réchauffait, les branches qui s’agitait doucement contre le vent. Elle se sentait paisible et détendue, comme si elle profitait simplement d’un moment tendre auprès de son bien aimé. Elle était tellement bien, qu’elle s’était soudainement endormie, signe que la course l’avait bien plus fatiguée qu’elle ne l’aurait cru. Elle avait besoin de quelques minutes, juste quelques instants ainsi contre son amant, à profiter de sa protection et de sa présence pour se ressourcer doucement.

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Seiji

Classe : Bretteur

Points de rang : 680



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Seiji

Gardien

Dim 21 Fév 2021 - 8:30
Il avait oublié toute notion du temps, complètement absorbé par les pages noircies, qui retraçaient l’histoire d’une femme dévouée à la voie du combattant. Elle avait tracé de sa main ces lignes, qui retraçaient les techniques du sabre, les fondamentaux de la tactique, mais également la philosophie qui avait guidé sa main tout au long de sa vie. Plusieurs décennies de sagesse, condensée dans un ouvrage usé. Il avait déjà parcouru plusieurs pages, quand un paragraphe capta toute son attention. De toute chose, il est primordial de vivre dans le présent. Celui qui vit dans la crainte est dans l’erreur, car cette même crainte cache le regard, et détourne de ce qui existe dans l’instant présent. Celui qui vit dans la crainte passe à côté de ce qui est dans l’instant, et se condamne à vivre dans les regrets. Durant plusieurs minutes, son regard se perdit entre les lignes qui noircissait les pages. Son attention se porta sur le grain des pages jaunies, tandis que son esprit méditait sur ces mots qui faisaient écho en lui.

Quelques instants s’écoulèrent, avant que Seiji ne prenne conscience de la présence d’Akemi. Il posa son regard sur elle, et devina que cela faisait probablement plusieurs secondes que la jeune femme se tenait là. Elle lui adressa un grand sourire, auquel Seiji répondit. Puis, il l’invita à le rejoindre d’un geste de la main. Elle s’approcha, et lui tendit rapidement un petit gâteau à la forme familière. Seiji se remémora alors l’épisode de la cuisine, et une petite moue contrariée passa sur son visage. Toutefois, sa mauvaise humeur s’éclipsa à l’instant où ses papilles découvrirent le goût familier d’un scone à l’ananas. Elle lui adressa un sourire plus radieux encore que le précédent, lui expliquant qu’elle avait souhaité lui faire plaisir. Seiji se renfrogna légèrement, incapable de dire qui de sa réaction excessive ou de la tendresse d’Akemi malgré sa bêtise le mettait le plus mal à l’aise. « Merci. »

Elle déposa le scone près de lui, puis se glissa sous son bras. Blottie contre lui, Akemi semblait simplement heureuse. Elle évoqua la course de ce matin, et partagea sa satisfaction d’être arrivée au bout du parcours. Un sourire tendre passa sur les lèvres de Seiji. « Ouais. T’as assuré. » il posa son regard sur elle. Puis, Akemi leva elle aussi son visage vers le sien. Puis, elle l’embrassa doucement. Ils échangèrent un doux sourire. Puis, elle se glissa de nouveau contre lui. Elle releva alors que le livre de Seiji semblait particulièrement intéressant. « Assez. C’est Régis qui me l’a prêté. » il la regarda, tandis qu’elle lui affirma qu’elle ne le dérangerait pas dans sa lecture. Seiji répondit d’une vague approbation, songeant qu’il préférait ses lèvres à sa lecture.

Il reprit paisiblement sa lecture. La présence d’Akemi contre lui avait quelque chose d’apaisant, et bientôt, il réalisa combien sa réaction avait été maladroite. Seiji inspira doucement, et ses lèvres se délièrent enfin. « Harken pense que je suis jaloux. Et je crois qu’il a raison. Mais je suis content que tu t’entendes bien avec les autres. » il attendit quelques instants. Toutefois, aucune réponse ne vint. En posant son regard sur Akemi, il réalisa que la jeune femme s’était assoupie. Une moue contrariée passa sur le visage de Seiji. Toutefois, après quelques secondes, il soupira d’un air paisible. Il déposa un baiser sur le front de sa belle amoureuse avant de reprendre sa lecture, un sourire discret au coin des lèvres.

« Eh, les amoureux ! C’est l’heure de… » le regard noir de Seiji coupa Alan dans son élan. Le Bannisseur devina la silhouette endormie d’Akemi, et s’excusa d’un signe de la main. Il fit demi-tour, et Seiji lâcha un soupir. Il referma son livre, et porta finalement son attention sur Akemi. « Debout. On va déjeuner. T’as besoin de reprendre des forces pour cet après-midi. » il laissa quelques instants à la jeune femme pour s’extirper de son sommeil et se relever. Il se redressa à son tour, ramassant son livre et le mouchoir qui avait servi à envelopper le scone, qu’il avait avalé durant le sommeil de sa belle endormie. Seiji lui tendit simplement sa main, l’invitant à la suivre vers le réfectoire. Il savait que le reste de la journée serait consacré à l’entraînement. À cette occasion, le commandant Régis ferait probablement le point sur les compétences d’Akemi, en vue de l’attribuer au partenaire d’entraînement le plus propice à son apprentissage. Toutefois, les odeurs alléchantes qui s’échappaient de la cuisine ne tardèrent pas à attirer son attention. Oubliant l’après-midi à venir, Seiji réalisa que cette petite matinée de reprise lui avait donné une faim de loup.

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Akemi

Classe : Mage blanc

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Akemi

Invokeure

Ven 4 Juin 2021 - 19:25
Il ne lui avait pas fallut longtemps pour trouver le sommeil auprès de son amant. Il faut dire aussi que cette matinée avait été fatiguante en plus d’être riche en émotion. Jamais jusqu’ici, la demoiselle n’avait réussie l’exploit de terminer une course. En général, quand elle tentait la chose, elle finissait à deux doigts de l’évanouissement, voir même à l’approche d’une petite crise qui la coucherait aussitôt. Mais aujourd’hui, elle avait réussie, sans que tout cela lui arrive, et autant dire que cela la rendait fière, mais aussi heureuse. Ce fut même avec cette fierté, qu’elle s’était endormie dans les bras de son aimé qui devait sûrement continuer la lecture de son récit. Elle qui avait promis de ne pas le dérangé, avait bien remplis cette condition.

Alors qu’elle dormait d’un sommeil profond, une voix lointaine la sortie soudainement de ce doux rêve, suivit d’un mouvement et d’une autre voix bien plus proche cette fois, qui l’obligeait à ouvrir ses paupières encore bien lourd. « Mmh… Encore cinq minutes... » Remuant doucement tout en tentant de se rendormir, ce ne fut quand elle prit conscience qu’il était temps d’aller manger qu’elle tenta de se réveiller réellement, son regard endormie s’ouvrant peu à peu, tandis que sa main se posa non loin de ses lèvres pour cacher ce bâillement qui lui étirait les lèvres. Puis petit à petit, l’un de ses mains s’approcha de ses yeux pour les frotter un à un, son regard noisette s’ouvrant peu à peu sur cette main qui lui était tendue pour l’aider à ce relever. « Hum… J’espère que le repas va te plaire. Comme aux autres. » Attrapant la main de son beau gardien, la femme se remis sur ses jambes non sans mal, et, profitant de la proximité avec le jeune homme en profita pour afficher un doux sourire, ses lèvres se posant rapidement sur les siennes l’espace de quelques secondes, avant d’attraper sa main pour la tenir dans la sienne. « Aller, dépêchons-nous ! » Puis, sans lui en laisser le temps, Akemi obligea Seiji à le suivre, ses pas les menant alors au réfectoire ou les autres les attendaient, non sans un sourire taquin pour certains en voyant le petit couple venir main dans la main.

La journée se passa, toujours dans la découverte et l’enrichissement du cotée d’Akemi. Elle qui n’avait eu aucune notion dans le maniement des armes et encore moins dans les techniques de combat avait en ce jour compris l’utilité de celle-ci. Elle qui avait toujours comptée que sur les autres et surtout sur Seiji, venait à présent de prendre conscience que ce parcours qu’elle espérait prendre un jour, ne serait pas toujours facile, mais cela était pour son bien. Elle ne pouvait plus rester la pauvre petite invokeure faible et chétive. Si elle voulait évoluer, si elle voulait devenir plus forte, elle devait y mettre du siens et surtout, ne pas abandonner juste parce que la tâche lui paraissait ardue. Elle devait sortir de sa zone de confort, surtout si elle voulait être apte à son tour, d’être une personne sur laquelle Seiji pourrait compter. Bien évidement, il n’y avait pas que cela. Car au plus profond d’elle, la demoiselle avait conscience qu’elle se devait d’évoluer, ne plus s’enfermer dans ce rôle qu’elle avait toujours tenue jusqu’à aujourd’hui. Elle devait prendre en main son destin, même si celui-ci pouvait s’arrêter n’importe quand. Après une longue discussion avec Régis sur ses aptitudes et ses compétences, la jeune femme testa plusieurs armes, avant de tomber en amoureux pour l’une d’entre elle, le naginata. Une arme longue qui certes, ne permettait pas le combat rapprochée, mais permettait au moins d’éloigner les ennemis de sa personne et de la protéger, le temps de laisser la place à son gardien. Bien que l’apprentissage ne semblait pas être de courte dure, Akemi appréciait ses séances d’entraînements, ou elle apprenait avec les autres le maniement de celle-ci, non sans négliger la magie blanche qu’elle améliora grâce à Alan qui était lui aussi un mage blanc d’exception, malgré son caractère un peu vaniteux par moment, mais cela faisait à présent plus rire Akemi qu’autre chose.

Les jours se succédaient donc, dans la bonne entente et la cordialité. Bien sûr comme toute vie en communauté, il y a avait parfois des disputes, parfois même des éclats de rire à s’en rouler par terre, mais la vie parmi les bannisseurs donnait parfois à la jeune femme des bonnes leçons de vie qu’elle commençait à chérir peu à peu, surtout pour quelqu’un qui avait toujours vécue dans un cocon de protection. Un matin, alors qu’elle s’était levée un peu plus tôt que d’habitude, Akemi avait profité de ce petit moment de solitude pour courir un peu sur la plage en contre bas du camp, remarquant que son endurance s’était nettement améliorée avec le temps, tout comme son corps, qui avait pris des couleurs et quelques formes. Elle ne portait plus ce teint de malade, ni ce physique qui donnait l’impression qu’elle s’alimentait peu. Elle portait maintenant de jolie couleur, donc un teint plus tournée vers le pêche que le blanc. Son corps était plus éveillée et surtout plus performant, et quelques formes s’était même un peu plus accentuée, tandis que son appétit avait trouvée une normalité satisfaisante. Oui… Sa rencontre avec les bannisseurs et ce nouvel mode de vie lui avait apportée beaucoup, tellement, qu’elle avait l’impression que sa maladie n’était plus qu’un lointain souvenir. Bien sûr, elle était toujours présente, et ne la quitterait jamais, mais aujourd’hui, cela lui semblait être une inquiétude moins imposante dans sa vie.

S’accordant une pause sur la plage de sable fin, après une longue course, Akemi posa avec douceur son regard vers le large, ses jambes se rapprochant de son buste, tandis que son sourire se perdit pour laisser place à un regard plus sérieux. Cela faisait maintenant quelques temps qu’elle prenait du bon temps ici, avec les autres, mettant de côté ce, pourquoi elle s’était trouvée ici. Le pèlerinage. Cet objectif qu’elle s’était fixée pour ne pas rendre sa mort futile, pour donner une seconde chance à ceux qu’elle aimait et leur donner ainsi une vie plus longue encore. Soupirant face à cette pensée, la jeune femme ne savait plus quoi penser de toute cela. Il y a de cela quelques temps encore, elle avait gardée ancrée cette objectif en tête, se disant qu’il ne lui restait plus que cela, mais à présent… Maintenant que ses sentiments amoureux été réciproques… Maintenant qu’elle vivait le parfait amour et que sa vie changeait dans le bon sens… Devait-elle encore continuer vers cette voie ? Sur cette pensée, sa main attrapa une poignée de sable qui s’extirpa de celle-ci, s’écoulant en ne fine pluie pour rejoindre son ancienne position. Pouvait-elle vraiment arrêter ? Elle qui avait tentée de prouver au priant que sa dévotion était forte ? « … Que dois-je faire ? Je ne suis plus sûre de rien... » Que faire de ses pensées ? Quelle choix faire, alors qu’elle possédait en elle une force dévastatrice que l’église risquait de ne pas laisser en liberté ? Que devait-elle faire ? Se sentant perdue, Akemi laissa sa tête se poser sur ses genoux, son regard continuant d’observer l’horizon, comme si celle-ci serait capable de lui apporter la réponse.

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Seiji

Classe : Bretteur

Points de rang : 680



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Seiji

Gardien

Lun 7 Juin 2021 - 20:44
Les jours s’écoulèrent les uns après les autres, apportant avec eux un agréable sentiment de nostalgie à Seiji. Il retrouvait des rituels familliers : les entraînements auprès de Régis sous les lueurs de l’aube, les duels avec Harken, les repas dans la halle principale, mais aussi ces fins de journées, où chacun arborait le sourire d’une journée bien remplie. Akemi s’était rapidement habituée à ce nouveau mode de vie. Il avait encore grincé des dents durant quelques jours en se découvrant une part possessive qu’il s’ignorait. Toutefois, le temps avait fait son œuvre, et Seiji avait rapidement réalisé combien ce changement avait été bénéfique et nécessaire.

C’était une matinée agréable. Les vents marins caressaient son visage, rafraichissant son visage encore rougi par l’effort. Comme chaque matin, son entraînement avait été intense. Régis s’était éclipsé en premier, et après une dizaine de minutes supplémentaires, Seiji s’était à son tour dirigé vers le camp. Ce fut sur le chemin du retour que le jeune homme devina une silhouette famillière, vêtue d’une tenue de sport, qui s’éloignait du camp à petites foulées. Il avait le sentiment qu’ils n’avaient pas été seuls depuis une éternité. Sans vraiment réfléchir, Seiji pressa le pas. Ses jambes étaient encore lourdes, et ses cuisses endolories lui firent clairement comprendre que sans repos préalable, il ne courrirait pas à vive allure. Seiji se résigna, et s’attela à rejoindre Akemi à une allure raisonnable.

Ils courraient depuis déjà quelques minutes, leurs pieds foulant le sol à un rythme régulier. Elle s’était considérablement améliorée. Difficile de croire que plusieurs jours plus tôt, Akemi avait encore son teint pâle et son allure chétive. Son corps s’était renforcé, et avait gagné des couleurs. Durant un instant, Seiji songea qu’il aurait probablement dû l’emmener avec lui lors de son tout premier voyage. Il pressa légèrement sa foulée, arrivant à portée de voix de la jeune femme. « Hé ! » pas de réaction. Il renouvella sa tentative, sans plus de succès. Seiji se renfrogna. Ses jambes le ramenèrent à la dure réalité, et le jeune homme fut rapidement obligé de ralentir, laissant Akemi prendre de l’avance.

Quand Akemi s’arrêta sur la plage, il était encore loin derrière elle. Seiji profita de cette pause inopinée pour ralentir la cadence, trottant sur quelques mètres avant de reprendre un rythme de marche. Quelques mètres plus loin, Akemi s’était installée sur le sable, la tête enfouie entre ses genoux. Seiji l’observa en marchant, et s’avança sans un mot jusqu’à elle.

Ses pieds s’enfoncèrent dans le sable, marquant le rythme de sa démarche nonchalante. Il ne prononça pas un mot en arrivant à la hauteur de la jeune femme, et se laissa simplement tomber dans le sable à côté d’elle. Il la regarda, et durant quelques secondes, son regard plongea profondément dans le sien. Puis, il posa une main contre sa joue, se pencha vers elle, et déposa ses lèvres contre les siennes. Après un baiser tendre et chaste, Seiji se recula de façon à la regarder dans les yeux, sa main toujours posée sur sa main. « Ça faisait longtemps qu’on avait pas été seuls. Mais tu cours trop vite, j’ai pas réussi à te rattraper. » son pouce glissa une dernière fois contre sa joue, puis Seiji se redressa. Il la regarda encore un instant, puis porta son regard sur le vaste océan qui leur faisait face. « T’as l’air pensive. » quelques secondes s’écoulèrent. Puis, il posa de nouveau son regard sur elle.

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Akemi

Classe : Mage blanc

Points de rang : 725



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Akemi

Invokeure

Mar 29 Juin 2021 - 17:42
Le fil de ses pensées se perdirent quand la jeune femme sentit une présence à ses côtés. Sursautant tout d’abord, elle fut aussitôt soulagée quand la demoiselle remarqua qu’il ne s’agissait que de son amant. Lui offrant un doux sourire pour l’accueillir comme il se doit, Akemi lui adressa soudainement un regard curieux quand celui-ci l’observa sans se détacher d’elle. Soudain, la main du jeune homme, se posa avec douceur contre sa joue rafraîchir par la brise marine, les yeux se la jeune femme se refermèrent sans attendre, quand elle vit le visage du jeune se rapprocher, profitant d’un baiser simple, mais tendre. Ouvrant lentement les yeux, pour remarquer son doux regard, la jeune femme ne put retenir la rougeur de ses joues, profitant de cette main poser contre son visage pour y trouver un peu de réconfort, comme si le jeune épéiste avait lus entre les lignes. Puis, riant face à sa remarque, l’invokeure se détendit alors, avant d’afficher un regard malicieux à sa compagnon. « Comment ? J’ai réussis à semer le plus grand épéiste de Spira ? Il faut croire que je me suis nettement améliorée. » Puis riant de nouveau, la jeune femme reprit finalement son air sérieux quand le jeune homme évoqua son état générale. Oui… Il avait raison, elle était pensive. Sûrement à tort, peut-être à raison, ça, seule elle et lui pouvait le décider. Regardant à son tour le jeune homme dans les yeux, la demoiselle lui adressa cette fois un fin sourire, avant de se détourner pour regarder la mer, cherchant à puiser un peu de courage avant de l’affronter et de lui énoncer le sujet. Après tout, elle allait pas se mentir… Ce sujet avait toujours été épineux et ne menait qu’à des disputes entres eux, mais… Peut-être que cela allait être différent aujourd’hui ?  

« Si je t’en parles… Tu promets de ne pas t’énerver, de ne pas crier et de m’écouter jusqu’au bout ? » C’est à la fin de sa phrase que Akemi se tourna alors vers Seiji, son visage essayant d’être aussi sérieux que possible. Sûrement que le jeune homme allait grimacer, car il allait comprendre de quoi il en était, mais elle avait besoin de cette promesse pour pouvoir exprimer librement ce qui la torturait. « Promet-le moi… S’il te plait... » Elle espérait qu’il puisse tenir cette promesse, mais au fond, même s’il ne la respectait pas, ce n’était pas grave… Parce qu’elle avait besoin de remettre cela sur le tapis. De lui exposer ses sentiments par rapport à la situation. Tout simplement parce qu’il le fallait, pour la suite… Pour leur futur. « Je me demandais quoi faire, et surtout… Quoi décider pour le pèlerinage. » Elle marqua un silence voulu, pour laisser le temps au jeune homme d’avaler la pilule, mais aussi pour remettre un peu d’ordre dans son esprit, de façon à s’exprimer de façon claire et précise. « Jusqu’ici, je pensais que le pèlerinage était le mieux à faire… Je ne voulais pas que ma mort soit futile. Je voulais qu’elle serve à vous rendre heureux plus longtemps… À vous offrir une vie plus longue… Je pensais tellement que tu m’aimerais jamais, qu’il ne me restait plus longtemps… Alors, j’avais vus cette solution comme une évidence. Une façon d’être enfin utile et de vous protéger. » Relâchant sa position pour se détendre un peu plus, Akemi lâcha un long soupir, son regard se tournant doucement vers le jeune homme à qui elle offrit un sourire des plus tendre, avant de reprendre la parole, non sans se détourner vers l’océan. Comme si cela était trop dur de lui avouer cela droit dans les yeux. « Mais maintenant… Maintenant je remets tout cela en question… De façon quelques peu égoïste je l’avoue… Je… Je pensais tellement que tu ne m’aimerais jamais, que je m’étais résignée, pensant je n’avais pas d’autres utilités à cause de ma santé, mais à présent… Je... » Elle ravala difficilement sa salive, en cet instant, elle avait l’impression d’être la jeune femme la plus égoïste au monde. Elle l’avait tellement fait souffrir avec cette décision. Lui comme sa famille. Elle avait été tellement têtue, tellement inconsciente, qu’elle n’en avait presque honte rien qu’à y penser et cela se voyait au travers de ses joues grandement rougie. « J’aimerais profiter… Je n’ai plus envie de me sacrifier pour la bonne cause… Je… Je veux profiter de ce qu’il me reste avec toi… Quand je pense au futur, je n’arrive pas à me l’imaginer autrement à présent. Je veux te rendre heureux, je veux être à tes côtés, mais aussi… Je veux donner un sens à ma vie et non à ma mort... »

Le silence s’installa alors, faisant prendre conscience à la demoiselle combien ses paroles devait paraître extrêmement égoïste. Si d’autres gens, voir l’église l’entendait, sûrement qu’on lui donnerait tout les noms d’oiseaux possible et imaginable et pourtant… Malgré cela, elle se devait de l’avouer, de ne plus se mentir, de ne plus agir soi-disant pour la bonne cause. Elle voulait penser à elle et non plus à ce qu’on lui intime d’être. « Je… Je sais que je dois paraître égoïste et tu dois sûrement penser que je suis gonflée au vus des nombreux disputes qu’on à eu à ce sujet, mais… le fait et que… Je ne sais pas quoi faire… J’ai peur Seiji… Peur que cela ne soit pas la solution, peur d’être obligée de tenir ce rôle que je ne veux plus endosser et peur que l’église décide de diriger ma vie parce que je suis trop dangereuse à leurs yeux pour être laissée en liberté. » À cette pensée, son corps se mit à légèrement trembler, mais sentant cela, la jeune femme s’était aussitôt ressaisie. Non, elle ne pouvait déjà pas abandonnée, pas après avoir avouer tout cela. « Je me sens nulle… Quand je repense à mon discours d’avant, je me dis que je suis hypocrite… Si Yevon me voyait, il me châtierait sûrement. » Étonnement, un sourire amusé était apparus sur ses lèvres, comme si elle s’était faite à cette idée. « Mais… Que Yevon me pardonne, les différents événements que nous avons vécus ont fait que je me suis posée beaucoup de question et je pense que finalement, il est temps que j’accomplisse ma propre destinée, et non celle qu’on jugeras la mieux me concernant. Je veux juste vivre sans regret et je sais que si je me sacrifie, j’aurais finalement beaucoup trop de regret. » Après un moment sans avoir affrontée son regard, Akemi se tourna enfin vers son gardien, sa main attrapant la sienne avec douceur, tandis que son regard semblait exprimer la culpabilité du à sa nouvelle décision. « Je suis désolée, de t’avoir fait souffrir de la sorte à cause de tout cela… J’espère que tu me pardonneras d’être aussi égoïste... » Cette fois, elle se tut réellement, laissant enfin la parole à son aimé.

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Seiji

Classe : Bretteur

Points de rang : 680



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Seiji

Gardien

Sam 10 Juil 2021 - 18:01
Il échappa un grognement réprobateur. Une seconde plus tôt, il goûtait ses lèvres pleines, appréciant l’un de ces baisers silencieux qu’ils échangeaient parfois. Mais sa bonne humeur s’éclipsa quand elle lui demande ne pas s’énerver. Et de ne pas crier. Et de l’écouter jusqu’au bout. Il n’était pas du genre à se mettre en colère. Sauf à l’exception d’un sujet bien précis. Il grogna une vague approbation. Il avait autant d’enthousiasme que s’il avait dû se faire arracher une dent.

Il fixait irrepressiblement l’océan, faisant de son mieux pour ignorer le regard que la jeune femme posait sur lui. D’une voix basse, elle lui demanda de lui en faire la promesse. Seiji grogna, et observa Akemi du coin de l’oeil. Il devina ses grands yeux noisette qui le dévisageaient, attendant une réponse. Il inspira puis soupira, vaincu. « Ok. Tu as ma parole. » une moue contrariée sur le visage, il évita soigneusement son regard. Il savait. Il savait que s’il la regarderait, l’idée de lui causer de la peine lui écraserait la poitrine. Mais il savait également quel sujet ils allaient aborder. Et pour cette unique raison, il ne pouvait pas se permettre de faiblir sur ses positions.

Le pèlerinage. Il avait entendu ce mot des centaines de fois, mais il n’était jamais aussi amer que dans la bouche d’Akemi. Il inspira d’instinct, se hérissant d’objectifs à la simple idée de continuer leur route. Il avait décidé de la suivre, mais il refusait qu’elle poursuive sa route. Un sentiment d’impuissance bien trop famillier se faufila aux portes de son esprit. Seiji le repoussa sans égard. Il inspira profondément, et concentra son attention sur les paroles de son amie.

Elle parlait au passé. C’était un détail, et pourtant, Seiji n’en prit conscience que lorsque les lèvres d’Akemi se refermèrent, poncutant les aveux sur les raisons qui motivaient son pèlerinage. En prenant conscience de ce détail, il s’était tourné vers elle. Son expression pleine de surprise fut accueillie par le sourire tendre que la jeune femme lui adresa. Elle se tourna à nouveau vers l’océan, mais Seiji ne la quitta pas du regard. Malgré ses airs impassibles, les émotions qui se succédaient se lisaient dans son regard. Surprise. Incompréhension. Espoir.

Il l’écoutait avec toute l’attention du monde. Il captura le moindre mot, la moindre expression de son visage, comme s’il craignait de rater un indice, une protestation, une mise en garde qui suggérerait qu’il avait mal compris. Son cerveau refusait de comprendre, redoutant bien trop de croire trop vite à cette étincelle qui s’était soudainement ravivée. Quand elle avoua enfin qu’elle désirait vivre, Seiji resta stupéfait. Plusieurs secondes s’étirèrent lentement, tandis que son esprit acceptait enfin. Elle venait de lui dire ce qu’il avait toujours souhaité entendre. Elle venait de lui offrir ce qu’il avait toujours désiré. Elle lui exposa ses craintes. Elle lui exposa ses remords. Que Yevon aille au diable songea aussitôt le jeune homme. Quand il posa sa main sur la sienne, il sentit la chaleur de sa peau. Soudain, il réalisa ce qu’il se passait. Comme s’il avait eu besoin de ce simple contact pour comprendre que tout ceci était bien réel. Elle s’excusa, lui demanda son pardon en posant sur lui ses grands yeux noisette. Cette fois, il fut incapable de résister.

Il bondit littéralement sur elle, et ils basculèrent sur le sable. Il resta au-dessus d’elle, les mains de part et d’autre de son visage, attendant que son regard attrape le sien. Ses lèvres pincées et son expression contrariée contrastaient avec ses joues rougies et son regard vibrant d’émotion. « Tu peux être désolée. » il se pencha sur elle, et l’embrassa comme s’ils ne leur restaient quelques secondes à vivres. Son coeur battait à tout rompre dans sa poitrine, bousculé par un tourbilonant d’émotions. Quand ses lèvres se détachèrent des siennes, il posa son regard sur elle. Il ouvrit la bouche, mais aucun son ne s’en échappa. Il avait mille chose à dire, mais rien ne pouvait décrire ce qu’il ressentait à cet instant. Il l’observa quelques secondes. Son regard s’attarda dans le sien. Sur ses cheveux qui longeaient les traits fins de son visage. Et finalement, sur ses lèvres légèrement gonflées. Il l’embrassa à nouveau, comme si plus rien d’autre n’avait d’importance.

Le tourbillon d’émotion se calma tandis que sa langue carressait la sienne. Lentement, il redécouvrit les éclats d’un futur qui lui avait longtemps semblé inaccessible. Ses lèvres se décollèrent subitement des siennes. Il plongea son regard dans le sien. Sa voix s’éleva avec une clarté qui l’étonna lui-même. « Je me fiche de Yevon. Je veux faire ma vie avec toi. Qu’importe ce qu’on fera, je veux que tu sois… » ma femme. Cette vérité le frappa comme une évidence. N’était-ce pas ce qu’il avait toujours voulu ? « … à mes côtés. » son regard ne quitta pas le sien. Son visage affichait une expression calme, comme si toutes ces paroles n’étaient qu’une évidence. Il ne réalisa que quelques secondes plus tard que, dans l’élan de leurs embrassades, ses paumes s’étaient lovées contre le creux de sa taille. Seiji rougi légèrement, réalisant enfin qu’il s’était littéralement jeté sur elle. « Désolé. Je me suis emporté. » ce n’était pas dans ses habitudes, et cette idée le gêna. Pour autant, il ne détacha pas son regard du sien. Pas plus qu’il ne retira ses mains de sa taille. Il n’avait pas envie de la lâcher, comme s’il refusait que ce moment dérobé ne cesse.

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Akemi

Classe : Mage blanc

Points de rang : 725



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Akemi

Invokeure

Dim 11 Juil 2021 - 16:23
Elle s’était exprimée sans détour, énonçant sa décision, tout en prenant conscience de la douleur qu’elle avait infligée au jeune homme comme à ses proches. Elle s’en voulait d’avoir été aussi égoïste, de ne pas avoir pris plus en considération ce qui l’entourait. Elle s’était tellement enfermée dans ses propres malheurs, qu’elle avait été aveuglés, prenant des décisions qui certes, devait paraître noble aux yeux de certains, mais qui était, dans un sens, peut-être irréfléchis quand on y regarde de plus près. Bien qu’elle avait peur de la réaction de son amant, Akemi se sentit plus détendu, plus en face avec elle-même, du moins ça, c’était avant de sentir un poids sur son propre corps, l’obligeant à coller son dos contre le sable, sa voix exprimant un cri de surprise, tandis que ses yeux s’étaient fermés face à cette soudaine agression. Quand elle ouvrit petit à petit les yeux, la jolie brune se retrouva nez à nez avec l’épéiste qui semblait contrarié au vu de l’expression de son visage — du moins c’est ce qu’elle avait cru au premier abord — détournant alors son regard à cause de la culpabilité qu’elle ressentie à ce moment précis. À l’entente, des paroles de Seiji, la jeune femme se tourna de nouveau vers lui, remarquant alors son visage qui se rapprocha du sien. Inconsciemment, la jeune femme ferma aussitôt ses yeux noisette, comme si elle craignait de se prendre un léger coup de boule en guise de punition, mais au lieu de cela, elle sentit avec surprise les lèvres de son amant contre les siennes, son regard s’ouvrant alors se surprise, avant de légèrement se fermer pour profiter de ce moment qui maintenant n’appartenait qu’à eux. Emportée par le moment, les bras de la jeune femme s’accrochèrent au vêtement du jeune homme, ses doigts attrapant les pans du tissu des longues manches du jeune homme. Quand leurs lèvres se délièrent, la jeune femme en profita pour reprendre doucement son souffle, son regard noisette plongeant dans le regard émeraude de son amant. Depuis tout ce temps, il continuait à lui faire autant d’effet, à la subjuguer jusqu’à emporter tout son raisonnement. Elle était incapable de se défaire de son étreinte, et encore moins de ses lèvres qu’elle rêvait d’embrasser à nouveau.

Quand il s’approcha à nouveau de son visage, la jeune femme l’observa de son regard désireux, ne lâchant pas ses yeux, dans lequel elle s’y plongea sans remords, goûtant à nouveau à ce rapprochement dont elle ne se laissait aucunement. Sa langue captura la sienne, goûtant à cette myriade d’émotion qu’elle ressentait au plus profond d’elle. Son coeur battait à ton rompre, son esprit désirait ardemment que ce moment ne s’arrête jamais. Comment pouvait-il lui faire naître de telles pensées, même après tout ce temps à avoir échangé de nombreux baisers ? Se détachant véritablement de sa personne, Akemi l’écouta avec attention, sentant aussitôt son visage rougir quand le jeune homme exprima ses pensées. Il se fichait de Yevon, il la voulait juste à ses côtés, faire sa vie avec elle, malgré ce qu’elle lui avait infligée, malgré ses décisions d’époque. Il la voulait toujours à ses côtés et cela lui était suffisant pour avancer, pour la conforter de sa nouvelle décision. Affichant un sourire aimant, la jeune femme se surpris à approcher sa main sur son visage, caressant celui-ci avec douceur, tout en le dévorant de son regard noisette, mais aussitôt, ce doux moment se brisa, quand son amant, s’exclama sur son geste, sur son emportement, qui l’avait collée contre le sable et qui faisait que les mains puissantes de celui-ci se retrouvaient contre sa taille. Rougissant de plus belle face à la situation, la jeune femme balbutiant, ses mains attrapant aussitôt une mèche de ses cheveux, son regard se détournant du sien, comme si elle avait honte de son propre comportement. « Oh euh… Ce n’est rien… Tu… Tu n’y es pour rien... » Puis, risquant un regard vers lui, la jeune femme se détourna aussitôt, son visage rougissant cette fois, jusqu’à ses oreilles, contrastant avec le nœud de sa tenue. « Puis… J’aime bien découvrir des nouvelles facettes de toi, un peu téméraire et entreprenant... Euh enfin, je veux dire que… Ce n’est pas désagréable… Enfin si le sable dans le dos ce n’est pas très agréable, mais je... » Se taisant soudainement, la jeune femme déposa ses mains contre son visage comme si elle était réellement gênée par ses propres paroles, comment avait-elle pu énoncer cela comme si de rien n’était ? « Oublie je n’ai rien dit ! » Gémissant de honte, la jeune femme tenta de se défaire du jeune femme, s’asseyant de nouveau contre le sable pour mieux cacher son visage contre ses genoux. « Pourquoi tu fais toujours dire des choses gênantes ! » Usant du ton de la reproche, la jeune femme se risqua à lancer un regard au jeune homme, observant celui-ci d’un air sévère, tout en cachant quelques secondes après, se rendant compte qu’elle ne devait pas être crédible avec la rougeur de ses joues.

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Seiji

Classe : Bretteur

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Seiji

Gardien

Mer 14 Juil 2021 - 20:33
Il s’excusa de son accès d’émotion mais ne bougea pas d’un pouce. Planté au-dessus d’elle, ses paumes contre sa taille, Seiji planta son regard dans le sien. Il n’avait pas la moindre intention de bouger. Il l’écouta d’une oreille, détaillant son expression tandis que la jeune femme tortillait nerveusement une mèche de ses cheveux. Il avait toujours aimé son petit côté timide, et la sensation tenace de ses lèvres sur les siennes n’arrangeait pas les choses. Il scruta ses lèvres, et lutta contre l’envie de l’interrompre au beau milieu de sa phrase.

Elle jeta un regard dans sa direction, et vira aussitôt au pivoine. Puis, elle lui avoua maladroitement qu’elle aimait découvrir ce petit côté téméraire et entreprenant. Akemi se débattit avec des arguments maladroits sous le regard attentif de Seiji. Elle abandonna rapidement sa vague tentative de justification, plaquant ses mains contre son visage. Un petit sourire passa sur les lèvres du jeune homme, qui se poussa lorsque la jeune femme se redressa. Elle enfonça son visage entre ses genoux, morte de honte. Puis, elle lui reprocha de lui faire dire des choses gênantes, et dissimula à nouveau son visage. Le sourire de Seiji persista quelques secondes, puis s’évanoui. Sans un mot, Seiji s’avança vers elle. Il glissa une main derrière la nuque d’Akemi, et plongea un regard particulièrment sérieux dans le sien. Puis, il posa sa paume libre contre sa cuisse. Il exerça une pression sur sa jambe, la forçant à s’allonger, et se fraya un chemin jusqu’à elle. Son corps presque collé au sien, Seiji l’embrassa avec envie. Sa main remonta contre sa cuisse et s’égara sur son ventre. Il prolongea le baiser plusieurs secondes, puis écarta ses lèvres des siennes. « Je ne sais pas. Mais je résiste pas quand tu dis des choses gênantes. » son regard plongea littéralement dans le sien. Sa paume s’était de nouveau nouée contre la taille de la jeune femme. Seiji jeta un bref regard vers l’horizon, puis se tourna vers elle. « On a encore une petite heure avant le début de la journée. » il se releva et attrapa Akemi par la main. Il l’aide à se relever, et l’entraîna avec lui en direction du camp.

Ils avaient rapidement regagné le camp, profitant du calme matinal pour se faufiler en toute discrétion. Ils n’avaient pas croisé âme qui vive, et Seiji entraîna Akemi par la main en direction de leur tente. Ils étaient à deux pas, quand une voix s’éleva derrière eux. « Si vous êtes debout, vous avez le temps de préparer le petit-déjeuner. Début de l’entraînement dans trente minutes. » Seiji se renfrogna. Il se tourna vers Régis, et renchérit d’une voix contrariée. « Pas le temps. » un silence glaçant accueilli sa réponse. Seiji ne se démonta pas, et un claquement de langue réprobateur s’échappa de la silhouette impassible du vieil homme. « Tu as quelque chose de prévu ? » Seiji hésita, puis grogna. « Ça peut pas attendre ? » il rencontra le regard implacable de Régis comme seule réponse. Seiji lâcha un soupir agacé. Il regarda Akemi, expira profondément, et s’éloigna de la tente à contrecoeur. En gagnant le grand hall, il pesta contre Régis et son intransigeance.


*   *   *


Cette journée avait été interminable. Il avait passé une partie de la journée à entretenir le camp, et l’autre à jouer les partenaires d’entraînement pour Davis et Elissa. Il n’avait pas la tête à ça. Seul son affrontement contre Harken lui avait brièvement changé les idées ; malgré les protestations de son partenaire sur le fait que Seiji ne retenait pas ses coups.

La journée s’était finalement terminée aux lueurs du crépuscule. Il avait avalé son dîner rapidement, avant de regagner sa tente. Puis, toujours aussi agité, Seiji s’était dirigé vers les douches.

Il n’arrivait pas à sortir Akemi de ses pensées. Il avait déjà eu envie d’elle, bien plus souvent qu’il ne voulait bien l’admettre. Mais ce soir-là, elle occupait toutes ses pensées. Il aurait été incapable de dire s’il s’agissait du soulagement qui l’avait envahi, ou si sa facette téméraire avait soudain décidé de s’exprimer, mais il n’arrivait pas à penser à autre chose. Ses lèvres. Son visage. Son corps nu, et toutes les choses qu’il désirait lui faire. Il inspira profondément, pestant contre lui-même. Il avait toujours accordé une importance maladive au fait de garder son esprit clair. Il se souvenait encore des heures passées à s’exercer ou à méditer, dans le seul but d’être capable de garder le contrôle sur son esprit. Mais ce jour-là, tout lui échappait. Il avait le sentiment de ne plus être maître de lui-même, et cette idée le contrariait. Il inspira profondément, et retira ses vêtements. Une pluie d’eau froide accueilli son corps, réveillant immédiatement chaque fibre de son corps.

Il resta plus longtemps que d’ordinaire, profitant de la caresse glacée de l’eau pour faire le vide. Quand il quitta enfin la douche, il se sentait plus apaisé. Il se changea, regrouppa ses affaires, et quitta les douches pour regagner sa tente. Quand il se glissa à l’intérieur, Akemi était déjà là. À l’instant où son regard se posa sur sa silhouette, tout le bénéfice de ses longues minutes sous l’eau froide volèrent en éclat. Seiji pesta et lança ses affaires dans un coin de la pièce.

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